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Une vie de chasseur
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Une vie de chasseur
C'était l'histoire de quatre valeureux chasseurs, l'un s’appelait Kyoshiro, l'autre David, le suivant Riper et le dernier Sylver. Les quatre premiers groupes de chapitres seront consacrés à chacun des guerriers.
CHAPITRE I : Kyoshiro, les débuts
Originaire de Pokke, Kyoshiro perdit ses parents à l'âge de 6 ans et fut recueillit par le sage du village qui lui enseigna l'art de chasser.
Sa première véritable mission fut d'aller combattre un groupe de Giapreys qui tuait les Popos du village. Il partit donc tout seul, équipé de ses équipements Mafumofu et de son unique épée : un kris en os. Avant d'atteindre le campement où il trouverait de quoi mieux s’équiper, il croisa le chemin de deux chasseurs qui étaient partis chasser le Blangonga, l'un portait des crocs et des griffes, l'autre une queue et des moustaches. Ils étaient tous deux équipés d'une armure de chasseur et semblaient contents de leur victoire. Arrivé au camp, il chercha dans la boîte bleue. Il y trouva une carte, des aiguisoirs, des potions et des marqueurs. Il prit tous ces objets et partit à la recherche du clan de Giapreys.
Après quelques heures de marches, il arriva devant un immense lac, se demandant même si ça n'était pas une mer. Près du lac, une famille de Popos s’abreuvait tranquillement. Mais, hors de vue du chasseur, cachés dans la neige encore fraîche, deux Giapreys guettaient leur proie, le Popo nouveau-né. Kyoshiro s'approcha du groupe de pachydermes, et commença à les caresser d’une main. Soudain, l’animal caressé lui donna un violent coup de défense. Le chasseur alla s'étaler dans les hautes herbes, légèrement sonné. Quand il se remit de son coup, il aperçut la confrontation entre les deux Giapreys et la mère du nouveau-né qui voulait le protéger. Kyoshiro n'hésita pas une seconde, sortant son kris en os de son fourreau et attachant son bouclier à son bras gauche, il fonça en direction des deux Giapreys, cependant il n'avait pas vu qu'un autre animal était derrière lui. Ce-dernier lui sauta dessus, mais, grâce aux entraînements intensifs que lui avait donnés le sage du village, le chasseur fit une roulade sur le côté et esquiva de peu l'attaque du Giaprey. Puis lui fonça dessus, pensant aux Popos qui avaient besoin d'aide. D'un coup, il entailla le dos de l’animal qui hurla de douleur. Le prey lui donna un coup de griffes mais ne put toucher que son bouclier, le chasseur répliqua en plantant son épée dans le torse du monstre. Le Giaprey s’étala par terre, mort. Kyoshiro n'eut pas un moment de répit et courut vers sa cible initiale. La mère du petit était fatiguée et allait succomber aux inexorables attaques du couple de prédateurs. Soudain, les Giapreys stoppèrent leurs attaques et hurlèrent, tête haute. Ils semblèrent appeler quelqu'un ... quelque chose. Puis, dans une fracassante entrée, arriva un autre Giaprey.
Il était plus grand que les autres. De loin, il ressemblait à ses congénères, mais de près, on pouvait apercevoir des cicatrices sur son dos et sa queue, il avait une crête aussi bleue que l'eau du lac glacé, et des griffes de la taille d’un bras, elles avaient l'air aussi tranchant qu'une dague de chasseur. Kyoshiro prit peur pendant un moment mais voyant l’assaut sanglant répété par ces monstres, il reprit confiance. La larme à l’œil, il chargea en direction du monstre alpha, qui se tourna vers lui. Le monstre et ses sujets s’arrêtèrent alors de s'en prendre aux Popos. Lui, n'écoutant que son cœur et son courage, continua à avancer. Les monstres foncèrent alors à leur tour sur lui. Il fonçait avec l'épée dirigée vers l'avant et son bouclier qui couvrait son torse. Le choc avec le premier animal fut terrible, le sang gicla de tous les côtés. La pauvre créature n'avait rien compris à ce qui lui arrivait. En un rien de temps, tout les autres Giapreys s'attaquèrent alors à Kyoshiro qui résista aux premiers assauts et tua près de quatre monstres. Puis ce fut au tour du chef, un Giadrome d'après ce qu'avait dit le sage. Kyoshiro attaqua le premier mais le Drome esquiva facilement le coup d'un saut sur le côté. Le chasseur se demanda alors comment allait-il y arriver mais, le temps qu'il pensa à cela, le Giadrome avait déjà foncé sur lui, lui le percutant de plein fouet et lui arrachant son épée des mains. Le chasseur fit un vol de plusieurs mètres avant de retomber sur le dos, dans l'herbe. Un Giaprey lui sauta dessus, heureusement, son bouclier le protégea. Il vit les dents du monstre s'avancer vers sa tête, il était incapable de s’enfuit, le poids du Giaprey sur son ventre l'en empêchait. En dernier recours, il donna un coup de poing dans la gueule du monstre, le prey tomba sur le côté pour se relever en moins d'une seconde mais Kyoshiro en profita pour se relever lui aussi et commença à chercher son épée. Il la vit près d'un rocher, et sans réfléchir, il courut vers elle tandis que le Giaprey le poursuivait. D'une roulade bien calculée, il roula sur son épée et la prit dans sa main droite. D'un revers fulgurant, il trancha la tête de son poursuivant qui s'écrasa par terre, puis regarda autour de lui. Il n'y avait plus personne, plus rien. Il se retourna, le Giadrome était devant lui, sur un rocher, à moins d'un mètre de lui. Avec une rapidité phénoménale, il avança son bras vers la gueule bavante du monstre. Le Giadrome l'évita mais eu la crête tranchée. Il répliqua alors en donnant un coup de griffe dans le corps du chasseur qui tomba sous l’effet de la douleur. Kyoshiro n’eut le temps de faire qu'un seul geste qui coupa dans une giclée de sang la patte gauche de l'animal. Le Drome cria d'un son strident avant de s'étaler par terre, gémissant. Kyoshiro se releva et s'avança vers lui, il donna le coup final dans la tête de la créature qui succomba. Puis il tomba dans les pommes, dans son sang.
Heureusement, un chasseur qui passait par là vit notre jeune héros et lui donna immédiatement une potion revigorante. Kyoshiro se remit sur ses jambes une heure après. Après avoir remercié le chasseur, il prit les griffes et la crête du Giadrome qu'il avait tué puis rentra à Pokke. Quand il fut rentré, il alla voir directement le sage qui restait toujours devant le camp d'entraînement. Il commença à lui raconter son histoire et lui montra ses récompenses. Le sage lui annonça qu'il savait qu'il y avait un Giaprey Alpha mais qu'il ne voulait pas le décourager. Il lui dit qu'il était prêt à devenir un grand chasseur avant de lui donner une nouvelle arme et de nouvelles armures. Il lui offrit donc l'épée ceinture noire et les équipements Giapreys pour sa victoire contre le Giadrome. Kyoshiro rentra chez lui et installa tout ça dans son coffre. Heureux de sa victoire, il alla revoir le sage qui lui fit visiter le hall de rassemblement. En rentrant chez lui, un Félyne croisa sa route, il avait l'air fatigué et malade, Kyoshiro, de bon cœur, le ramena chez lui et le soigna. Le lendemain il s’occupa de son nouveau compagnon, lui apprenant le maniement des armes, sans résultat. Il se résolut alors à apprendre au chat à cuisiner des mets délicieux, ce que l’animal comprit très rapidement. Désormais, Kyoshiro n’était plus seul durant les difficiles matins du village de Pokke, désormais il n’allait plus jamais rester seul.
CHAPITRE I : Kyoshiro, les débuts
Originaire de Pokke, Kyoshiro perdit ses parents à l'âge de 6 ans et fut recueillit par le sage du village qui lui enseigna l'art de chasser.
Sa première véritable mission fut d'aller combattre un groupe de Giapreys qui tuait les Popos du village. Il partit donc tout seul, équipé de ses équipements Mafumofu et de son unique épée : un kris en os. Avant d'atteindre le campement où il trouverait de quoi mieux s’équiper, il croisa le chemin de deux chasseurs qui étaient partis chasser le Blangonga, l'un portait des crocs et des griffes, l'autre une queue et des moustaches. Ils étaient tous deux équipés d'une armure de chasseur et semblaient contents de leur victoire. Arrivé au camp, il chercha dans la boîte bleue. Il y trouva une carte, des aiguisoirs, des potions et des marqueurs. Il prit tous ces objets et partit à la recherche du clan de Giapreys.
Après quelques heures de marches, il arriva devant un immense lac, se demandant même si ça n'était pas une mer. Près du lac, une famille de Popos s’abreuvait tranquillement. Mais, hors de vue du chasseur, cachés dans la neige encore fraîche, deux Giapreys guettaient leur proie, le Popo nouveau-né. Kyoshiro s'approcha du groupe de pachydermes, et commença à les caresser d’une main. Soudain, l’animal caressé lui donna un violent coup de défense. Le chasseur alla s'étaler dans les hautes herbes, légèrement sonné. Quand il se remit de son coup, il aperçut la confrontation entre les deux Giapreys et la mère du nouveau-né qui voulait le protéger. Kyoshiro n'hésita pas une seconde, sortant son kris en os de son fourreau et attachant son bouclier à son bras gauche, il fonça en direction des deux Giapreys, cependant il n'avait pas vu qu'un autre animal était derrière lui. Ce-dernier lui sauta dessus, mais, grâce aux entraînements intensifs que lui avait donnés le sage du village, le chasseur fit une roulade sur le côté et esquiva de peu l'attaque du Giaprey. Puis lui fonça dessus, pensant aux Popos qui avaient besoin d'aide. D'un coup, il entailla le dos de l’animal qui hurla de douleur. Le prey lui donna un coup de griffes mais ne put toucher que son bouclier, le chasseur répliqua en plantant son épée dans le torse du monstre. Le Giaprey s’étala par terre, mort. Kyoshiro n'eut pas un moment de répit et courut vers sa cible initiale. La mère du petit était fatiguée et allait succomber aux inexorables attaques du couple de prédateurs. Soudain, les Giapreys stoppèrent leurs attaques et hurlèrent, tête haute. Ils semblèrent appeler quelqu'un ... quelque chose. Puis, dans une fracassante entrée, arriva un autre Giaprey.
Il était plus grand que les autres. De loin, il ressemblait à ses congénères, mais de près, on pouvait apercevoir des cicatrices sur son dos et sa queue, il avait une crête aussi bleue que l'eau du lac glacé, et des griffes de la taille d’un bras, elles avaient l'air aussi tranchant qu'une dague de chasseur. Kyoshiro prit peur pendant un moment mais voyant l’assaut sanglant répété par ces monstres, il reprit confiance. La larme à l’œil, il chargea en direction du monstre alpha, qui se tourna vers lui. Le monstre et ses sujets s’arrêtèrent alors de s'en prendre aux Popos. Lui, n'écoutant que son cœur et son courage, continua à avancer. Les monstres foncèrent alors à leur tour sur lui. Il fonçait avec l'épée dirigée vers l'avant et son bouclier qui couvrait son torse. Le choc avec le premier animal fut terrible, le sang gicla de tous les côtés. La pauvre créature n'avait rien compris à ce qui lui arrivait. En un rien de temps, tout les autres Giapreys s'attaquèrent alors à Kyoshiro qui résista aux premiers assauts et tua près de quatre monstres. Puis ce fut au tour du chef, un Giadrome d'après ce qu'avait dit le sage. Kyoshiro attaqua le premier mais le Drome esquiva facilement le coup d'un saut sur le côté. Le chasseur se demanda alors comment allait-il y arriver mais, le temps qu'il pensa à cela, le Giadrome avait déjà foncé sur lui, lui le percutant de plein fouet et lui arrachant son épée des mains. Le chasseur fit un vol de plusieurs mètres avant de retomber sur le dos, dans l'herbe. Un Giaprey lui sauta dessus, heureusement, son bouclier le protégea. Il vit les dents du monstre s'avancer vers sa tête, il était incapable de s’enfuit, le poids du Giaprey sur son ventre l'en empêchait. En dernier recours, il donna un coup de poing dans la gueule du monstre, le prey tomba sur le côté pour se relever en moins d'une seconde mais Kyoshiro en profita pour se relever lui aussi et commença à chercher son épée. Il la vit près d'un rocher, et sans réfléchir, il courut vers elle tandis que le Giaprey le poursuivait. D'une roulade bien calculée, il roula sur son épée et la prit dans sa main droite. D'un revers fulgurant, il trancha la tête de son poursuivant qui s'écrasa par terre, puis regarda autour de lui. Il n'y avait plus personne, plus rien. Il se retourna, le Giadrome était devant lui, sur un rocher, à moins d'un mètre de lui. Avec une rapidité phénoménale, il avança son bras vers la gueule bavante du monstre. Le Giadrome l'évita mais eu la crête tranchée. Il répliqua alors en donnant un coup de griffe dans le corps du chasseur qui tomba sous l’effet de la douleur. Kyoshiro n’eut le temps de faire qu'un seul geste qui coupa dans une giclée de sang la patte gauche de l'animal. Le Drome cria d'un son strident avant de s'étaler par terre, gémissant. Kyoshiro se releva et s'avança vers lui, il donna le coup final dans la tête de la créature qui succomba. Puis il tomba dans les pommes, dans son sang.
Heureusement, un chasseur qui passait par là vit notre jeune héros et lui donna immédiatement une potion revigorante. Kyoshiro se remit sur ses jambes une heure après. Après avoir remercié le chasseur, il prit les griffes et la crête du Giadrome qu'il avait tué puis rentra à Pokke. Quand il fut rentré, il alla voir directement le sage qui restait toujours devant le camp d'entraînement. Il commença à lui raconter son histoire et lui montra ses récompenses. Le sage lui annonça qu'il savait qu'il y avait un Giaprey Alpha mais qu'il ne voulait pas le décourager. Il lui dit qu'il était prêt à devenir un grand chasseur avant de lui donner une nouvelle arme et de nouvelles armures. Il lui offrit donc l'épée ceinture noire et les équipements Giapreys pour sa victoire contre le Giadrome. Kyoshiro rentra chez lui et installa tout ça dans son coffre. Heureux de sa victoire, il alla revoir le sage qui lui fit visiter le hall de rassemblement. En rentrant chez lui, un Félyne croisa sa route, il avait l'air fatigué et malade, Kyoshiro, de bon cœur, le ramena chez lui et le soigna. Le lendemain il s’occupa de son nouveau compagnon, lui apprenant le maniement des armes, sans résultat. Il se résolut alors à apprendre au chat à cuisiner des mets délicieux, ce que l’animal comprit très rapidement. Désormais, Kyoshiro n’était plus seul durant les difficiles matins du village de Pokke, désormais il n’allait plus jamais rester seul.
Dernière édition par Ceanataur le Sam 11 Déc 2010 - 12:36, édité 2 fois
Ceanataur- Membre de platine
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II : David, au commencement
David est né à Kokoto et perdit sa mère durant un combat contre deux yian kut-ku. Depuis, son père lui apprend à chasser pour venger sa mère, soit disant. Tous deux, ils allaient chasser le mosswine dans les vastes forêts proche du village de Kokoto. David n'était pas très costaud pour son âge donc il regardait seulement son père chasser. Celui-là portait une épée digne des grands chasseurs, une agito avait-il dit un jour. Il était équipé en armure de combat et partait souvent de la maison où ils habitaient pour aller chasser le roi du ciel, il revenait toujours bredouille car personne n'avait vu en vrai ce roi. En fait, personne n'est revenu vivant après l'avoir vu. La légende dit qu'il ressemblerait à un monstre rouge sang qui cracherai des boules de lave, il pourrait s'envoler et passerait sa majeure partie du temps dans le ciel, il aurait aussi une queue d'une force fénoménale capable de détruire un rocher de la taille d'un aptonoth en mille morceaux. Une autre légende venue de Dondruma, un village lointain, dit que ce monstre serait aussi vif et rapide qu'un vespoid, et que sa couleur bleu-verte le rendrait invisible dans la forêt. Mais une toute autre légende de Jumbo, ville encore plus lointaine, dit que le roi du ciel est aussi argenté qu'une lame qui vient d'être polie sous le soleil, et qu'il vivrait dans une tour lointaine perdue dans la jungle de Nargu. Bon, revenons à nos chasseurs.
Un jour, son père partit pour la chasse au chef kut-ku, un certain yian garuga. Le chef du village, son père et d'autres valeureux chasseur partirent donc pour la chasse. Deux long jours s'écoulèrent, pendant ce temps, David à été recueilli par le professeur de l'école d'entraînement qui le laissait regarder les matchs dans l'arène. Enfin, à la fin du 2nd jour, un homme boîtant s'approcha du village; Tout le monde accourut vers lui, il raconta ce qu'il s'était passé : "hier ................ trop nombreux ............... tous morts .................. Je ........................................."
Et il s'est tu, trempant dans son sang, mort. Alors une sueur glacée remonta lentement le dos du jeune héros, une peur aussi sombre que le légendaire dragon noir s'empara de lui, une haine plus dévastatrice encore que le dragon géant des montagnes prit possession de son corps. Puis, sans bouger, il réfléchit, il réfléchit à ce qu'il allait faire, il réfléchit à ce qu'il va faire et ... tout d'un coup ... eut une idée aussi simple que normale, il allait venger son père.
