Journal d'un Chasseur

Petit tour dans mon sac en peau de…Kelbi…J’ai de quoi manger, de quoi faire cuire la viande, des pierres pour aiguiser mon arme mais je sais pas comment faire, j’ai trouvé ça utile d’en avoir avec moi.

Quoi d’autre ? Oui j’ai de quoi me soigner, me réchauffer et me rafraichir et une fosse piégé à monter. Mon sac est énorme, il est lourd et les plumes de mon armure me gênent et retombent sur mon visage.

C’est pas facile d’être un Hunter…En même temps je ne connais pas grand-chose à ce métier réputé. Moi j’applique les principes que j’ai retenu. Toujours être à l’affût du moindre bruit, toujours avoir un sac complet pour ne jamais se retrouver démuni face à un imprévu.

Ah l’essentiel, j’ai une carte !

Mon exploration commence par le camp, y’a un lit vraiment immense, de la place pour quatre presque. Deux coffres aussi, un bleu et un rouge. L’un pour réaliser mon épreuve et l’autre surement pour livrer les matériaux des objectifs bonus.

Super y’a aussi de l’eau pour pêcher mais…J’ai pas prévu d’appât.

Je marche lentement, je prends aussi soin de ne pas me blesser avec mon arme que je sors avec une précaution de débutant.

Je passe dans la zone une d’après ma carte, le camp est derrière moi et ma première impression reste celle de l’immensité des plaines qui s’étendent devant moi. Y’a des Kelbis partout, ils sautillent et braillent.

Je lance un regard de défi vers eux…Ils semblent se moquer de moi. Je ferais démonstration de ma force plus tard je dois réussir à trouver ce Grand Jaggia pour remplir ma quête.

Zone deux et pas la moindre présence de monstres hostiles, que des herbivores…J’aurais pensé que la chasse serait plus intense, c’est pas que je m'ennuie mais je crois que j’ai pas de patience. J’en profite pour me reposer et déposer mon sac à terre afin de consulter la carte en détail et le livre de mon mentor.

Ce que je ne vois pas c’est l’espèce de chat qui, avec une grande discrétion, embarque mon équipement entier oui j’ai dit entier me reste juste mon arme et mon bouclier comme bagages…Mes économies s’envolent…

Je me mets à sa poursuite, je rumine derrière lui mais a-t-il peur de moi ? Ou c’est moi qui trouve son comportement étrange ? Je me retourne je vois une rangée de dents et une belle griffe effleurer mon visage. Sur le coup je souris bêtement, vous savez un rictus niais qui indique que vous ne savez pas pourquoi vous vous marrez.

Deux secondes après je ne rigole plus, je cours plutôt, le chat est devant moi et je le dépasse. Il semble surpris, moi aussi je crois que j’ai jamais couru aussi vite de toute ma vie. Je remercie mon armure d’être aussi légère.

Le reste est difficile à croire autant pour moi que pour le monstre qui me colle aux pieds, j’esquive d’une roulade maladroite une tentative de lacération. La chance ? L’adrénaline surtout.

Il récidive mais cette fois j’ai le temps de lever mon bouclier. L’impact est violent je n’aurais jamais cru qu’un monstre pouvait posséder une telle force. Il grogne et je fais de même mais pas par mécontentement, simplement que j’ai mal, mal oui, à l’avant bras droit.

Je n’ai pas le temps de me lamenter, j’ai déjà droit à l’acte deux du combat, dans le rôle de la victime, moi, allongé par terre esquivant tantôt la mâchoire, tantôt les griffes du prédateur. J’ai envie de lui dire qu’il m’aura pas et de faire mon malin mais c’est un peu délicat.

Mon arme et mon bouclier lui barre la route à plusieurs reprises. Je tente une attaque hasardeuse qui vient percuter le sommet de sa tête, je ne sais pas comment j’ai fait ou si il a mal mais la lame à rebondit dans un bruit sourd.

Apparemment cela est suffisant, il fuit et je fais pareil dans le sens opposé avec difficulté.

Le combat se termine par une égalité, je préfère rentrer pour me remettre de l’affrontement.

Demain je l’aurais.