Une semaine plus tard, après avoir fêté ses 16 ans, l'âge à partir duquel on peut chasser, il avait récolté assez d'argent pour s'acheter une nouvelle arme, il alla chez le vendeur d'arme, hésita, puis se décida à prendre la plus simple, la plus adapté, la plus meurtrière. Puis, il alla voir l'homme qui l'avait recueilli et lui dit ces trois mots : "JE SUIS PRET". Aussitôt, l'homme comprit, il l'ammena devant l'arène où il pourrait enfin faire ses preuves. Il lui demanda si il était bien sûr de ce qu'il voulait faire et l'adolescent lui répondit que oui. Alors la porte de l'arène s'ouvrit, laissant apparaître un camps où se trouvait au centre une boîte. Il avança, se rapprocha de la boîte, puis prit les potions et les viandes qui se trouvaient dedans. Puis, il se tourna, face à une allée sombre, il avança. Au bout de quelques secondes, il entendit un cri aigu, un cri strident, un cri mortuaire mais il continua à avancer. Ils commençait à transpirer, la sueur de son front dégoulina sur sa joue. Alors une peur encore jamais ressentie s'empara de son corps tout entier. Enfin, il vit la fin du tunnel, l'entrée de l'arène. Le soleil l'ébloui mais il ne s'arrêta pas. Il entra dans l'arène et ...
Rien, personne. Pas un monstre, pas un homme, pas un bruit. Soudain, il reçut un coup dans le dos tel un coup de bâton qui pourrait briser n'importe quelle armure et fut éjecté à quelques mètres de là. Il gisait, par terre, sans bouger. L'armure qu'il portait avait été brisé au niveau du milieu du dos, c'était l'armure de son père. Du sang sortait de sa bouche, il avait les yeux fermés ... Puis, il les ouvrit, ses yeux étaient rouges comme le feu ardent qui forge les armes, comme le sang qu'il recrachait de sa bouche ... comme le roi des cieux. Alors il se releva avec peine, il avait mal mais la rage, la haine et la vengeance qui s'étaient rassemblées en lui le fit continuer de se lever. Une fois debout, il observa, il observa celui qui lui avait donner ce coup, un monstre affreux était dressé devant lui, la gueule remplit d'une fumée noire comme la braise ; des oreilles grandes comme un bouclier de petite épée, dépliées pour obtenir le moindre son qu'il pourrait y avoir ; un bec aussi gros qu'un marteau, aussi solide qu'un rocher ; une queue aussi puissante que la charge d'un bullfango ; et des pattes aussi vives que des pattes de vélociprey. Et, sentant la rage s'emparer de ses mains, la haine se contenir dans ses bras et la vengeance se préparer, il fonça.
Il fonça tel une munition de fusarbalète donnant le coup de grâce et, en ayant ses deux mains accrochées au manche de son épée, il dégaina son arme et attaqua le premier. Alors une magnifique épée de fer brillant au soleil sortit de son fourreau, des crocs tout autour de l'arme se levèrent, près à empaler sa victime tel une machine à tuer. Il donna toute ses forces dans sa frappe mais rata sa cible qui s'était envolée juste avant. Instantanément, il prit son couteau de dépeçage ranger sur la ceinture de son tasset et le lança. Il le lança si fort et si habilement qu'il toucha sa victime dans l'aile gauche. Le kut-ku atterit donc en vitesse sur le champs vide de l'arène. Il ne pouvait plus voler, son aile avait été transpercé par le couteau. Alors commença la bataille pour la vie. Le kut-ku, n'écoutant que son instinct, fonça sur le chasseur qui esquiva sa charge d'une roulade entre ses pattes. Puis, levant son épée, il allait frapper le monstre. Mais la créature recula et ne bougea plus, attendant le bon moment. Le chasseur ne comprenait pas, pourquoi faisait-il cela ? Soudain, une boule de feu sortit de la gueule du wyvern, pour se diriger vers notre héros qui lui, sans réfléchir, leva son épée et se protégea grâce à elle. La boule de feu explosa sur son épée et projetta le jeune chasseur en arrière. Elle avait rongée son épée, du métal en fusion coulait de son arme. Puis, l'esprit de vengeance reprit le dessus sur le chasseur. Se tournant vers la bête, les yeux en larmes, il le regarda tel un tueur regardant sa proie. Animé par la force de son père, il brandit sa lame et cria, d'un cri fort qui perturba le kut-ku. Alors, il courut vers sa cible, n'ayant qu'un seul but, venger ses parents. La créature fonça elle aussi. Alors, le chasseur fit une roulade sur le côté pour esquiver la charge et d'un revers aussi ravageur que mortel, il trancha la patte droite du kut-ku qui cria et s'effondra par terre. Alors, il s'arrêta, il ne bougea plus, il tenait son arme de la main droite et ... se tourna vers sa proie, vers sa cible, vers la cause de tout. Puis, il chargea son épée d'une force fénoménale, qui pourrait ravager n'importe qui, n'importe quoi, et acheva le monstre. Enfin, il resta là, à côté de sa récompense, de sa victime, sans rien dire, sans bouger, puis, il laissait tomber son arme et leva sa tête, il regarda le soleil et se dit : j'ai réussi. Alors, il sorti de l'arène, avec dans sa main droite, la lame ravageuse et dans sa main gauche ses trophés : Les daux oreilles du kut-ku ainsi que son bec et ses griffes. Il fut acclamé par son professeur et alla posé tout ça dans son coffre.
Puis, revenant vers le camps d'entraînement, il fut interpellé par le professeur de l'arène qui le félicita et lui demanda de le suivre. Une fois arrivé dans une salle, il lui tendit quelque chose : une épée en os grande comme un homme, avec des écriture marquées dessus qui disait : "Rage, haine et vengeance sont termes de tout". Le professeur lui dit que c'est l'arme de son père qui lui avait demandé de lui donné si jamais il venait à tomber au combat. Puis, l'homme lui donna autre chose, un couteau de chasseur fait en métal avec des écritures dorées dessus qui disaient : "puise ta force dans ton coeur". Le couteau était orné de pierres et le manche était fait en peau d'apceros. Le professeur lui expliqua qu'il appartenait à sa mère quand elle mourut. Le chasseur, les larmes aux yeux, remercia le professeur qui lui donna en plus de l'argent pour se confectionner une nouvelle armure. En rentrant chez lui, il cria à tous le village qu'il allait devenir le plus grand chasseur de tous les temps, personne ne le cru pour le moment ...
David est né à Kokoto et perdit sa mère durant un combat contre deux yian kut-ku. Depuis, son père lui apprend à chasser pour venger sa mère, soit disant. Tous deux, ils allaient chasser le mosswine dans les vastes forêts proche du village de Kokoto. David n'était pas très costaud pour son âge donc il regardait seulement son père chasser. Celui-là portait une épée digne des grands chasseurs, une agito avait-il dit un jour. Il était équipé en armure de combat et partait souvent de la maison où ils habitaient pour aller chasser le roi du ciel, il revenait toujours bredouille car personne n'avait vu en vrai ce roi. En fait, personne n'est revenu vivant après l'avoir vu. La légende dit qu'il ressemblerait à un monstre rouge sang qui cracherai des boules de lave, il pourrait s'envoler et passerait sa majeure partie du temps dans le ciel, il aurait aussi une queue d'une force fénoménale capable de détruire un rocher de la taille d'un aptonoth en mille morceaux. Une autre légende venue de Dondruma, un village lointain, dit que ce monstre serait aussi vif et rapide qu'un vespoid, et que sa couleur bleu-verte le rendrait invisible dans la forêt. Mais une toute autre légende de Jumbo, ville encore plus lointaine, dit que le roi du ciel est aussi argenté qu'une lame qui vient d'être polie sous le soleil, et qu'il vivrait dans une tour lointaine perdue dans la jungle de Nargu. Bon, revenons à nos chasseurs.
Un jour, son père partit pour la chasse au chef kut-ku, un certain yian garuga. Le chef du village, son père et d'autres valeureux chasseur partirent donc pour la chasse. Deux long jours s'écoulèrent, pendant ce temps, David à été recueilli par le professeur de l'école d'entraînement qui le laissait regarder les matchs dans l'arène. Enfin, à la fin du 2nd jour, un homme boîtant s'approcha du village; Tout le monde accourut vers lui, il raconta ce qu'il s'était passé : "hier ................ trop nombreux ............... tous morts .................. Je ........................................."
Et il s'est tu, trempant dans son sang, mort. Alors une sueur glacée remonta lentement le dos du jeune héros, une peur aussi sombre que le légendaire dragon noir s'empara de lui, une haine plus dévastatrice encore que le dragon géant des montagnes prit possession de son corps. Puis, sans bouger, il réfléchit, il réfléchit à ce qu'il allait faire, il réfléchit à ce qu'il va faire et ... tout d'un coup ... eut une idée aussi simple que normale, il allait venger son père.
Une semaine plus tard, après avoir fêté ses 16 ans, l'âge à partir duquel on peut chasser, il avait récolté assez d'argent pour s'acheter une nouvelle arme, il alla chez le vendeur d'arme, hésita, puis se décida à prendre la plus simple, la plus adapté, la plus meurtrière. Puis, il alla voir l'homme qui l'avait recueilli et lui dit ces trois mots : "JE SUIS PRET". Aussitôt, l'homme comprit, il l'ammena devant l'arène où il pourrait enfin faire ses preuves. Il lui demanda si il était bien sûr de ce qu'il voulait faire et l'adolescent lui répondit que oui. Alors la porte de l'arène s'ouvrit, laissant apparaître un camps où se trouvait au centre une boîte. Il avança, se rapprocha de la boîte, puis prit les potions et les viandes qui se trouvaient dedans. Puis, il se tourna, face à une allée sombre, il avança. Au bout de quelques secondes, il entendit un cri aigu, un cri strident, un cri mortuaire mais il continua à avancer. Ils commençait à transpirer, la sueur de son front dégoulina sur sa joue. Alors une peur encore jamais ressentie s'empara de son corps tout entier. Enfin, il vit la fin du tunnel, l'entrée de l'arène. Le soleil l'ébloui mais il ne s'arrêta pas. Il entra dans l'arène et ...
Rien, personne. Pas un monstre, pas un homme, pas un bruit. Soudain, il reçut un coup dans le dos tel un coup de bâton qui pourrait briser n'importe quelle armure et fut éjecté à quelques mètres de là. Il gisait, par terre, sans bouger. L'armure qu'il portait avait été brisé au niveau du milieu du dos, c'était l'armure de son père. Du sang sortait de sa bouche, il avait les yeux fermés ... Puis, il les ouvrit, ses yeux étaient rouges comme le feu ardent qui forge les armes, comme le sang qu'il recrachait de sa bouche ... comme le roi des cieux. Alors il se releva avec peine, il avait mal mais la rage, la haine et la vengeance qui s'étaient rassemblées en lui le fit continuer de se lever. Une fois debout, il observa, il observa celui qui lui avait donner ce coup, un monstre affreux était dressé devant lui, la gueule remplit d'une fumée noire comme la braise ; des oreilles grandes comme un bouclier de petite épée, dépliées pour obtenir le moindre son qu'il pourrait y avoir ; un bec aussi gros qu'un marteau, aussi solide qu'un rocher ; une queue aussi puissante que la charge d'un bullfango ; et des pattes aussi vives que des pattes de vélociprey. Et, sentant la rage s'emparer de ses mains, la haine se contenir dans ses bras et la vengeance se préparer, il fonça.
Il fonça tel une munition de fusarbalète donnant le coup de grâce et, en ayant ses deux mains accrochées au manche de son épée, il dégaina son arme et attaqua le premier. Alors une magnifique épée de fer brillant au soleil sortit de son fourreau, des crocs tout autour de l'arme se levèrent, près à empaler sa victime tel une machine à tuer. Il donna toute ses forces dans sa frappe mais rata sa cible qui s'était envolée juste avant. Instantanément, il prit son couteau de dépeçage ranger sur la ceinture de son tasset et le lança. Il le lança si fort et si habilement qu'il toucha sa victime dans l'aile gauche. Le kut-ku atterit donc en vitesse sur le champs vide de l'arène. Il ne pouvait plus voler, son aile avait été transpercé par le couteau. Alors commença la bataille pour la vie. Le kut-ku, n'écoutant que son instinct, fonça sur le chasseur qui esquiva sa charge d'une roulade entre ses pattes. Puis, levant son épée, il allait frapper le monstre. Mais la créature recula et ne bougea plus, attendant le bon moment. Le chasseur ne comprenait pas, pourquoi faisait-il cela ? Soudain, une boule de feu sortit de la gueule du wyvern, pour se diriger vers notre héros qui lui, sans réfléchir, leva son épée et se protégea grâce à elle. La boule de feu explosa sur son épée et projetta le jeune chasseur en arrière. Elle avait rongée son épée, du métal en fusion coulait de son arme. Puis, l'esprit de vengeance reprit le dessus sur le chasseur. Se tournant vers la bête, les yeux en larmes, il le regarda tel un tueur regardant sa proie. Animé par la force de son père, il brandit sa lame et cria, d'un cri fort qui perturba le kut-ku. Alors, il courut vers sa cible, n'ayant qu'un seul but, venger ses parents. La créature fonça elle aussi. Alors, le chasseur fit une roulade sur le côté pour esquiver la charge et d'un revers aussi ravageur que mortel, il trancha la patte droite du kut-ku qui cria et s'effondra par terre. Alors, il s'arrêta, il ne bougea plus, il tenait son arme de la main droite et ... se tourna vers sa proie, vers sa cible, vers la cause de tout. Puis, il chargea son épée d'une force fénoménale, qui pourrait ravager n'importe qui, n'importe quoi, et acheva le monstre. Enfin, il resta là, à côté de sa récompense, de sa victime, sans rien dire, sans bouger, puis, il laissait tomber son arme et leva sa tête, il regarda le soleil et se dit : j'ai réussi. Alors, il sorti de l'arène, avec dans sa main droite, la lame ravageuse et dans sa main gauche ses trophés : Les daux oreilles du kut-ku ainsi que son bec et ses griffes. Il fut acclamé par son professeur et alla posé tout ça dans son coffre.
Puis, revenant vers le camps d'entraînement, il fut interpellé par le professeur de l'arène qui le félicita et lui demanda de le suivre. Une fois arrivé dans une salle, il lui tendit quelque chose : une épée en os grande comme un homme, avec des écriture marquées dessus qui disait : "Rage, haine et vengeance sont termes de tout". Le professeur lui dit que c'est l'arme de son père qui lui avait demandé de lui donné si jamais il venait à tomber au combat. Puis, l'homme lui donna autre chose, un couteau de chasseur fait en métal avec des écritures dorées dessus qui disaient : "puise ta force dans ton coeur". Le couteau était orné de pierres et le manche était fait en peau d'apceros. Le professeur lui expliqua qu'il appartenait à sa mère quand elle mourut. Le chasseur, les larmes aux yeux, remercia le professeur qui lui donna en plus de l'argent pour se confectionner une nouvelle armure. En rentrant chez lui, il cria à tous le village qu'il allait devenir le plus grand chasseur de tous les temps, personne ne le cru pour le moment ...
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE III : L’apparition de Riper
Né à Kokoto, il vivait avec ses parents dans une maison proche du hall de rassemblement. Ses parents n’étaient pas chasseurs mais lui rêvait d’en devenir un. Tous les soirs, il s’approchait de la fenêtre de sa chambre et écoutait les chasseurs fêter leurs victoire ou celle de leurs camarades. Il pouvait resté comme ça pendant plusieurs heures, et il rêvait, il rêvait de ce qu’il fera si il était un jour chasseur. Il serait célèbre dans tout le village et qui sait, peut être dans tout le monde de Gardemine. Malheureusement, il n’avait que 14 ans, il été donc trop jeune pour devenir chasseur. Mais en attentant d’avoir 16 ans, il s’entraînait, jour et nuit, jusqu’à ce qu’un jour …
C’était la veille de son anniversaire, il allait enfin avoir 16 ans. Tous ces longs moments à s’entraîner allaient enfin être récompensés. Ne pouvant plus attendre, il alla voir le vendeur d’arme avec un sac rempli d’argent. Rempli de l’argent qu’il avait économisé depuis plus de 5 ans, environ 50 000 z. Donc, il alla voir le marchand, lui présenta le sac et lui demanda l’arme qu’il espérait tant. Puis, alla voir le marchand d’armure, il ne lui restait plus que 30 000 z mais c’était suffisant, il prit donc une armure adaptée à son arme. Enfin, ayant terminé ses achats, il rentra chez lui, attendant demain pour essayer ses nouveaux équipements. Il les rangea dans l’armoire de sa chambre, qui était vide et qui attendait des trophées. Ses parents ne savaient pas qu’il avait acheté des équipements, de toute façon, ils auraient été contre. C’est pour cela qu’il les avait achetés en cachette et mis à l’abri de tous soupçon, car son père voulait faire de lui un forgeron, comme lui. Son père se moquait souvent de lui, il répétait sans cesse que quand il arrivera à tuer un mosswine, les yians kut-ku auront des dents et les bullfangos des ailes mais Riper lui répondait à chaque fois : « Alors ils en auront bientôt, pauvre forgeron ». C’est pour cela qu’il passait la majeure partie de son temps à l’extérieur, à s’entraîner derrière sa maison, à l’abri de tout regard.
Enfin, le grand jour arriva. Il avait enfin 16 ans. Une fête se préparait en son honneur, il allait annoncer à tout le monde qu’il allait enfin devenir chasseur. La fête se déroula en début d’après-midi, tout le village était rassemblé devant chez lui pour fêter son 16ème anniversaire. Il en profita pour annoncer à tout le monde sa décision. Il monta sur une table et demanda l’attention de tout le monde. Tout le monde arrêta son occupation et le regarda. Alors, il l’annonça, il le dit haut et fort pour que tout le monde l’entende : il deviendra chasseur. Puis, dans un silence complet, il alla chercher ses équipements et les présenta au village. Tout le village applaudit sauf une personne, une personne qu’il connaissait bien. C’était son père, il le regardait avec un regard noir, un regard de haine, un regard qui commença à faire peur au jeune chasseur. Mais Riper reprit le dessus et sourie à son père comme pour lui dire qu’il avait décidé ceci et que rien ne changera. Quand la fête fut finie, il rentra chez lui, heureux d’avoir annoncé son rêve à tout le monde. Mais quand il ouvrit la porte, il vit son père, il était assis sur une chaise, il le regardait. Alors Riper dit que c’était son rêve. Aussitôt, son père répliqua et lui dit que chasser n’était pas fait pour lui, et qu’il allait devenir forgeron, c’était son destin. Alors Riper dit qu’il allait changer son destin. Mais son père n’aima pas ce qu’il venait de dire et commença à lui crier dessus, à lui répéter qu’il allait devenir forgeron et qu’il n’avait pas le choix. Riper, calme, lui répondit qu’il deviendra chasseur. Sa mère, qui venait d’arriver, dit à son mari que si leur fils voulait devenir chasseur, et bien qu’il le devienne, si il avait tellement envie. Le vieil homme dit alors à son fils d’aller dans sa chambre et qu’il allait en discuter avec sa mère. Riper alla tranquillement dans sa chambre, emportant ses affaires avec lui. Il écouta la conversation, l’oreille collée au mur. Et entendit que sa mère devint d’accord avec son père. Alors, il prit son armure l’enfila, prit son arme et sortit par la fenêtre de sa chambre. Il voulait montrer à ses parents qu’il était fait pour chasser. Il partit alors pour la forêt, en quête de défenses de bullfango. Il se promit qu’il allait rentrer avant la nuit pour ne pas faire paniquer ses parents.
En marchant dans la forêt, il aperçu un jeune qui chassait avec son père, le garçon ne chassait pas il était à l’arrière et son père tuait des mosswines. C’était comme si son père lui apprenait à chasser. Il regretta alors de ne pas pouvoir être à la place de ce garçon. Enfin, il arriva devant une clairière, une mare se trouvait en son milieu et deux bullfangos s’abreuvaient. Il sortit alors son arme de son fourreau et s’avança près d’eux. Il savait qu’il ne devait pas attaquer le premier, donc il sortit une flûte de sa ceinture et souffla. Les deux bullfangos se retournèrent et regardèrent le chasseur. Ils grattaient le sol, prêts à charger. Alors un premier bullfangos fonça sur lui, il l’évita d’une roulade mais eut un peu de mal à se relever car son arme et son armure étaient quand même assez lourdes. Le deuxième animal fonça à son tour sur lui mais Riper ne l’avait pas vu venir, il fut éjecté par une force incroyable et atterrit contre un arbre, à moitié sonné. Mais il récupéra très vite et se releva. Il n’avait presque rien sentit car son armure l’avait protégé. C’était une armure assez grosse qui protége assez bien le chasseur. Elle était faite d’un métal aussi solide qu’une corne de wyvern du désert. C’était l’armure haut-métal, avait dit le vendeur. Il avança alors vers les bullfangos qui commençaient à se tourner vers lui pour l’attaquer à nouveau. Il donna un premier coup sur le premier d’entre eux. L’arme était aussi puissante qu’imposante et le bullfango fut éjecté par la force de son possesseur. Alors Riper reprit son marteau à deux mains et le mit en arrière, comme pour charger un coup. Il tourna autour du dernier bullfango et appuya sur le bouton qui se trouvait sur le manche. Alors, en une fraction de seconde, des pointes pouvant embrocher n’importe qu’elle armure sortirent tout autour du marteau. Riper donna alors un grand coup dans le flanc de la bête. Les piques transpercèrent la peau de l’animal avant que la masse ne broie les os de la pauvre créature qui mourut instantanément tellement l’impact était important. Le chasseur posa alors son arme par terre et prit son couteau à dépecer. Il coupa les défenses des deux bêtes étalées par terre. Mais, un bruit se fit entendre, un bruit presque silencieux, un bruit fluide accompagné de légers grognements. Puis, soudain, un cri étrange parvint jusqu’aux oreilles de Riper, qui regardait la chose qui émettait ces bruits bizarres mais ne la voyait pas car le soleil l’éblouissait.
Alors un monstre de la taille de deux hommes se posa devant lui, il poussait un cri strident si fort que le chasseur dû mettre ses mains sur ses oreilles pour diminuer la force du cri qui lui détruisait ses tympans. Dans la seconde qui suivit, l’horrible bête fonça sur l’homme qui gicla à plusieurs mètres. L’armure avait été un peu pliée tellement le choc fut puissant. Alors, se relevant, Riper vit enfin la créature, d’après ce qu’il avait lu dans les magazines d’information sur les wyverns peuplants ce monde, il était face à un yian kut-ku mais une chose étrange apparaissait sur ce soit disant yian kut-ku, la couleur de sa carapace était bleu et non pas rouge orange comme dans les livres, et il paraissait plus grand qu’un yian kut-ku normal. Mais, cela ne lui posait aucun problème, ce n’était qu’un monstre, comme les autres. Alors il vit que sa carapace et son bec avait été gravement endommagé et comprit que ce monstre avait déjà vécu pas mal de combats et avait sûrement anéanti ses victimes. Soudain, un frisson lui glaça le dos, une peur inconnue jusqu’alors s’empara de son corps, le tétanisant. Il resta là, sans bouger, face au monstre qui s’apprêter à lui foncer dessus. La bête s’avança alors vers lui. Riper trembler et, soudain, se demanda pourquoi était il là. Il se rappela qu’il était là pour devenir chasseur, pour montrer à son père qu’il allait devenir ce qu’il voulait être, il était là pour chasser, et non pas pour être chasser. Alors, la volonté qu’il avait de devenir chasseur réchauffa son dos, il n’avait plus peur. Immédiatement, il chercha son arme. Il la vit enfin, derrière la créature. Alors il la regarda, il la regarda profondément, avec une volonté si tenace que la créature s’arrêta un instant, puis continua son chemin ; Et … soudain …. Il courut, il fonça vers la bête qui stoppa son avancée, surprise. Il avança jusqu’à arriver entre ses pattes et là, il sauta, jusqu’à atteindre son arme qu’il prit de sa main droite. Il se releva, se tourna vers le monstre, attrapa son arme avec la main gauche et … animé par la volonté de vaincre, il fonça sur son agresseur qui allait devenir sa victime. Il cria et appuya sur le bouton pour actionner les piques. Alors, il projeta son arme vers l’animal d’une force sans égale, il la lança dans le seul but de vaincre, il la lança et … rata. Le yian kut-ku était trop rapide, il avait esquivé le coup. Alors, sans réfléchir, Riper reprit son arme à deux mains et se tourna, tout en sautant vers sa cible et … d’un coup ravageur et mortel, il toucha le bec du monstre qui se brisa tel la force à laquelle l’arme avait été chargé était puissante. La créature fut poussée vers l’arrière et s’effondra, morte. Le chasseur s’étala par terre, lui aussi mort mais de fatigue. Il resta là, inconscient pendant assez longtemps. Quand il reprit connaissance, il faisait nuit et à côté de lui gisait le corps sans vie de la bête. Il se releva, et s’approcha du corps inerte. Il prit son couteau et préleva quelques écailles du monstre ainsi que son bec, d’une taille gigantesque. Puis, il chercha un endroit où s’abriter en attentant l’arrivée du soleil. Il trouva un arbre creux, il s’effondra dedans, puis, attacha son marteau devant l’entrée, les piques sorties pour éviter de faire de nouveaux une mauvaise rencontre. Il garda son armure car dans ce monde, tout peut arriver, et il s’endormit.
Le lendemain, la lumière du soleil le réveilla, il se leva et sortit de sa cachette. Il commença alors à rentrer chez lui, portant les lourds composants du yian kut-ku bleu, ainsi l’avait-il baptisé. En rentrant, il passa devant la carcasse de la créature et vit que des vélocipreys, attirés pas l’odeur qu’elle dégageait, se rapprochaient d’elle. Riper, se dépêcha donc pour ne pas engendrer une nouvelle bataille pour la vie avec d’autres créatures. Heureusement, les vélocipreys étaient trop occupés à dévorer la dépouille du yian kut-ku. Riper arriva enfin à Kokoto, le village semblait mouvementé, il comprit pourquoi quand il rencontra un villageois qui courut aller chercher les autres habitants. Tout le monde croyait qu’il avait été tué après avoir fugué de chez lui. L’espoir renaquit dans chacune des personnes, y comprit son père qui fut le premier à le prendre dans ses bras. Et, voyant ce que son fils avait ramené, il lui demanda de l’excuser et lui dit qu’il avait eu tort de l’empêcher de vivre son rêve. Riper lui pardonna et devint un des plus grand chasseurs du village jusqu’au jour où un évènement particulier arriva dans le village …
Dernière édition par Ceanataur le Mar 5 Juil 2011 - 10:52, édité 1 fois
Ceanataur- Membre de platine
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE IV : Sylver est né
C’était par un temps nuageux, dans les montagnes enneigées de Furahiya, une tempête de neige s’était levée. Un chasseur marchait dans la neige, seul, à la recherche d’une quelconque caverne ou abri pouvant le protéger de ce froid extrême. Il portait une armure épaisse, d’une couleur azure, il y avait des sortes d’ailes sur ses épaules. Des piques sortaient de son casque qui se prolongeait vers l’arrière. Cela faisait un moment qu’il marchait comme ça. Soudain, il aperçut quelque chose, une forme sombre dans la neige, il s’approcha d’elle, prudemment et ….
Il découvrit que cette forme n’était pas celle d’un monstre, ou d’un rocher, mais c’était celle d’un homme, un chasseur plus précisément car il y avait une arme à côté de lui, une arme fine et longue. L’extrémité des deux bouts de l’arme était reliée par une corde aussi fine qu’une toile d’araignée et aussi solide que du métal. Le chasseur prit l’arme et s’approcha de l’homme inconscient. Puis, chercha une grotte, il en trouva une qui ne se trouvait qu’à quelques pas d’ici. Alors il emmena l’homme dans la grotte. Ils restèrent là, à attendre que la tempête se finisse. Au bout de plusieurs heures, la tempête n’était pas terminée mais l’homme se réveilla. Le chasseur s’avança vers lui et lui dit qu’il n’avait rien à craindre de lui et qu’il l’avait sauvé de la tempête. L’homme, fatigué, le remercia d’une voix faible. Le chasseur lui demanda comment il s’appelait et d’où venait-il. Il lui répondit qu’il ne savait pas d’où il venait, il ne se souvenait plus que de son nom : Sylver.
L’homme lui raconta qu’il l’avait trouvé dans la neige, inconscient et lui montra son arc. Sylver le prit et remercia encore une fois son sauveur qui lui répondit qu’ils n’étaient pas encore sauvés, il fallait encore que la tempête se calme et qu’ils ne fassent pas de mauvaises rencontres pendant le retour au village de Pokke.
Quand la tempête fut finie, les deux hommes sortirent de leur cachette et commencèrent leur retour à Pokke. Plusieurs heures sont passées, et nos deux hommes continuent à marcher, inexorablement. Soudain, le sol commença à trembler et, sans comprendre ce qu’il leur arrivait, les deux chasseurs furent éjectés par une force qui venait de sous terre. Heureusement, leur atterrissage fut ralenti par la neige. Alors, devant eux, un monstre aussi grand que 2 fois leur taille leur faisait face. Il avait des crocs de la taille d’une épée, des griffes aiguisées telle une lance, des bras si musclés qu’il pourrait tuer un chasseur d’un seul revers et … au niveau de sa patte gauche, une marque rouge apparaissait très distinctement, il avait été blessé par quelque chose de tranchant, de pointu. Le monstre cria et Sylver dû se protéger les oreilles pour ne pas devenir sourd mais le bruit ne semblait pas affecter son camarade qui restait là, sans bouger, debout, face à la bête. Puis, la créature fonça droit sur eux. Doucement, l’homme sorti son arme, c’était une sorte de lance mais différente de celles que connaissait Sylver, elle avait au bout un canon et dessus était accroché une lame, une lame souillée par le sang de ses dernières batailles. L’homme sorti aussi un bouclier en métal aussi grand que lui et le mit en avant, prêt à se protéger. Soudain, un cri retentit dans le sombre désert de neige. Un cri qui résonna dans les oreilles de Sylver. Un cri qui se rapprochait.
Et, tombant du ciel, un monstre deux fois plus grand que le précédent fit son entrée. Ce monstre avait la couleur du désert et semblait avoir subit beaucoup de combats quand au nombre de ses blessures. Il avait une mâchoire puissante, des crocs acérés, des griffes faites pour tuer. Alors, le monstre blessé creusa un tunnel sous la neige si rapidement que le géant ne pu le rattraper et commença à creuser lui aussi pour essayer de retrouver sa proie, en vain. L’homme dit alors à Sylver de rester à l’arrière. Il lui obéit et se réfugia derrière un rocher, dégainant quand même son arc. Alors, d’un pas décidé et sûr de lui, l’homme s’avança vers le monstre qui se tourna vers sa nouvelle proie, prêt à bondir. La créature se baissa et, aussi vif que l’éclair, fonça sur le chasseur. Ses puissantes pattes avant qui lui permettaient d’avancer aussi rapidement écrasaient sauvagement la neige qui lui servait d’appui et, soudain, il sauta sur sa victime qui esquiva son attaque en sautant sur le côté. Le chasseur se tourna vers le monstre et lui trancha l’aile gauche d’un coup rapide et précis. La bête poussa un cri de douleur et sauta en arrière. Ses yeux étaient devenus rouges, ils étaient remplis de sang. On voyait à présent toutes ses veines présentent sous sa carapace. On arrivait à distinguer le parcours de son sang qui le rendait plus féroce, plus fort. Tout à coup, il fonça sur l’homme qui planta son bouclier par terre pour l’aider à se protéger mais cela ne suffit pas, le chasseur fut éjectée à plusieurs mètres tellement le monstre était puissant. Quand il se releva, il vit le monstre qui s’était arrêté devant lui et qu’il se rapprochait petit à petit vers sa cible principale. Alors, Sylver prit son arc ainsi qu’une flèche qu’il posa sur son arc. Il banda l’arme d’une telle force que la flèche qui partit en direction du monstre lui transperça sa carapace d’une facilité incroyable. Le monstre fit alors un tour sur lui-même et alla écraser le pauvre chasseur. Tout deux roulèrent dans la neige et la pente devenait de plus en plus rude. Sylver courut le plus vite possible pour aller voir ce qu’il se passait mais il était trop tard.
Ils avaient disparus dans la brume qui commençait à arriver. Au loin, on entendait le cri du wyvern qui résonna dans le cœur de Sylver. Il venait de perdre son seul ami, son sauveur. Alors, la larme à l’œil, il rentra dans la direction où ils allaient avant cette affreuse bataille. Au bout de plusieurs heures de marche, il arriva enfin au village de Pokke et alla raconter toute son histoire au chef du village qui lui offrit une maison en guise de bienvenue car il y avait peu de chasseurs à Pokke. Un dénommé tigrex en avait décimé une grande partie. Quand Sylver su ça, il jura de venger son ami, quand le moment sera venu.
C’était par un temps nuageux, dans les montagnes enneigées de Furahiya, une tempête de neige s’était levée. Un chasseur marchait dans la neige, seul, à la recherche d’une quelconque caverne ou abri pouvant le protéger de ce froid extrême. Il portait une armure épaisse, d’une couleur azure, il y avait des sortes d’ailes sur ses épaules. Des piques sortaient de son casque qui se prolongeait vers l’arrière. Cela faisait un moment qu’il marchait comme ça. Soudain, il aperçut quelque chose, une forme sombre dans la neige, il s’approcha d’elle, prudemment et ….
Il découvrit que cette forme n’était pas celle d’un monstre, ou d’un rocher, mais c’était celle d’un homme, un chasseur plus précisément car il y avait une arme à côté de lui, une arme fine et longue. L’extrémité des deux bouts de l’arme était reliée par une corde aussi fine qu’une toile d’araignée et aussi solide que du métal. Le chasseur prit l’arme et s’approcha de l’homme inconscient. Puis, chercha une grotte, il en trouva une qui ne se trouvait qu’à quelques pas d’ici. Alors il emmena l’homme dans la grotte. Ils restèrent là, à attendre que la tempête se finisse. Au bout de plusieurs heures, la tempête n’était pas terminée mais l’homme se réveilla. Le chasseur s’avança vers lui et lui dit qu’il n’avait rien à craindre de lui et qu’il l’avait sauvé de la tempête. L’homme, fatigué, le remercia d’une voix faible. Le chasseur lui demanda comment il s’appelait et d’où venait-il. Il lui répondit qu’il ne savait pas d’où il venait, il ne se souvenait plus que de son nom : Sylver.
L’homme lui raconta qu’il l’avait trouvé dans la neige, inconscient et lui montra son arc. Sylver le prit et remercia encore une fois son sauveur qui lui répondit qu’ils n’étaient pas encore sauvés, il fallait encore que la tempête se calme et qu’ils ne fassent pas de mauvaises rencontres pendant le retour au village de Pokke.
Quand la tempête fut finie, les deux hommes sortirent de leur cachette et commencèrent leur retour à Pokke. Plusieurs heures sont passées, et nos deux hommes continuent à marcher, inexorablement. Soudain, le sol commença à trembler et, sans comprendre ce qu’il leur arrivait, les deux chasseurs furent éjectés par une force qui venait de sous terre. Heureusement, leur atterrissage fut ralenti par la neige. Alors, devant eux, un monstre aussi grand que 2 fois leur taille leur faisait face. Il avait des crocs de la taille d’une épée, des griffes aiguisées telle une lance, des bras si musclés qu’il pourrait tuer un chasseur d’un seul revers et … au niveau de sa patte gauche, une marque rouge apparaissait très distinctement, il avait été blessé par quelque chose de tranchant, de pointu. Le monstre cria et Sylver dû se protéger les oreilles pour ne pas devenir sourd mais le bruit ne semblait pas affecter son camarade qui restait là, sans bouger, debout, face à la bête. Puis, la créature fonça droit sur eux. Doucement, l’homme sorti son arme, c’était une sorte de lance mais différente de celles que connaissait Sylver, elle avait au bout un canon et dessus était accroché une lame, une lame souillée par le sang de ses dernières batailles. L’homme sorti aussi un bouclier en métal aussi grand que lui et le mit en avant, prêt à se protéger. Soudain, un cri retentit dans le sombre désert de neige. Un cri qui résonna dans les oreilles de Sylver. Un cri qui se rapprochait.
Et, tombant du ciel, un monstre deux fois plus grand que le précédent fit son entrée. Ce monstre avait la couleur du désert et semblait avoir subit beaucoup de combats quand au nombre de ses blessures. Il avait une mâchoire puissante, des crocs acérés, des griffes faites pour tuer. Alors, le monstre blessé creusa un tunnel sous la neige si rapidement que le géant ne pu le rattraper et commença à creuser lui aussi pour essayer de retrouver sa proie, en vain. L’homme dit alors à Sylver de rester à l’arrière. Il lui obéit et se réfugia derrière un rocher, dégainant quand même son arc. Alors, d’un pas décidé et sûr de lui, l’homme s’avança vers le monstre qui se tourna vers sa nouvelle proie, prêt à bondir. La créature se baissa et, aussi vif que l’éclair, fonça sur le chasseur. Ses puissantes pattes avant qui lui permettaient d’avancer aussi rapidement écrasaient sauvagement la neige qui lui servait d’appui et, soudain, il sauta sur sa victime qui esquiva son attaque en sautant sur le côté. Le chasseur se tourna vers le monstre et lui trancha l’aile gauche d’un coup rapide et précis. La bête poussa un cri de douleur et sauta en arrière. Ses yeux étaient devenus rouges, ils étaient remplis de sang. On voyait à présent toutes ses veines présentent sous sa carapace. On arrivait à distinguer le parcours de son sang qui le rendait plus féroce, plus fort. Tout à coup, il fonça sur l’homme qui planta son bouclier par terre pour l’aider à se protéger mais cela ne suffit pas, le chasseur fut éjectée à plusieurs mètres tellement le monstre était puissant. Quand il se releva, il vit le monstre qui s’était arrêté devant lui et qu’il se rapprochait petit à petit vers sa cible principale. Alors, Sylver prit son arc ainsi qu’une flèche qu’il posa sur son arc. Il banda l’arme d’une telle force que la flèche qui partit en direction du monstre lui transperça sa carapace d’une facilité incroyable. Le monstre fit alors un tour sur lui-même et alla écraser le pauvre chasseur. Tout deux roulèrent dans la neige et la pente devenait de plus en plus rude. Sylver courut le plus vite possible pour aller voir ce qu’il se passait mais il était trop tard.
Ils avaient disparus dans la brume qui commençait à arriver. Au loin, on entendait le cri du wyvern qui résonna dans le cœur de Sylver. Il venait de perdre son seul ami, son sauveur. Alors, la larme à l’œil, il rentra dans la direction où ils allaient avant cette affreuse bataille. Au bout de plusieurs heures de marche, il arriva enfin au village de Pokke et alla raconter toute son histoire au chef du village qui lui offrit une maison en guise de bienvenue car il y avait peu de chasseurs à Pokke. Un dénommé tigrex en avait décimé une grande partie. Quand Sylver su ça, il jura de venger son ami, quand le moment sera venu.
Ceanataur- Membre de platine
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Re: Une vie de chasseur
Trés bien! mais perfectible en utilisant un vocabulaire plus poussé et en evitant les repetitions
encore bravo!
encore bravo!
Docteur Poisson- Membre de platine
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE I. 1 : Une révélation imposante
C’était un matin, il faisait froid, Kyoshiro venait de devenir chasseur. Quelqu’un frappa à sa porte, c’était le chef du village. Il lui demanda s’il pouvait s’occuper d ‘un monstre car tous les autres chasseurs étaient déjà partis en quête, un certain Bulldrome qui s’attaquait aux convois de marchandises et qui rendait donc le village isolé des villes. Le jeune chasseur accepta et sans plus attendre, s’équipa pour sa nouvelle mission. Il s’installa dans sa cuisine et demanda au chat de lui préparer un repas. Il choisit de prendre du potiron ainsi que des restes de viandes pour ne pas manquer de force pendant le dur combat qui l’attendait. Ainsi, il partit, le ventre plein, pour sa première quête contre le géant des montagnes.
Arrivé dans les montagnes enneigées, il chercha un endroit pour tenter de repérer l’animal. Il grimpa alors avec peine une falaise. Arrivé au sommet, il s’effondra de fatigue. Il se releva au bout de quelques minutes pour continuer sa quête de chasse. De là haut il pouvait voir toute la vallée qui s’étendait à ses pieds. Il arrivait à distinguer des formes sombres qui semblaient se déplacer. Il prit donc ses jumelles pour mieux observer la scène et vit un troupeau d’antekas, de dociles herbivores portant une magnifique ramure dorée par le soleil. C’était la période des amours, deux mâles se battaient pour conquérir le cœur d’une femelle. Soudain, notre chasseur entendit un cri, un cri qui se rapprochait, ce n’était pas un cri de monstre, c’était plutôt un appel de chasseur. Se concentrant, Kyoshiro tentait de savoir d’où venait le cri, il se retourna et …
Face à lui se trouvait une paire de défenses si grandes qu’elles pouvaient détruire quiconque s’opposait à elles, un groin imposant, une longue crinière argentée digne des plus grands monstres, des pattes massives pour supporter un corps trapu et imposant, pour que la charge soit plus forte, violente, ou tout simplement rapide. Le jeune chasseur restait là, sans bouger, comme s’il attendait quelque chose, soudain, il comprit qu’il était devenu sa proie, que les rôles avaient été inversés. Alors il se leva et, sans trop réfléchir, se jeta de la falaise où il se trouvait. Et d’un coup de maître, il s’accrocha au rebord du précipice pour se balancer et atterrir sur une plate-forme creusée dans la montagne. Ici, il se prépara pour son combat.
Il sortit alors de la grotte et grimpa sur le lierre qui se trouvait près de la caverne, arrivé en haut de la falaise, il pu mieux observer son agresseur, il le contempla en cherchant la moindre faille à sa puissance, enfin, il la trouva. Il se jeta alors sur le monstre, armé de son épée et protégé par son armure. L’animal l’avait vu et se retourna violemment pour envoyer le combattant à terre. Il ne lui laissa pas une seconde de répit et fonça en sa direction. Kyoshiro eut juste le temps d’effectuer une roulade pour esquiver la charge dévastatrice du bulldrome. En un rien de temps, il se releva et se tourna vers son attaquant, qui chargea de nouveau, alors le chasseur se protégea grâce à son bouclier sans réfléchir. Il avait arrêté la charge de la créature qui l’avait juste repoussé de quelques mètres, c’était sûrement dû à son armure giaprey qui lui offrait une bonne garde. Le chasseur avait quand même était secoué et commencé à voir flou. L’animal chargea de plus belle, comprenant que le chasseur s’affaiblissait. Arrivé à quelques mètres de sa cible, un appel se fit retentir et un bruit de corde mit fin à ce cri. Une flèche aussi tranchante que pointue se dirigea alors sur la pauvre bête, prête à toucher sa cible. Soudain, instinctivement, le monstre esquiva la flèche qui vint trancher son oreille gauche. La créature ne s’arrêta pas pour autant et continua son chemin. Heureusement, le jeune chasseur put encore arrêter sa charge car la bête avait ralenti quelques instants, pour se tourner vers sa nouvelle proie …
C’était aussi un jeune chasseur mais il paraissait légèrement plus vieux que Kyoshiro, il portait un arc majestueux orné de pointes et de poulies destinées à rendre l’arme plus contrôlable et simple à utiliser pour tuer plus rapidement sa cible. On n’arrivait pas à distinguer son armure tellement elle reflétait la lumière du soleil mais on pouvait apercevoir une petite jumelle sur la visière de son casque pour améliorer la précision de l’arc et une protection sur tout le bras gauche pour protéger cette partie du corps qui lui sert à tirer. Privé de temps, le chasseur ne put éviter l’attaque et tira une flèche en dernier recours. La flèche toucha le sabot du monstre mais ne l’arrêta en aucun cas. Le choc fut tel que le chasseur fut éjecté en arrière d’une force incroyable et atterrit quelques mètres plus loin, la bête s’approcha alors du chasseur, le prit dans ses défenses, le souleva et l’envoya voler par-dessus une colline. Kyoshiro, la haine en main et la rage de vaincre fonça sur la créature. C’était peut être déjà trop tard mais il se devait de tout tenter. Arrivé près du monstre il sauta et planta son épée dans sa croupe. Le bulldrome grogna de douleur et donna un violent coup au combattant qui s’étala par terre pour se relever aussi rapidement qu’il était tombé. Un liquide rouge sortait de sa bouche et allait accompagner le sang versé par la bête qui tremblait de douleur. Enfin, elle s’enfuit et partit aussi rapidement que si elle chargeait, laissant une trace rouge sur la neige blanche. Alors le jeune chasseur courut pour voir ce qu’il restait du valeureux inconnu. Arrivé à l’endroit où il l’avait vu tombé, une sueur glacée le refroidit encore plus que la neige elle-même, il resta là, sans faire le moindre geste, face à un ravin caché par les brumes. Il jura de venger son camarade et revint sur les lieux du crime mais remarqua que quelque chose avait changé, il n’y avait plus de trace, tout était blanc, la neige avait recouvert toute l’aide dont il disposait pour retrouver le monstre. Mais heureusement, grâce à son équipement équipé d’un tout nouveau moyen de pistage, il pouvait suivre la trace du monstre. Grâce à son casque, il pouvait entendre le moindre cri, grâce à ses gants, il pouvait mieux repérer les empreintes dans la neige, grâce à son armure, il pouvait chasser ce monstre. Il se lança alors à sa poursuite, cherchant le moindre grognement, le moindre indice pouvant l’aider dans sa traque. Enfin, il aperçut des traces de pas accompagnées d’une traînée de sang près d’une grotte. Il se rapprocha de sa découverte et vit la bête, elle était là, allongée par terre, à demi morte. Il dégaina son épée et sortit son bouclier puis se rapprocha de sa victime. Soudain, d’un coup de défense bien calculé, le monstre repoussa Kyoshiro qui recula de quelques pas, légèrement touché. Le bulldrome se releva alors et se tourna vers son meurtrier, l’œil gauche rouge de sang. Une goutte de sueur coulait sur la joue du traqueur. Une tension incomparable se faisait sentir dans la grotte, une peur incroyable immobilisait le chasseur tandis qu’un immense effroi empêchait le monstre de bouger. Alors, le jeune chasseur fonça sur la bête, accompagné d’un cri qui lui sortait du cœur et qui pétrifia de peur la créature. Il prit son épée à deux mains, leva le coup et trancha la gorge du monstre qui s’effondra par terre, tué sur le coup. Kyoshiro posa alors son épée et commença à dépecer le cadavre. Il ne prit que les défenses et l’œil rouge de la créature puis s’en alla. Rentré à son village, il alla voir le chef qui ne doutait pas de sa victoire face au bulldrome et qui le félicita. Le valeureux vainqueur rentra alors chez lui où il s’effondra sur son lit. Puis, il sortit une feuille de papier de sa poche et la lit, c’était une carte de guilde venant d’un grand chasseur car elle était dorée. Il ne lut que la première page où il y avait marqué en haut : « Héros ultime de Pokke », ainsi, son sauveur était un héros, il continua de lire et identifia au milieu de la page un nom, un nom qu’il allait garder en mémoire encore longtemps, Sylver
C’était un matin, il faisait froid, Kyoshiro venait de devenir chasseur. Quelqu’un frappa à sa porte, c’était le chef du village. Il lui demanda s’il pouvait s’occuper d ‘un monstre car tous les autres chasseurs étaient déjà partis en quête, un certain Bulldrome qui s’attaquait aux convois de marchandises et qui rendait donc le village isolé des villes. Le jeune chasseur accepta et sans plus attendre, s’équipa pour sa nouvelle mission. Il s’installa dans sa cuisine et demanda au chat de lui préparer un repas. Il choisit de prendre du potiron ainsi que des restes de viandes pour ne pas manquer de force pendant le dur combat qui l’attendait. Ainsi, il partit, le ventre plein, pour sa première quête contre le géant des montagnes.
Arrivé dans les montagnes enneigées, il chercha un endroit pour tenter de repérer l’animal. Il grimpa alors avec peine une falaise. Arrivé au sommet, il s’effondra de fatigue. Il se releva au bout de quelques minutes pour continuer sa quête de chasse. De là haut il pouvait voir toute la vallée qui s’étendait à ses pieds. Il arrivait à distinguer des formes sombres qui semblaient se déplacer. Il prit donc ses jumelles pour mieux observer la scène et vit un troupeau d’antekas, de dociles herbivores portant une magnifique ramure dorée par le soleil. C’était la période des amours, deux mâles se battaient pour conquérir le cœur d’une femelle. Soudain, notre chasseur entendit un cri, un cri qui se rapprochait, ce n’était pas un cri de monstre, c’était plutôt un appel de chasseur. Se concentrant, Kyoshiro tentait de savoir d’où venait le cri, il se retourna et …
Face à lui se trouvait une paire de défenses si grandes qu’elles pouvaient détruire quiconque s’opposait à elles, un groin imposant, une longue crinière argentée digne des plus grands monstres, des pattes massives pour supporter un corps trapu et imposant, pour que la charge soit plus forte, violente, ou tout simplement rapide. Le jeune chasseur restait là, sans bouger, comme s’il attendait quelque chose, soudain, il comprit qu’il était devenu sa proie, que les rôles avaient été inversés. Alors il se leva et, sans trop réfléchir, se jeta de la falaise où il se trouvait. Et d’un coup de maître, il s’accrocha au rebord du précipice pour se balancer et atterrir sur une plate-forme creusée dans la montagne. Ici, il se prépara pour son combat.
Il sortit alors de la grotte et grimpa sur le lierre qui se trouvait près de la caverne, arrivé en haut de la falaise, il pu mieux observer son agresseur, il le contempla en cherchant la moindre faille à sa puissance, enfin, il la trouva. Il se jeta alors sur le monstre, armé de son épée et protégé par son armure. L’animal l’avait vu et se retourna violemment pour envoyer le combattant à terre. Il ne lui laissa pas une seconde de répit et fonça en sa direction. Kyoshiro eut juste le temps d’effectuer une roulade pour esquiver la charge dévastatrice du bulldrome. En un rien de temps, il se releva et se tourna vers son attaquant, qui chargea de nouveau, alors le chasseur se protégea grâce à son bouclier sans réfléchir. Il avait arrêté la charge de la créature qui l’avait juste repoussé de quelques mètres, c’était sûrement dû à son armure giaprey qui lui offrait une bonne garde. Le chasseur avait quand même était secoué et commencé à voir flou. L’animal chargea de plus belle, comprenant que le chasseur s’affaiblissait. Arrivé à quelques mètres de sa cible, un appel se fit retentir et un bruit de corde mit fin à ce cri. Une flèche aussi tranchante que pointue se dirigea alors sur la pauvre bête, prête à toucher sa cible. Soudain, instinctivement, le monstre esquiva la flèche qui vint trancher son oreille gauche. La créature ne s’arrêta pas pour autant et continua son chemin. Heureusement, le jeune chasseur put encore arrêter sa charge car la bête avait ralenti quelques instants, pour se tourner vers sa nouvelle proie …
C’était aussi un jeune chasseur mais il paraissait légèrement plus vieux que Kyoshiro, il portait un arc majestueux orné de pointes et de poulies destinées à rendre l’arme plus contrôlable et simple à utiliser pour tuer plus rapidement sa cible. On n’arrivait pas à distinguer son armure tellement elle reflétait la lumière du soleil mais on pouvait apercevoir une petite jumelle sur la visière de son casque pour améliorer la précision de l’arc et une protection sur tout le bras gauche pour protéger cette partie du corps qui lui sert à tirer. Privé de temps, le chasseur ne put éviter l’attaque et tira une flèche en dernier recours. La flèche toucha le sabot du monstre mais ne l’arrêta en aucun cas. Le choc fut tel que le chasseur fut éjecté en arrière d’une force incroyable et atterrit quelques mètres plus loin, la bête s’approcha alors du chasseur, le prit dans ses défenses, le souleva et l’envoya voler par-dessus une colline. Kyoshiro, la haine en main et la rage de vaincre fonça sur la créature. C’était peut être déjà trop tard mais il se devait de tout tenter. Arrivé près du monstre il sauta et planta son épée dans sa croupe. Le bulldrome grogna de douleur et donna un violent coup au combattant qui s’étala par terre pour se relever aussi rapidement qu’il était tombé. Un liquide rouge sortait de sa bouche et allait accompagner le sang versé par la bête qui tremblait de douleur. Enfin, elle s’enfuit et partit aussi rapidement que si elle chargeait, laissant une trace rouge sur la neige blanche. Alors le jeune chasseur courut pour voir ce qu’il restait du valeureux inconnu. Arrivé à l’endroit où il l’avait vu tombé, une sueur glacée le refroidit encore plus que la neige elle-même, il resta là, sans faire le moindre geste, face à un ravin caché par les brumes. Il jura de venger son camarade et revint sur les lieux du crime mais remarqua que quelque chose avait changé, il n’y avait plus de trace, tout était blanc, la neige avait recouvert toute l’aide dont il disposait pour retrouver le monstre. Mais heureusement, grâce à son équipement équipé d’un tout nouveau moyen de pistage, il pouvait suivre la trace du monstre. Grâce à son casque, il pouvait entendre le moindre cri, grâce à ses gants, il pouvait mieux repérer les empreintes dans la neige, grâce à son armure, il pouvait chasser ce monstre. Il se lança alors à sa poursuite, cherchant le moindre grognement, le moindre indice pouvant l’aider dans sa traque. Enfin, il aperçut des traces de pas accompagnées d’une traînée de sang près d’une grotte. Il se rapprocha de sa découverte et vit la bête, elle était là, allongée par terre, à demi morte. Il dégaina son épée et sortit son bouclier puis se rapprocha de sa victime. Soudain, d’un coup de défense bien calculé, le monstre repoussa Kyoshiro qui recula de quelques pas, légèrement touché. Le bulldrome se releva alors et se tourna vers son meurtrier, l’œil gauche rouge de sang. Une goutte de sueur coulait sur la joue du traqueur. Une tension incomparable se faisait sentir dans la grotte, une peur incroyable immobilisait le chasseur tandis qu’un immense effroi empêchait le monstre de bouger. Alors, le jeune chasseur fonça sur la bête, accompagné d’un cri qui lui sortait du cœur et qui pétrifia de peur la créature. Il prit son épée à deux mains, leva le coup et trancha la gorge du monstre qui s’effondra par terre, tué sur le coup. Kyoshiro posa alors son épée et commença à dépecer le cadavre. Il ne prit que les défenses et l’œil rouge de la créature puis s’en alla. Rentré à son village, il alla voir le chef qui ne doutait pas de sa victoire face au bulldrome et qui le félicita. Le valeureux vainqueur rentra alors chez lui où il s’effondra sur son lit. Puis, il sortit une feuille de papier de sa poche et la lit, c’était une carte de guilde venant d’un grand chasseur car elle était dorée. Il ne lut que la première page où il y avait marqué en haut : « Héros ultime de Pokke », ainsi, son sauveur était un héros, il continua de lire et identifia au milieu de la page un nom, un nom qu’il allait garder en mémoire encore longtemps, Sylver
Dernière édition par Ceanataur le Dim 14 Fév 2010 - 16:37, édité 1 fois
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II.1 : La volonté représente tout
Ainsi, il était fait pour se battre, il avait réussi son premier défi et allait en continuer d’autres. Ce n’était que le début.
Le lendemain matin, il fut réveillé par des cris, ce n’était pas des cris de monstres, mais plutôt des plaintes, des pleurs d’une personne humaine, féminine. Il se leva, s’habilla, et alla voir. C’était une femme qui pleurait et demandait de l’aide. Il arriva devant elle et lui demanda ce qu’il se passait. Elle lui dit que c’était son mari et son fils, ils étaient partis chasser l’anteka dans les montagnes enneigées il y a une semaine et ils ne sont toujours pas revenus. Comprenant sa souffrance de perdre ses proches, il lui dit qu’il fera tout pour retrouver sa famille. La femme le remercia amplement et lui montra sur une carte où ils étaient partis chasser. David prit la carte et rentra chez lui, il s’équipa pour cette nouvelle mission et partit donc pour les montagnes enneigées. Mais il revint au village au bout de quelques secondes, il avait trop faim. Il demanda alors à la malheureuse si elle n’avait pas quelque chose à manger. Elle lui répondit que non mais lui donna une broche portable pour qu’il puisse cuire de la viande. Le chasseur la remercia et repartit donc pour les montagnes enneigées.
Arrivé à destination, il regarda sa carte, se tourna, regarda à nouveau sa carte, puis contempla le paysage. La seule chose visible qu’il aperçut fut une petite créature de la taille d’un mosswine. Il se rapprocha d’elle pour remarquer que ce n’était pas un mosswine. Son sourire commença alors à devenir une grimace quand il comprit que ce monstre n’était pas docile et qu’il commençait à grogner. Alors le monstre hurla comme pour appeler sa meute. D’instinct, le chasseur lui planta l’épée dans la tête et regarda le corps inanimé du monstre. C’était un monstre de la famille des primatius, blanc comme la neige, avec deux canines légèrement plus grosses au niveau de la mâchoire supérieure, sûrement un blango. Il le dépeça et prit sa chair pour la faire cuire. Malheureusement, le vent l’empêchait de pouvoir allumer sa broche avec les cailloux qu’il trouvait par terre. Il se dirigea alors vers une petite grotte pour être à l’abri du vent et de toute attaque de monstre pendant qu’il faisait cuire sa viande. Arrivé à l’intérieur, il remarqua que la grotte n’était pas aussi petite que ça, elle était même immense. Il commença donc à faire cuire sa viande, puis, à la vue du changement de couleur de la viande, il la retira de sa broche. Il avait réussi à préparer une bonne viande cuite à point. La délicieuse odeur qu’elle dégageait commençait à le faire saliver. Il mangea avec appétit et reprit rapidement des forces pour continuer sa recherche. Sans trop savoir pourquoi, il s’enfonça dans la grotte.
Il arriva près d’un gouffre et contempla ce merveilleux paysage. Des cristaux de neiges tombaient d’une fissure au dessus de lui, la lumière du soleil illuminait les stalagmites composées de glaces, de légers bruits de chocs entre épées laissait penser que c’était des stalactites qui tombait pour s’écraser plus bas. C’était magnifique. Soudain, un cri interrompit ce moment de bonheur. Un cri à vous glacer le sang. Il semblait provenir du fond de la caverne. David continua alors son chemin, mais dans la direction du cri, pour savoir d’où est-ce qu’il provenait. Il arriva devant un nid rempli d’œufs situé sur un tronc d’arbre. Il se rapprocha et contempla sa découverte. Il entendit ensuite un gémissement. Il se dirigea vers ce bruit et trouva un homme grièvement blessé. Il essaya de savoir comment ce pauvre chasseur avait pu se retrouver dans cette situation. L’homme lui dit seulement un mot, un mot qui pétrifia David de peur. Il lui dit de fuir et succomba à ses blessures en laissant tomber un médaillon par terre que le chasseur ramassa. A l’intérieur se trouvait une photo de femme, et il reconnu celle qui lui avait demandé de l’aide. Alors, choqué par cette découverte, notre jeune chasseur continua sa recherche, maintenant il ne lui restait plus qu’une seule personne à retrouver. Au bout de plusieurs heures de marches, il sentait qu’il se rapprochait de son but, quand, soudain, il eu l’impression d’être suivi. Il s’arrêta net puis se retourna, il n’y avait personne. Il continua donc son chemin mais sentait toujours une présence derrière lui. Il avait peur et commençait à trembler quand soudain, dans un moment angoissant et terrifiant, il entendit un bruit. C’était un rocher qui venait de tomber par terre. Le chasseur se retourna alors et découvrit une créature ignoble face à lui. Ce monstre n’était pas doté d’yeux mais sûrement d’un odorat très développé, il possédait deux ailes ainsi qu’une queue qui lui servait à s’accrocher au plafond de la grotte. Son coup était assez extensible pour qu’il puisse attaquer tout en restant accroché et protégé de toutes attaques. De la bave coulait de sa gueule et sa langue essuyait ses dents aiguisées comme des couteaux tâchés de sang.
Alors le chasseur donna un coup de poing dans la gueule de la bête et sortit immédiatement son épée. D’une force sans pareil, il planta son épée dans la gueule béante de la créature qui tomba, déstabilisée. Le chasseur se lança alors sur le monstre sans lui laisser un moment de répit, mais celui-ci ne lui en laissa pas un non plus et projetant sa gueule vers sa proie, il attrapa le pauvre chasseur pour le secouer dans tous les sens. Perdant connaissance, David laissa tomber son épée qui tomba dans un gouffre. A ce moment là, la bête commença à l’avaler. Alors, dans un dernier espoir, le chasseur planta son couteau dans la gorge de la créature et lui ouvrit son cou. Malheureusement, il se blessa lui aussi dans cette tentative et se tailla la jambe. Soudain, la tête qui pendait faiblement, le monstre cria et perçât les tympans du chasseur qui perdit connaissance sous le choc.
Quelques heures plus tard, David se réveilla avec un terrible mal de tête, trempant dans son sang et celui de la créature. Il se releva non sans mal et regarda autour de lui, il n’y a avait plus rien, la bête avait du partir. Alors il continua sa quête et s’engouffra dans un tunnel. Il tombait parfois, à bout de force, mais se relevait toujours, d’une volonté dure comme l’acier. Il titubait quand il avançait et avait l’œil droit à moitié fermé. Il arriva enfin au bout du tunnel et découvrit une immense étendue sombre, la lumière avait du mal à éclairer ce terrain.
David s’avança alors et revit le monstre qui l’avait attaqué. Cette fois-ci, la créature s’attaquait à autre chose. Le chasseur n’arrivait pas à voir ce que c’était tellement l’épuisement l’emportait mais d’instinct, il se rapprocha de la bête qui s’arrêta nette, reniflant l’air, elle avait sentit sa présence. Elle se tourna donc et s’avança vers lui. Le chasseur n’avait plus le réflexe de sortir une arme et laissa la créature se rapprocher de lui. Soudain, elle s’arrêta, planta sa queue au sol telle une ventouse et leva sa tête. Alors David sursauta, il sentit qu’elle ne faisait pas comme d’habitude. Le monstre baissa donc sa tête et cracha une boule d’électricité qu’il avait puisée dans le sol grâce à sa queue. La boule se rapprochait du chasseur, qui ne bougeait pas, trop fatigué. Au dernier moment, l’homme sauta sur le côté pour éviter cette attaque et s’étala par terre, mort de fatigue. La créature se rapprocha alors de lui, pensant qu’elle l’avait touché. Arrivé tout près de lui, elle tendit son cou pour l’attraper. D’un geste incroyable, il roula sous elle et se releva, son couteau à la main. Alors la bête planta rapidement sa queue au sol, comme pour sa dernière attaque et un bouclier d’électricité enveloppa tout son corps. Heureusement, notre chasseur avait plongé pour éviter cette attaque. Il se releva et attendit que la créature finisse de se protéger. Il commençait à se fatiguer énormément, il trébuchait tout seul de temps en temps, attendant que ce bouclier disparaisse. Soudain, la créature releva sa queue et le bouclier disparut. Alors, la larme à l’œil, criant de douleur, le chasseur fonça sous le monstre et réussit à l’éventrer avant qu’il ne puisse s’échapper. Tous les organes de la créature tombèrent de son ventre et s’aplatirent au sol. Après une dernière inspiration, le chasseur s’écrasa à son tour par terre.
Quand il se réveilla, il était toujours dans la grotte mais il n’était plus seul. Un jeune homme un peu plus jeune que lui était à ses côtés. Le gamin lui expliqua qu’il l’avait sauvé en lui pansant sa plaie et lui donnant une potion antique, un médicament vieux de plusieurs millénaires qui soignait toutes les blessures et empêcher la faim de se faire ressentir pendant longtemps. Le jeune homme lui devait bien ça car sans le chasseur, il risquait de mourir lui aussi sous l’attaque du monstre. Quelques temps après, ils décidèrent de rentrer au village. Arrivés là-bas, le gamin courut vers sa mère, les larmes aux yeux. La femme vint voir le chasseur et le remercia, puis l’invita chez elle. La joie et la peine de cette femme rendaient le chasseur mal à l’aise mais elle lui dit de se détendre et lui offrit un grand sac de pièces d’or en guise de remerciement car elle venait d’une famille très riche. Le chasseur la remercia à son tour et lui dit qu’il n’allait pas la déranger plus longtemps puis partit. Arrivé chez lui, il ressortit sa vieille épée et alla à l’armurerie du village. Il présenta son sac de pièces d’or et demanda à armurier s’il pouvait confectionner une armure digne de lui et améliorer son épée. Quelque temps après, David revint à l’armurerie pour récupérer ses équipements, l’armurier lui donna une nouvelle épée avec des reflets rouges ornée de crocs dorés ainsi qu’une armure typique des grands chasseurs. Retournant chez lui, il fut interpellé par le chef du village qui lui demanda si il était occupé ces temps-ci, et lui proposa une quête contre un carapaceon géant dans les marais, le chasseur lui répondit qu’il s’occuperait de cela plus tard, car il devait récupérer de son combat contre le monstre des cavernes. Ainsi il alla chez lui et s’endormit jusqu’à une prochaine aventure.
Ainsi, il était fait pour se battre, il avait réussi son premier défi et allait en continuer d’autres. Ce n’était que le début.
Le lendemain matin, il fut réveillé par des cris, ce n’était pas des cris de monstres, mais plutôt des plaintes, des pleurs d’une personne humaine, féminine. Il se leva, s’habilla, et alla voir. C’était une femme qui pleurait et demandait de l’aide. Il arriva devant elle et lui demanda ce qu’il se passait. Elle lui dit que c’était son mari et son fils, ils étaient partis chasser l’anteka dans les montagnes enneigées il y a une semaine et ils ne sont toujours pas revenus. Comprenant sa souffrance de perdre ses proches, il lui dit qu’il fera tout pour retrouver sa famille. La femme le remercia amplement et lui montra sur une carte où ils étaient partis chasser. David prit la carte et rentra chez lui, il s’équipa pour cette nouvelle mission et partit donc pour les montagnes enneigées. Mais il revint au village au bout de quelques secondes, il avait trop faim. Il demanda alors à la malheureuse si elle n’avait pas quelque chose à manger. Elle lui répondit que non mais lui donna une broche portable pour qu’il puisse cuire de la viande. Le chasseur la remercia et repartit donc pour les montagnes enneigées.
Arrivé à destination, il regarda sa carte, se tourna, regarda à nouveau sa carte, puis contempla le paysage. La seule chose visible qu’il aperçut fut une petite créature de la taille d’un mosswine. Il se rapprocha d’elle pour remarquer que ce n’était pas un mosswine. Son sourire commença alors à devenir une grimace quand il comprit que ce monstre n’était pas docile et qu’il commençait à grogner. Alors le monstre hurla comme pour appeler sa meute. D’instinct, le chasseur lui planta l’épée dans la tête et regarda le corps inanimé du monstre. C’était un monstre de la famille des primatius, blanc comme la neige, avec deux canines légèrement plus grosses au niveau de la mâchoire supérieure, sûrement un blango. Il le dépeça et prit sa chair pour la faire cuire. Malheureusement, le vent l’empêchait de pouvoir allumer sa broche avec les cailloux qu’il trouvait par terre. Il se dirigea alors vers une petite grotte pour être à l’abri du vent et de toute attaque de monstre pendant qu’il faisait cuire sa viande. Arrivé à l’intérieur, il remarqua que la grotte n’était pas aussi petite que ça, elle était même immense. Il commença donc à faire cuire sa viande, puis, à la vue du changement de couleur de la viande, il la retira de sa broche. Il avait réussi à préparer une bonne viande cuite à point. La délicieuse odeur qu’elle dégageait commençait à le faire saliver. Il mangea avec appétit et reprit rapidement des forces pour continuer sa recherche. Sans trop savoir pourquoi, il s’enfonça dans la grotte.
Il arriva près d’un gouffre et contempla ce merveilleux paysage. Des cristaux de neiges tombaient d’une fissure au dessus de lui, la lumière du soleil illuminait les stalagmites composées de glaces, de légers bruits de chocs entre épées laissait penser que c’était des stalactites qui tombait pour s’écraser plus bas. C’était magnifique. Soudain, un cri interrompit ce moment de bonheur. Un cri à vous glacer le sang. Il semblait provenir du fond de la caverne. David continua alors son chemin, mais dans la direction du cri, pour savoir d’où est-ce qu’il provenait. Il arriva devant un nid rempli d’œufs situé sur un tronc d’arbre. Il se rapprocha et contempla sa découverte. Il entendit ensuite un gémissement. Il se dirigea vers ce bruit et trouva un homme grièvement blessé. Il essaya de savoir comment ce pauvre chasseur avait pu se retrouver dans cette situation. L’homme lui dit seulement un mot, un mot qui pétrifia David de peur. Il lui dit de fuir et succomba à ses blessures en laissant tomber un médaillon par terre que le chasseur ramassa. A l’intérieur se trouvait une photo de femme, et il reconnu celle qui lui avait demandé de l’aide. Alors, choqué par cette découverte, notre jeune chasseur continua sa recherche, maintenant il ne lui restait plus qu’une seule personne à retrouver. Au bout de plusieurs heures de marches, il sentait qu’il se rapprochait de son but, quand, soudain, il eu l’impression d’être suivi. Il s’arrêta net puis se retourna, il n’y avait personne. Il continua donc son chemin mais sentait toujours une présence derrière lui. Il avait peur et commençait à trembler quand soudain, dans un moment angoissant et terrifiant, il entendit un bruit. C’était un rocher qui venait de tomber par terre. Le chasseur se retourna alors et découvrit une créature ignoble face à lui. Ce monstre n’était pas doté d’yeux mais sûrement d’un odorat très développé, il possédait deux ailes ainsi qu’une queue qui lui servait à s’accrocher au plafond de la grotte. Son coup était assez extensible pour qu’il puisse attaquer tout en restant accroché et protégé de toutes attaques. De la bave coulait de sa gueule et sa langue essuyait ses dents aiguisées comme des couteaux tâchés de sang.
Alors le chasseur donna un coup de poing dans la gueule de la bête et sortit immédiatement son épée. D’une force sans pareil, il planta son épée dans la gueule béante de la créature qui tomba, déstabilisée. Le chasseur se lança alors sur le monstre sans lui laisser un moment de répit, mais celui-ci ne lui en laissa pas un non plus et projetant sa gueule vers sa proie, il attrapa le pauvre chasseur pour le secouer dans tous les sens. Perdant connaissance, David laissa tomber son épée qui tomba dans un gouffre. A ce moment là, la bête commença à l’avaler. Alors, dans un dernier espoir, le chasseur planta son couteau dans la gorge de la créature et lui ouvrit son cou. Malheureusement, il se blessa lui aussi dans cette tentative et se tailla la jambe. Soudain, la tête qui pendait faiblement, le monstre cria et perçât les tympans du chasseur qui perdit connaissance sous le choc.
Quelques heures plus tard, David se réveilla avec un terrible mal de tête, trempant dans son sang et celui de la créature. Il se releva non sans mal et regarda autour de lui, il n’y a avait plus rien, la bête avait du partir. Alors il continua sa quête et s’engouffra dans un tunnel. Il tombait parfois, à bout de force, mais se relevait toujours, d’une volonté dure comme l’acier. Il titubait quand il avançait et avait l’œil droit à moitié fermé. Il arriva enfin au bout du tunnel et découvrit une immense étendue sombre, la lumière avait du mal à éclairer ce terrain.
David s’avança alors et revit le monstre qui l’avait attaqué. Cette fois-ci, la créature s’attaquait à autre chose. Le chasseur n’arrivait pas à voir ce que c’était tellement l’épuisement l’emportait mais d’instinct, il se rapprocha de la bête qui s’arrêta nette, reniflant l’air, elle avait sentit sa présence. Elle se tourna donc et s’avança vers lui. Le chasseur n’avait plus le réflexe de sortir une arme et laissa la créature se rapprocher de lui. Soudain, elle s’arrêta, planta sa queue au sol telle une ventouse et leva sa tête. Alors David sursauta, il sentit qu’elle ne faisait pas comme d’habitude. Le monstre baissa donc sa tête et cracha une boule d’électricité qu’il avait puisée dans le sol grâce à sa queue. La boule se rapprochait du chasseur, qui ne bougeait pas, trop fatigué. Au dernier moment, l’homme sauta sur le côté pour éviter cette attaque et s’étala par terre, mort de fatigue. La créature se rapprocha alors de lui, pensant qu’elle l’avait touché. Arrivé tout près de lui, elle tendit son cou pour l’attraper. D’un geste incroyable, il roula sous elle et se releva, son couteau à la main. Alors la bête planta rapidement sa queue au sol, comme pour sa dernière attaque et un bouclier d’électricité enveloppa tout son corps. Heureusement, notre chasseur avait plongé pour éviter cette attaque. Il se releva et attendit que la créature finisse de se protéger. Il commençait à se fatiguer énormément, il trébuchait tout seul de temps en temps, attendant que ce bouclier disparaisse. Soudain, la créature releva sa queue et le bouclier disparut. Alors, la larme à l’œil, criant de douleur, le chasseur fonça sous le monstre et réussit à l’éventrer avant qu’il ne puisse s’échapper. Tous les organes de la créature tombèrent de son ventre et s’aplatirent au sol. Après une dernière inspiration, le chasseur s’écrasa à son tour par terre.
Quand il se réveilla, il était toujours dans la grotte mais il n’était plus seul. Un jeune homme un peu plus jeune que lui était à ses côtés. Le gamin lui expliqua qu’il l’avait sauvé en lui pansant sa plaie et lui donnant une potion antique, un médicament vieux de plusieurs millénaires qui soignait toutes les blessures et empêcher la faim de se faire ressentir pendant longtemps. Le jeune homme lui devait bien ça car sans le chasseur, il risquait de mourir lui aussi sous l’attaque du monstre. Quelques temps après, ils décidèrent de rentrer au village. Arrivés là-bas, le gamin courut vers sa mère, les larmes aux yeux. La femme vint voir le chasseur et le remercia, puis l’invita chez elle. La joie et la peine de cette femme rendaient le chasseur mal à l’aise mais elle lui dit de se détendre et lui offrit un grand sac de pièces d’or en guise de remerciement car elle venait d’une famille très riche. Le chasseur la remercia à son tour et lui dit qu’il n’allait pas la déranger plus longtemps puis partit. Arrivé chez lui, il ressortit sa vieille épée et alla à l’armurerie du village. Il présenta son sac de pièces d’or et demanda à armurier s’il pouvait confectionner une armure digne de lui et améliorer son épée. Quelque temps après, David revint à l’armurerie pour récupérer ses équipements, l’armurier lui donna une nouvelle épée avec des reflets rouges ornée de crocs dorés ainsi qu’une armure typique des grands chasseurs. Retournant chez lui, il fut interpellé par le chef du village qui lui demanda si il était occupé ces temps-ci, et lui proposa une quête contre un carapaceon géant dans les marais, le chasseur lui répondit qu’il s’occuperait de cela plus tard, car il devait récupérer de son combat contre le monstre des cavernes. Ainsi il alla chez lui et s’endormit jusqu’à une prochaine aventure.
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CHAPITRE III.1 : Retour à l’état sauvage
Ayant prouvé sa valeur au combat, Riper continua à s’imposer dans l’art de chasser en chassant des choses toujours plus grosses, dans n’importe quel endroit. Arriva un jour où il dut chasser un Cephadrome, le roi du désert, un nageur toujours à la recherche de nouvelle proie. Cette étrange créature vivait dans les déserts brûlants où le sable était un endroit pratiquement inaccessible. La chaleur qui émanait de ces territoires obligée les chasseurs les plus courageux à éviter les étendues immenses et vides des dunes de sable. Riper était déjà parti depuis plusieurs jours à la recherche du seigneur des sables. Pour l’instant, à part quelques genpreys, il n’avait rencontré personne.
Il marchait depuis plusieurs heures dans le désert. Sous cette armure, il avait tellement chaud que même une pierre-lave n’aurait pas pu le réchauffer plus et qu’un cristal glacé ne tiendrait pas plus de 3 secondes sur lui. Enfin, il aperçut une grotte au loin. Alors, les yeux plein d’espoir, il se dirigea vers elle pour reprendre des forces. Arrivé à mi-chemin, le sol commença à trembler sous ses pieds, puis s’arrêta. Le chasseur n’était pas du tout rassuré et se dépêcha d’avancer vers la grotte le plus vite qu’il pouvait. Heureusement, il l’atteint au bout de seulement quelques minutes. Arrivé près de l’entrée, il s’arrêta, pris d’une interrogation sur ce qui l’attendait à l’intérieur. Mais au bout de quelques temps d’hésitation, il entra dans cette ouverture.
La grotte n’était peuplée que de quelques apceros, des herbivores peu agressifs mais très protecteurs envers leur nid. Le chasseur leva la tête et vit un plusieurs nids derrière les créatures, il se tourna donc et continua son chemin. Il arriva alors à une autre grotte, celle-ci était beaucoup plus sombre mais cela n’empêcha pas Riper de la traverser. Soudain, le chasseur entendit un bruit de pierres qui tombent derrière lui. Il inspira et expira fort doucement puis se tourna doucement. Il n’y avait rien. Alors, à ce moment, il cria si fort que l’on aura dit un cri de monstres. Etant un chasseur, il savait que même si l’on ne voit rien aux alentours, il y a bien quelque chose. Ce cri état destiné à défier le chef de la meute qui le poursuivait depuis quelques temps. Enfin, il arriva. Il était beaucoup plus grand que n’importe quel genprey ordinaire, il portait deux longues canines qui représentaient sa vieillesse, son expérience ainsi que son rang et sa valeur par rapport aux membres du clan qu’il menait. Il portait aussi une immense crête sur le haut de son crâne, l’autre ayant été arrachée, on pourrait penser qu’il la perdit durant un combat pour la vie avec un autre géant des grottes. Le combat allait commencer.
Riper fonça le premier armé de son lourd mais puissant marteau pouvant briser n’importe quel monstre assez fou pour rester devant lui. Avec une aisance sans pareil, le Gendrome évita son attaque en sautant sur le coté. Le chasseur ne perdit pas une seconde, se tourna et lança son marteau vers la bête qui surprise par cette attaque inattendue se prit le marteau dans les jambes. Cette attaque lui brisa une patte et le monstre commençait à boiter fortement. Même sans arme, Riper garda son sang froid et s’avança vers la bête. Celle-ci releva la tête et le regarda d’un air assassin, souffrant de sa blessure. Sa vitesse n’était plus la même mais la douleur qu’elle subissait commencé à la rendre folle. Cela n’arrêta pas pour autant le chasseur qui se rapprochait de plus en plus de sa cible, sûr de son coup. C’est alors que le monstre, d’un coup très précis, donna un violent coup de queue au chasseur qui s’effondra par terre puis se releva, amusé par la faiblesse des attaques de ce monstre et par la solidité de l’armure qu’il portait. Il se rapprocha à nouveau de la bête à moitié inconsciente et lui donna un coup de poing phénoménal qui projeta la créature contre un mur. Le choc fut tel que des rochers tombèrent du haut de la grotte pour aller s’écraser sur son arme.
Quand Riper découvrit son arme détruite, écrasé et ensevelit sous un tas de rochers, il comprit rapidement qu’il allait sûrement laisser sa peau dans ce territoire brûlant. Il vit une image apparaître devant ses yeux, c’était l’image d’un livre, qui s’appelait Apprendre à chasser. En haut il était marqué, un vrai chasseur n’abandonne jamais son arme, au risque de la perdre et périr idiotement. Peut être qu’en fait, il n’était pas fait pour être un chasseur, il resta là, pendant un long moment quand soudain, des crocs lui perforèrent l’épaule, c’était le Gendrome, il n’avait pas encore poussé son dernier cri et n’allait pas laisser cette chance au chasseur. Celui-ci s’effondra et commença à fermer les yeux, doucement.
Soudain, il les ouvrit et prononça ces dernier mots : « Personne ne tue Riper sans son accord ». Il se releva alors et fit face au Gendrome. Alors, dans un dernier espoir il fonça vers le monstre au niveau de ses pattes et le plaqua violemment pour le faire s’effondrer. Une fois au sol, Riper se mit sur lui et commença à le frapper de toutes ses forces jusqu’à le tuer. Epuisé, il retira son armure et s’allongea par terre. Il se sentait comme paralysé, c’était sûrement dû à cette morsure car il paraît que le Gendrome et les Genpreys ont une glande au niveau des canines remplies d’un liquide paralysant. Ainsi, il ferma les yeux, ne bougeant plus, il s’endormit sur la dépouille du monstre. Sans armure, il était à la merci de n’importe quel monstre avide de viandes fraîches.
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CHAPITRE IV. 1 :Une rencontre inattendue
Sylver s’entraînait dur pour arriver à un niveau assez élevé afin de battre ce Tigrex qui avait décimé de nombreux chasseurs ainsi que son ami.
Un beau jour, il partit en direction de la jungle pour une nouvelle quête contre un monstre à la fois étrange et dangereux, il se nommait Congalala. Heureusement, le chasseur s’était documenté sur le monstre qu’il allait devoir affronter bien que les ressources étaient faibles. Ce monstre serait, d’après le livre intitulé : « Tout savoir sur les monstres », un primatius de couleur rose plus grand que la plupart de ses congénères. Il se nourrirait de champignons, et n’aurait été aperçu que par quelques chasseurs qui se seraient perdu dans la jungle.
Ainsi, avec ce peu d’information, il prit donc ses équipements ainsi que de nouvelles flèches et partit.
Arrivé à destination, la pluie commença à s’abattre sur l’étendue verte, les flots de la mer se déferlaient sur la plage mouillée, et un vent frais accompagné de gouttes provoquait une buée non-désirée sur la lunette de visée du chasseur. Malgré ce climat encore inconnu et inexploré, Sylver s’enfonça dans le monstre vert.
Après plusieurs heures de marche à travers bosquets, ronces, marécages et grottes. Après plusieurs heures de marche à fuir, chasser, ou éviter des monstres dont l’existence est encore inconnue ou totalement oubliée. Après plusieurs heures de marche, enfin, il arriva au centre de la forêt, une clairière encore marécageuse s’offrait à lui.
Les rayons de soleil illuminaient la plaine et éblouissaient le chasseur encore sous le choc. Puis la faim repris le dessus et obligea ce dernier à trouver de quoi manger.
Il partit donc en quête de nourriture, il longea la lisière quand soudain, un bruit de pas se fit entendre. Sylver se réfugia derrière une souche d’arbre et observa l’animal, c’était sûrement un wyvern, les pointes situées sur sa queue et son dos laissaient croire qu’il s’agissait d’une Rathian. L’éventuelle femelle du Rathalos, le roi des cieux. Mais cette Rathian été de couleur rose. D’après une certaine légende, il paraitrait que la Rathian change de couleur au fil des âges : Pendant le stade d’adolescent, elle serait rose, puis verte à l’âge adulte. On raconte même qu’il y aurait un troisième stade accompagné d’une couleur lumineuse pour la vieillesse. Après que le monstre fusse parti. Le chasseur reprit sa quête de collecte et continua son chemin.
Arrivé à un étrange endroit où les rayons lumineux éclairaient un seul arbre et où des dizaines de papillons virevoltaient sous ses yeux, il décida d’explorer un peu cette zone. Quand il s’approcha de l’arbre, il entendit un léger cri provenant d’un trou situé derrière l’arbre. Il s’en rapprocha et découvrit un petit homme doué de parole. Il entama la conversation avec lui et Sylver lui raconta son histoire et sa quête. Alors, le petit être sortit un objet de son sac. A première vue, on aurait dit une bombe mais celle-ci était bleue. Il lui dit qu’il en aurait grandement besoin et s’en retourna dans son trou. Alors le chasseur, affamé, reprit son chemin.
Il arriva devant une mare où quelques poissons tels que des Thons, des Arrowanas, et un poisson rouge ressemblant à une perche nageaient gaiment. Quel ne fut pas sa surprise d’entrevoir une ruche à l’opposé de ce point d’eau. Sylver se précipita donc vers sa cible tant recherchée. Arrivée près d’elle, il se nourrit avec délectation de son contenu. Mais, sortant d’une grotte à peine visible derrière des haies, une nuée de Vespoids, des guêpes de la taille d’un homme, foncèrent sur le pauvre chasseur. Celui-ci, d’une main habile, sortit son arc et le pointa vers le groupe d’insectes. Il empoigna une flèche et s’empressa de la positionner sur l’arme. Les flèches achetées récemment au village avait une particularité, elles pouvaient se diviser en plusieurs autres flèches qui elles-mêmes se divisaient encore pour plus de dégâts. Il décocha ainsi une dizaine de flèches qui embrochèrent la plupart de ses cibles. Mais le peu de créatures qui restaient continuaient encore à charger sur lui. Alors, d’une rapidité extrême, il chargea à son tour les Vespoids et sortit une flèche de son carquois pour l’utiliser comme une épée. Il trancha deux ou trois insectes de cette manière puis se retourna vers le reste pour terminer son travail. Avec agilité et élégance, il déchiqueta le peu qu’il restait et rangea sa flèche.
Alors des applaudissements se firent retentir derrière lui, une femme sortit des fourrés au grand étonnement de Sylver. La femme avait l’air d’être une professionnelle, elle portait une armure sombre partiellement en lambeaux et un crâne nichait sur son épaule gauche, l’arme posée sur son dos ressemblait à un cor mais des cordes étaient accrochaient dessus. Elle s’approcha de lui et lui demanda son nom. Quand elle le su, elle se prosterna devant lui et lui dit le sien : Kim. Elle lui expliqua ensuite qu’elle traquait un Congalala depuis plusieurs semaines et avait réussi à lui infliger de nombreux coups. Seulement, celui-ci avait résisté à toutes ses attaques et s’est enfui au centre de la forêt. Le chasseur la coupa et lui annonça qu’il chassait lui aussi un Congalala. Les deux chasseurs se regardèrent longuement et prirent la décision de pourchasser ce monstre ensemble. Ils repartirent donc vers l’immense clairière.
Arrivés en son centre, une odeur nauséabonde se fit ressentir. Des cris de monstres résonnaient dans l'étendue marécageuse. Une tension incomparable s'éprit aux chasseurs. Alors, à un endroit où des tas d'os gisaient sur le sol, et où un nid culminait le haut d'une falaise, les chasseurs virent l'incroyable. Un Congalala se battait avec un wyvern géant de couleur rouge sang. Les écailles de son dos avait été complètements arrachées et ses yeux été cachés par le sang qui coulait de sa tête. Près d'eux gisaient deux monstres verts, le premier ressemblait fortement à une Rathian et le second à un Congalala mais la barbe qu'il possédait laisser croire de lui qu'il était un des ancêtres de cette jungle. Le combat était de plus en plus violent et toujours plus sanglant. Quand tout à coup, le monstre rouge, à bout de force, s'envola en dernier recours. Le Congalala sauta alors sur un arbre puis s'éjecta vers le monstre volant et l'attrapa en plein vol. Les deux monstres s'écrasèrent dans un long cri d'agonie et le Congalala sortit de ce combat, victorieux. Puis il se dirigea vers le nid et en quelques sauts arriva jusqu'à lui. Il s'éprit alors de déguster les œufs. Les chasseurs, encore sous le choc, ne bougeaient pas. Puis Silver ordonna à Kim de partir du côté droit afin d'encercler le monstre. Après un mouvement de tête, elle partit vers la droite et disparut dans les fourrés. Silver partit lui aussi mais à gauche. Il arriva ensuite face à la falaise, du lierre se trouvait près de lui. Il s'empressa de s'accrocher au lierre et grimpa le plus rapidement possible. Arrivé en haut, le lierre commença à lâcher le mur petit à petit. Alors, instinctivement, Silver se balança pour atteindre le rebord et s'y accrocha. Il sentit le bord s'effondrer mais, poussé par une force imaginaire, réussi à s'appuyer assez fort pour se remonter et assez rapidement pour ne pas tomber. A bout de force, il s'allongea quelques secondes. Mais se releva immédiatement quand un cri se fit entendre. Il se précipita d'aller dans la direction du cri et vit Kim, allongée au loin, le Congalala près d'elle, près à la dévorer. Alors Silver dégaina son arc et sortit une flèche puis visa la tête du monstre. Il tira de toutes ses forces sur la corde et lâcha. La flèche partit avec un bruit aigu et fila en ligne droite. Le monstre se sentant en danger, sauta mais se prit la flèche dans le dos. Il cria de douleur et se retourna vers le chasseur. Celui prit peur mais resta concentré. L'animal rose fonça en sa direction et au dernier moment, sauta en l'air. Il arrivait sur Silver, ventre en avant, prêt à l'écraser. Alors le chasseur planta une flèche dans le sol boueux et sauta afin d'éviter son attaque. Le Congalala se fit transpercer le ventre par la flèche et lança un cri déchirant. La langue pendante, il se retourna alors vers Kim, mais ne la vit plus, elle était partie. A ce moment-là, une musique grave et rythmée commença à se faire entendre dans l'air. Silver commençait à se sentir beaucoup plus fort qu'avant, il sentait comme si une énergie inconnue s'emparait de lui. Il leva les yeux au ciel puis se concentra sur la créature et prit une flèche enduite d'un liquide rouge. Mais soudain, le monstre commença à s'exciter, il regarda partout autour de lui et s'enfuit dans les fourrés. Le chasseur, sûr de lui, baissa sa visière et se concentra. Alors, doucement, il leva les yeux et tourna la tête. L'animal était là, face à lui, puis le primatius se tourna et, dans une explosion inattendue, Silver se fit expulser par une puissante force nauséabonde et retomba par terre, trop faible pour se relever. Il se saisit d'une potion afin de récupérer des forces mais l'odeur et le goût insupportable de cette potion le fit vomir. Alors, impuissant, il laissa le Congalala se rapprocher de lui, petit à petit. Mais, sortant de nulle part, Kim réapparut et fonça vers l'horrible créature. Celle-ci se retourna et donna un violent coup à l'imprudente chasseresse qui finit sa course dans un arbre. La bête se retourna alors vers Silver qui n'avait plus l'air si apeuré. Une fumée bleue commença à se faire apparaître sous le chasseur blessé et un ricanement accompagna ce nuage bleuâtre. La fumée enveloppait maintenant le chasseur qui se releva après avoir bu quelque chose. Après un cri de victoire, il sortit son arc et décocha la flèche qu'il n'avait pas pu tirer tout à l'heure. Cette flèche transperça littéralement la pauvre bête qui finit éventrée. Alors Silver se précipita vers elle pour donner le coup final. Il sauta, une flèche à la main et trancha la gorge du monstre qui s'effondra. Puis il courut vers sa compagne, inconsciente, la prit dans ses bras et l'implora de s'en sortir. Il lui donna une potion max, un objet qui revitalise son buveur pour un rétablissement complet, c'était son sauveur qui lui avait donné avant d'aller affronter le Tigrex et de disparaître. Même si c'était la seul chose qui lui restait en souvenir de lui. Il se devait de l'utiliser pour sauver Kim. Après lui avoir donné, elle se réveilla et commença à tousser. Satisfait de l'avoir sauvé, Silver se leva et partit, la laissant derrière lui. Kim, se releva alors et lui demanda où il allait. Il lui répondit qu'une fois avoir prélevé des griffes du monstre, il rentrerai. Elle lui dit qu'il rentrerai alors avec elle car la jungle est grande et se promener seul dans l'étendue sauvage est trop dangereux. D'un signe de main significatif, il accepta la demande de Kim et s'engouffrèrent ensemble dans le mur de verdure. Ils passèrent près de la scène où les monstres se sont battus et Silver eu l'idée de prélever des composants des autres monstres au cas où. Arrivés au cimetière des monstres, une sensation terrifiante pris possession des lieux. Les monstres n'étaient plus là, seuls des traces de sang se dirigeant vers des bosquets se trouvaient dans le fond de la zone. Puis un puissant cri rauque et terrifiant parcourut presque toute la jungle. Sortir de cette jungle n'allait pas être des plus faciles.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE 1.2 : Ce fut un jour sombre
Il neigeait sur le village de Pokke. Kyoshiro, grelottant dans son lit, essayait tant bien que mal de se réchauffer. Puis il se leva et s’habilla de sa majestueuse armure. Il sortit et se dirigea vers la taverne. Il entra et salua ceux présents ici. Seulement, personne ne répondit. Le hall était vide de vie et seul un gobelet encore plein d’hydromel se trouvait en son centre. Surpris, Kyoshiro sortit par la porte arrière du bâtiment et aperçu une masse de villageois se regroupant près de la falaise. Intrigué, il se dirigea lui aussi vers la falaise. Ordonnant de céder le passage, il arriva enfin au bord du gouffre. Là, il vit l’incroyable. Un wyvern géant couleur rouille semblait se débattre seul sur l’autre bord de la falaise. Soudain, dans un craquement assourdissant, sa carapace se fendit en deux au niveau du dos, puis s’ouvrit totalement, laissant sortir un nouveau wyvern. Celui-ci était d’une blancheur éclatante et les rayons lumineux qui se reflétaient sur lui éblouissaient les villageois ébahis bien que le soleil ne parvenait pas à traverser les nuages qui continuaient à déverser leurs flocons de neige. Le dragon leva ses immenses ailes comme pour capter les minces rayons du soleil qui parvenaient jusqu’à lui et les déploya jusqu’au maximum. Puis, après un bref instant, il les replia et se concentra. La cuirasse métallique qui l’enveloppait commença à noircir. Sa carapace blanche métallisée se rouilla. Et après un cri sortant du plus profond de ses entrailles, il fixa de ses yeux bleus la masse béante qui le regardait. Une légère brise se fit ressentir par Kyoshiro qui comprit tout de suite que le pire était à venir. Pétrifié d’effroi, il arriva quand même à se retourner et traversa la foule au fur et à mesure que le vent devenait important. Une fois sortit, il remarqua que les nuages blancs qui avaient apporté la neige étaient devenus noirs et apportaient cette fois-ci foudre et malheurs. Le chasseur eut juste le temps de crier de s’enfuir lorsqu’un immense éclair explosa au milieu de la foule et projeta sur le chasseur un liquide chaud et rouge. Sous la violence du choc, celui-ci s’effondra et perdit connaissance.
Il se réveilla plus tard, dans une mare de sang et de corps encore chauds. Le dragon était partit mais le massacre n’était pas terminé. L’odeur du sang frais avait attiré d’autres problèmes. Une meute de Giapreys se délectait des corps sans vie des villageois. Un animal, croyant que le chasseur était lui aussi mort, lui mordit la jambe et arracha son armure. Celui-ci cria et se releva immédiatement. Il envoya son poing dans la tête du Giaprey qui tomba au sol. Sans attendre que le monstre se relève, il lui sauta dessus et le tua à mains nues. Puis, une fois son meurtre accomplit, il remarqua que les créatures se rapprochaient rapidement de lui. Sans hésiter, il s’enfuit en direction de sa maison pour aller récupérer son arme et ainsi avoir une chance de s’en sortir. Arrivé dans sa maison, il prit son arme et son bouclier et sortit pour affronter la meute encore assoiffée de sang. Après un simple petit sourire, il chargea sur les pauvres bêtes qui n’eurent même pas eu le temps d’éviter cette attaque si imprévisible. La plupart des créatures finirent éventrées ou décapitées. Celles qui ne l’étaient pas n’allaient pas tarder à le devenir. Tournant sur lui-même, Kyoshiro tuait en masse à une vitesse folle. Aucun signe de fatigue ne persistait sur son visage ou sur ses mouvements malgré le temps qui passait. Une fois son massacre fini, il essuya le sang présent sur son épée qui coulait sur son armure et retourna là où le drame s’était produit. Une fois arrivé là-bas, il aperçu un monstre blanc comme neige dévorer les victimes. Il était trapu et gros, avec deux crocs situés sur sa mâchoire supérieure. Deux plumes en forme de moustaches avaient poussées sous ses naseaux. A première vue on aurait dit un Blango, mais c’est quand Kyoshiro s’approcha trop près de lui que l’on remarqua que ça n’en était pas un. Ce n’est que grâce à certains récits de chasses que le chasseur put conclure qu’il s’agissait là d’un Blangonga, une des créatures les plus redoutées du village. Malheureusement, il était trop tard, Kyoshiro était déjà trop près du monstre. S’engagea alors une course poursuite à l’intérieur du village qui dura beaucoup trop longtemps pour le chasseur. Epuisé, il rentra immédiatement chez lui et se dirigea vers la cuisine. Là, il se servit un plat de poissécailleux accompagné d’un hopi pour se remettre sur pied et pouvoir avoir une chance de survivre à la créature. Après avoir récupéré toutes ses forces, il sortit chasser le monstre du village.
Une fois à l’extérieur, une légère brise accompagnée d’un silence incroyablement stressant régnait sur le village. Le chasseur, sur le qui vive, avança doucement à travers les maisons, tout en se dirigeant à nouveau vers le lieu du crime. Il y arriva sans encombre mais remarqua quelque chose d’étrange. Là où des dizaines de personnes furent tuées il y a peu de temps, où des dizaines de corps sans vies gisaient sur le sol, et où un seul se releva, ici-même où des prédateurs affamés de viandes fraîches vinrent soulager leurs besoins, il n’y avait plus rien. Pas un cri, pas un bruit ; pas une secousse, pas le moindre petit mouvement ; plus rien. Seuls quelques taches de sang encore fraîches caillaient sur la neige blanche et froide. Le village n’était devenu guère plus qu’un village fantôme. Avec son armurerie sans armurier, ses maisons sans habitants, ses boutiques sans vendeurs, son hall sans chasseurs. Kyoshiro se sentit tout d’un coup seul, seul mais tellement fou de rage, contre ce dragon qui tua tous ces villageois innocents, contre ce singe qui les fit disparaître sans laisser de trace. Le besoin de vengeance fut tel que le chasseur partit retrouver ce primatius et le tuer. Il alla, avant de commencer son périple, dans le hall de rassemblement chercher de quoi survivre. Il se servit donc et partit avec ses breuvages chauds, ses potions, ses pièges, et sa carte.
Voilà plusieurs heures qu’il marchait dans la neige, à la recherche du Blangonga. Cependant, pas le moindre petit signe de vie ne vint interrompre son voyage. Enfin, il arriva au sommet. De là, la vue panoramique qui s’étendait à ses pieds lui permettait de voir chaque recoin des montagnes, de reconnaitre n’importe quel objet ou bête, de pister n’importe quelle créature. D’ici, il put retrouver le Blangonga. Ce-dernier se dirigeait vers une grotte située à proximité. Le chasseur, d’un sourire apparent, se décida alors de descendre le rejoindre. Il n’arriva devant la grotte que quelques temps après et se hâta d’y entrer. C’est au moment où il franchit la limite entre la neige et la pierre qu’il reçut un violent coup dans la tête. Le Blangonga était là et l’attendait. Il était fièrement placé devant la grotte. La tête haute, les épaules relevés, la mâchoire ouverte, il fixait le chasseur. Mais c’est quand celui-ci se releva et dégaina son épée que le monstre se baissa. Il était maintenant trapu. Ses puissants bras musclés compensaient son derrière chétif. Il se prépara à charger mais Kyoshiro l’avait deviné. Se préparant lui aussi, il avança doucement vers la bête. Celle-ci chargea sur le chasseur qui esquiva aisément son attaque par une simple roulade bien calculée. Le monstre se retourna et leva sa lourde mais destructrice patte droite. Il ferma son poing et fixa d’un regard illuminé d’espoir le pauvre chasseur qui comprit ce qu’il allait lui arriver. Kyoshiro eut juste le temps de placer son bouclier au niveau de son ventre. Le choc fut d’une violence sans pareille et le bouclier céda à la puissance du maître des neiges. Le chasseur finit écrasé sous le poids de la masse du monstre. Il ne bougeait plus, les yeux fermés. La créature se tourna donc et partit. Laissant derrière lui une dépouille qui ne semblait plus l’intéresser. Cependant, le corps sans vie semblait être animé d’un étrange mouvement. C’est alors que Kyoshiro se releva. Vomissant mais debout, il continuait de faire face au monstre. Il leva la tête et aperçu un aigle majestueux planer au-dessus de toutes vies. Il ramassa son épée difficilement et se laissa tomber. Il se releva à nouveau et bu une potion verdâtre. Il semblait aller mieux mais la douleur qu’il subissait au niveau du ventre le fit tout revomir. Cependant, il semblait avoir oublié le Blangonga. Celui-ci était déjà trop près pour pouvoir fuir. Apercevant le monstre à seulement quelques mètres, il ne put prendre qu’une seule solution. Il chargea la créature tête baissée. Armé de sa dague qu’il leva, il sauta. Dépensant toutes les forces qu’il avait, il parvint jusqu’au monstre et trancha d’un geste vif et précis sa cuisse. Après cet effort surhumain, il ne put que voir la bête s’enfuir en creusant dans le sol. Epuisé, il se laissa tomber sur les genoux et ferma les yeux. Puis une larme vint accompagner sa chute.
Il se réveilla enfin après un sommeil perturbé de cauchemars en tout genre. La tête lourde et la vue trouble, il ne put que constater qu’il se trouvait dans une grotte sombre et seulement éclairée par des feux de camps. Des yeux jaunes et effrayants semblaient l’observer. Apeuré, il constata qu’il n’avait plus son arme. Les créatures se rapprochaient petit à petit de lui puis l’une d’entre elles sortit de l’ombre. La peur de Kyoshiro s’envola quand il contempla un felyne qui lui apportait un poisson fumé sur des feuilles. Affamé, il dégusta avec plaisir ce poisson délicieusement cuit puis se leva avec difficulté et chercha son arme. Elle était enfouie sous un tas d’objets en tout genre. De nombreuses autres épées et boucliers gisaient dans ce tas mais la plupart étaient tellement usés qu’ils ne servaient à plus rien. Après avoir récupéré tous ses équipements et remercié ses aimables sauveurs, il partit finir ce qu’il avait commencé.
Après quelques temps de marche sous un temps magnifiquement ensoleillé, il aperçu que la neige commençait à fondre. Son émerveillement pris fin lorsqu’il entendit un puissant gémissement d’agonie. Il partit immédiatement dans la direction d’où provenait le bruit et, après un sourire non caché, il aperçut la bête souffrant de sa blessure à la cuisse. Le sang coulait de sa patte tout comme l’eau d’une stalactite. Les muscles avaient été tranchés et déchirés. La bête, elle, avait déjà perdue l’espoir de survivre depuis longtemps. Epuisée par les mouvements de douleur que lui causait sa blessure, elle s’assoupie dans un long sommeil. Kyoshiro était déjà à côté de la créature. Il leva son épée et l’enfonça au plus profond du torse du monstre qui ne bougea pas. Satisfait de sa victoire face au maître des montagnes, il récupéra ses crocs, ses griffes, une partie de sa peau ainsi que sa moustache et partit.
Cela faisait plusieurs jours qu’il était parti de son village et, arrivé à celui-ci, il trouva étrange que des personnes se trouvaient là. En effet, une dizaine de villageois semblaient avoir pris possession du village de Pokke. Ebahi par cet évènement inattendu, il alla chez lui. C’est alors qu’il découvrit quelqu’un qui dormait dans son lit. Cette personne sortit peu de temps après, la tête basse et la main massant son derrière. Remettre l’ordre dans ce village n’allait pas être facile mais il fallait bien commencer le plus tôt possible. Kyoshiro sortit donc expliquer à ces nouveaux venus les règles du village à sa manière. Avant qu’il ne commence il croisa un vieil homme, c’était le sage du village. Etonné par sa découverte, il alla lui parler et apprit que celui-ci avais fuit le village pour ne pas contrarier le seigneur du vent, un des 4 dragons anciens. C’était ce seigneur qui avait tué les villageois peu avant le départ du jeune héros. C’était lui qui avait décidé que ce jour soit sanglant et sombre. Effrayé, Kyoshiro ne put s’empêcher de trembler d’effroi, ou peut être seulement de froid.
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Re: Une vie de chasseur
Chapitre II.2 : L’animal fuit, le chasseur poursuit
Après une semaine de repos, David décida qu'il était temps pour lui de reprendre la chasse.
Il alla voir le chef du village qui lui avait proposé il y a peu de temps une quête contre le carapacéon géant appelée Ceanataur. D'ordinaire bleue, cette créature vit à l'intérieur de crânes de monstres géants. Le chef lui annonça que le monstre avait complètement disparu, puis lui proposa d'aller dans le hall de rassemblement, une taverne où les grands chasseurs se préparent pour de prochaines quêtes. Arrivé à l'intérieur, une drôle d'impression se saisit du chasseur, il n'avait jamais vu un endroit si peuplé. Il se dirigea vers le comptoir aux propositions de quêtes et demanda si la guilde n'avait pas retrouvé le Ceanataur. La réponse fut négative mais on lui proposa de consulter un document comportant les lieux où la créature aurait été vue. David prit les documents et s'installa à une table libre pour examiner ces textes. Le monstre a été aperçu deux fois près de la ceinture volcanique, quatre fois dans les marais à des heures tardives, puis encore deux fois dans la ceinture volcanique mais beaucoup plus près du volcan que les autres fois, et enfin une dernière fois au centre des marais inhabités, dans une grotte lointaine et presque inconnue : la grotte aux suicidaires, appelé ainsi car ceux qui y vont n'en reviennent jamais, ou finissent empoisonnés par les marais infestés de parasites et des corps de monstres en putréfaction. Le chasseur, prit d'une angoisse soudaine, reposa rapidement le parchemin et resta figé. Une goutte coulait sur son front et ses mains commençaient à trembler mais il réussit à reprendre le dessus et baissa les yeux, il n'allait pas laisser tomber sa famille, ceux pour qui il s'est battu et se battra, il tuera ce Yian Garuga, que sa vie soit mise en danger ou non. Il a déjà affronté la mort lors de sa rencontre contre le Khezu dans les grottes sombres et glacées des montagnes enneigées, alors plus aucune grotte ne pourra le faire frémir à nouveau. Il prit donc la décision de poursuivre, traquer, chasser, et tuer ce Ceanataur, au péril de sa vie. Soudain, la porte de la taverne s'ouvrit violemment. Une femme se trouvait devant, sa chevelure dorée reflétait les rayons du soleil qui éblouirent les chasseurs. Elle portait une majestueuse armure rouge braise et une robe tout aussi rouge que celle-ci. Des dentelles dorées bordaient ses contours et une magnifique couronne se trouvait sur sa tête. Deux épées majestueuses se trouvaient dans des fourreaux élégants et magnifiquement ornés d’or. Une des épées était fine, colorée d’un superbe dégradé de bleu allant du bleu azur au niveau du manche jusqu’au bleu ciel pour la pointe. L’autre épée était épaisse et de la couleur des minerais bleutés que l’on trouve au fond des grottes les plus sombres. Les manches étaient en métal et avaient des inscriptions elles aussi de couleur bleues. Elle entra dans le hall accompagnée de deux hommes, armés d'arbalestes, des arbalètes géantes pouvant bombarder une créature de plusieurs dizaines de munitions en tout genre. Elle s'avança vers le comptoir, tout le monde s'écartait devant ses pas singuliers et son regard sombre et profond. Une fois arrivée au guichet, elle demanda si la guilde avait de nouvelles quêtes à son niveau et on lui répondit qu'il ne restait plus qu'une quête contre le Ceanataur et une quête de reconnaissance dans la jungle pour trouver un soit disant Tigrex noir. L'air désespéré, elle prit la quête du Ceanataur puis chercha une table libre. Elle s’assit à une table isolée qui avait l'air d'avoir été réservée pour elle.
David était déjà parti à la rencontre du Ceanataur. Il arriva face au marais. Une brume inquiétante enveloppait celui-ci mais le chasseur imprudent se décida quand même à entré dans cet endroit si peu accueillant. Après quelques temps de marche, quand la brume était tellement épaisse qu'il était impossible de voir à plus de 5 pas et où des corps sans vie de guerriers inconnus gisaient tout proche dans l'eau sale qui rejetait quelques bulles nauséabondes dans l'atmosphère déjà insupportable, de légers grognements se firent entendre. N'y voyant que très peu, le chasseur commença à prendre peur et sortit son arme de son fourreau doré puis scruta les alentours, prêt à toute attaque. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un Mosswine sortir de la fumée blanche. Alors, d'un plaisir obscur et triste, il tua la pauvre bête comme pour se rappeler les beaux jours où il chassait ces créatures dans la forêt avec son père. Mais cette dernière action fut suivie d’une crainte inattendue. Face à lui se trouvait une meute de Preys rouge sang, et à leur tête se dressait un majestueux et immense chef. Il pouvait s'agir d'un Iodrome car la crête pourpre qui ornait son crâne était typique de ces créatures. Les monstres se rapprochaient puis disparaissaient dans la brume avant de réapparaitre n'importe où. Peu rassuré, le chasseur prit son arme à deux mains et se concentra sur le chef. Ce dernier le fixait de ses yeux inexpressifs mais terrifiants. Alors, le chasseur fonça vers la bête, serrant son arme plus que jamais. Mais le monstre recula, pour laisser place à la meute qui s'était reformée devant lui. Cela n'arrêta pas pour autant David qui continuait son avancée. L'impact fut d'une violence sans pareille, plusieurs Iopreys furent repoussés comme s’il s'agissait d'ours en peluches, mais ces derniers revenaient sans cesse. Submergé par le nombre, le chasseur tomba par terre et lâcha son épée, trop lourde. C'est alors qu'il sortit son couteau de sa poche et donna de grands gestes dans la masse vivante qui l'écrasait. Du sang giclait de partout mais cela ne devait en aucun cas horrifier le chasseur qui continuait son massacre jusqu'à ce qu'une créature lui attrape la main de ses puissants crocs et le souleva comme si elle soulevait un enfant. Là, ne pouvant plus se défendre, le chasseur vit les bêtes assoiffées de sang se rapprocher de lui. C'est alors que des bruits de giclure de sang se firent entendre derrière la masse menaçante de monstres, des bruits d'épée se rapprochant. En peu de temps, les corps sans vie des créatures gisaient à terre. Il ne restait plus que le chef qui portait encore David. La bête le lança violemment pour s'occuper de celui qui avait décimé sa meute. Celui-ci leva la main, et une volée de munitions sortirent de la brume située derrière lui pour exploser sur le monstre qui finit calciné. Alors, d'une allure héroïque, il se rapprocha de celui qu'il avait sauvé, lui recommanda de ne plus faire l’idiot et le somma de rentrer chez lui. David, encore sous le choc ne pu voir que sa silhouette et perdit connaissance.
Peu de temps après, il reprit ses esprits. La brume avait presque totalement disparu et le paysage était déserté. Seuls quelques corps de monstres gisaient encore sur le sol. Se levant avec peine, il réussit enfin à se remettre sur pied, pour pouvoir observer l'effroyable scène se trouvant face à lui. Un crustacé géant se trouvait à 10 pieds de lui. Il se délectait du corps des pauvres créatures. La plupart étaient déjà mortes mais certaines remuaient encore la queue, agonisants. Pendant ce temps, le monstre continuait de festoyer. Quand soudain, un cri provenant de nulle part retentit. Puis des centaines de balles fusèrent avec un son aigu sur la créature. Celle-ci s'écrasa violemment par terre, sans vie. Alors un chasseur sortit de la brume, il portait une armure rouge et deux magnifiques épées bleutées. David reconnut immédiatement celui qui l'avait sauvé. Celui-ci se rapprocha du corps inerte pour le dépecer. Il sortit son couteau et, dans un violent bruit d'os brisées, se fit expulser par le Ceanataur qui rusait. Le chasseur s'écrasa dans une mare située à plusieurs mètres de là. Deux hommes allèrent à son secours. David, lui, son épée déjà en main, fixa le monstre qui chargea, pinces écartées, sur sa nouvelle proie. Gardant son sang froid, David prépara sa contre-attaque et fit basculer son épée sur son épaule pour plus de puissance. Il laissa approcher la créature jusqu’à ce qu’elle soit assez proche pour lui donner le coup de grâce. Il projeta son épée de toutes ses forces sur le crabe géant mais l’arme rebondit dans un terrible bruit de fer. Son attaque n’avait créé qu’une simple petite fissure sur la carapace du monstre qui ne s’arrêta pas pour autant et percuta de plein fouet le pauvre chasseur.
L’arme brisée, l’armure endommagée, dans un endroit dangereux où le moindre animal peut être un terrible danger, perdant tout espoir, David se releva et se tourna vers le monstre qui chargea de nouveau. Pris de panique, il s’enfuit, laissant derrière lui les restes de son épée et celui qui l’avait sauvé. Il parcouru plusieurs centaines de mètres à travers marais, brume, et boue quand, les larmes aux yeux, il s’interrogea. Un vrai chasseur abandonnerait-il comme il l’avait fait ? N’était-il pas là pour prouver au monde ce dont il était capable ? Allait-il détruire son rêve aussi facilement que ça ? Des bruits de canons et des cris se faisaient entendre dans la forêt marécageuse. Des dizaines oiseaux s’envolaient, apeurés, créant un bruissement d’ailes qui permit à David de reprendre ses esprits. C’est à ce moment qu’il choisit son camp il était car ce sont les animaux qui fuient, et le chasseur qui poursuit. Il prit donc la décision de retourner aider ses frères d’armes et se mit à courir en direction de là où il était venu, en suivant la direction des sons qui lui provenaient. Allant de plus en plus vite, son couteau à la main, il évitait les nombreux arbres se trouvant sur son passage.
Enfin, il arriva sur les lieux. Seulement, il se trouvait sur une falaise qui tombait à pic. En bas se trouvait le Ceanataur qui massacrait les deux hommes venus secourir le chasseur grièvement blessé. Une fois le massacre terminé, le monstre se régala de ceux qu’il avait tués. David était déjà descendu et se dirigeait à présent vers celui qui l’avait sauvé. Heureusement, il respirait encore mais recrachait par moments du sang ainsi que quelques minuscules parties solides. Le jeune chasseur sortit de ses poches une potion verte fabriquée à base d’herbe et de champignons bleus. Il en fit boire au blessé et le redéposa doucement sur le sol mouillé de sang et de boue. Puis, se levant, il se dirigea vers la créature qui continuait de festoyer. Il prit une balle rose de sa poche arrière droite et accéléra son rythme. Arrivé à une distance suffisante de lui, il lança de toutes ses forces la balle qui se colla dans les articulations de ses pattes, sous sa carapace. La créature prit peur et s’enfonça dans le sol encore mou. Elle disparut sous les yeux de David, qui sentit le sol trembler sous ses pieds. Il eu juste le temps de se jeter vers l’avant pour éviter les pinces tranchantes du monstre qui sortait du sol. Le monstre se débarrassa rapidement du peu de terre présente sur lui puis poursuivit le chasseur à une vitesse impressionnante. Son déplacement latéral lui permettait de rattraper aisément ses proies, même les plus rapides. Il attrapa le fuyard et, tout en le serrant afin qu’il ne puisse pas s’échapper ni même bouger, l’amena vers sa bouche garnies de pointes acérées utilisées pour attraper ses proies et déchiqueter la chair. Mais soudain, une giclée de sang froid arrosa le chasseur. La créature le lâcha violemment et s’effondra. Le chasseur courut chercher un refuge. Pendant ce temps, le monstre s’était relevé. De la bave sortait maintenant de sa bouche et accompagnait le sang qui y coulait déjà. Puis il y eut une seconde giclure de sang au niveau de ses pattes. C’était celui qui avait sauvé David. Il tenait d’une main une très petite arbalète de la taille d’un avant-bras, mais il semblait avoir un problème avec son arme. Le Ceanataur était malheureusement déjà trop près, il leva sa griffe droite et la laissa retomber à coté puis s’effondra. David sortit de derrière lui et s’approcha de celui qu’il avait secouru. Il reconnu celle qui avait fait une entrée respectée dans la taverne puis lui demanda son nom. Elle lui répondit qu’il le saurait bien assez tôt et se dirigea vers le corps des deux hommes morts. Mais soudain, le monstre, encore vivant, se releva et donna un violent coup dans les jambes de David. Après avoir virevolté assez loin dans les airs, il s’écrasa près du corps d’un des hommes. La créature se dirigea ensuite vers la chasseresse blessée et l’attrapa dans ses gigantesques pinces. Il la serrait de plus en plus fort dès qu’elle essayait de se libérer de cette étreinte mortelle. David ne put se relever tant la douleur dans ses jambes était importante. Il attrapa une arbaleste située près de lui, la déplia, puis ramassa une munition de couleur blanche assez épaisse et la rentra dans le chargeur du canon. Il rechargea l’arme avec peine et visa le Ceanataur qui était en train de savourer sa prise. Au moment où celui-ci commença à approchait sa proie près de sa bouche, il tira. La balle partit à une vitesse folle pour s’enfoncer dans le corps de la bête entre les articulations des pattes près de la carapace dorsale, là où la chair n’était pas recouverte d’une épaisse cuirasse. La créature sursauta et laissa tomber sa proie. Le chasseur, étonné et stressé, regarda autour de lui s’il pouvait ramasser une quelconque munition. Hélas, il n’y en avait aucune et le monstre se rapprochait de lui. Quand soudain, une violente explosion à l’intérieur du Ceanataur le fit se démembrer et finit carbonisé.
Il n’y avait dorénavant plus aucun danger. La chasseresse de rapprocha de David et lui donna à boire de sa potion. Peu temps après, le chasseur était sur pied et lui demanda pourquoi elle ne dépeçait pas le monstre. Elle lui répondit tout simplement que c’était lui qui l’avait tué donc en aucune manière elle n’irait le dépecer avant qu’il n’y ait touché. Après l’avoir dépecé, il chercha son épée et la retrouva, à moitié fendu mais entière. Puis rentra avec elle et les composants prélevés sur le Ceanataur.
Ils arrivèrent au village au bout de plusieurs heures seulement et allèrent directement au comptoir de la Taverne pour valider la quête aux noms de David et Mily. Ensuite, David se dirigea vers l’armurerie avec tous les composants qu’il avait récoltés. Il fit réparer son épée et fabriqua une armure des plus magnifiques et résistantes qu’il soit. D’un gris argenté reflétant la Sainte lueur du Soleil et faisant ressortir le coté sombre de l’âme de celui qui la portait, cette armure était un des équipements les plus demandés à la guilde mais pas celui le plus porté car sa composition est si rare que seul les plus grands chasseurs la mérite. Enfin, il rentra chez lui et s’endormit. Mais il fut réveillé par quelqu’un peu de temps après. C’était celle qu’il avait sauvé. Elle lui proposa de faire une alliance entre les deux plus grands chasseurs du village. Emu, il accepta et se recoucha pour rêver, rêver d’un futur si proche, rêver d’une réussite si imminente.
Dernière édition par Ceanataur le Mer 17 Mar 2010 - 16:50, édité 1 fois
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Re: Une vie de chasseur
Chapitre III.2 : Le maître du désert
Un vent frais soufflait lentement sur le sable refroidi par la nuit glaciale qui ne faisait que commencer. Aucun bruit ne retentissait, aucun mouvement ne se faisait percevoir. Seule, la Lune était là pour surveiller ce territoire vide et éclairé par le nuage d’étoiles au-dessus. Dans cette atmosphère calme et silencieuse, un seul être vivant s’agitait.
Riper se réveilla en sursaut, ses yeux rouges emplis de vaisseaux sanguins prêts à exploser. Son épaule gauche avait cessé de saigner et était maintenant totalement recouverte de sang séché. Cependant la douleur semblait toujours autant l’affecter. Fatigué, il se rendormit de nouveau jusqu’à ce que la faim vienne le réveiller. C’est alors qu’il se leva, encore sonné. Devant lui se trouvait toujours la carcasse du Drome déchu. L’angoisse commençait à s’emparer de lui. La faim la fit s’accentuer. Armé de son couteau à dépecer, désormais sa seule arme, il s’appuya sur la peau écailleuse couleur sable du monstre. Aveuglé par la faim, il planta son couteau dans la chair de la bête et d’un geste lent lui ouvrit le ventre. Le sang coulait à flot mais n’arrêtait pas le chasseur affamé qui continuait à éventrer sa proie. Une fois son carnage terminé, il plongea ses mains à l’intérieur de la créature et en ressortit une viande qui semblait comestible. Il la serra froidement et croqua dedans à pleine dents. Au bout de quelques minutes seulement il l’avait terminée. Il s’empressa d’en prendre une autre. Ceci dura jusqu’à ce que sa faim disparaisse. Enfin, il se releva et analysa la situation. Mais que peut-on déduire perdu au milieu de nul part ? Seul et ignorant ce qu’il allait devenir, il s’enfonça dans la grotte sombre et parsemée d’embûches invisibles.
Il arriva enfin, épuisé, à un lac souterrain. La lumière qui émanait des seules plantes phosphorescente présentes dans la grotte suffisait à illuminer la caverne. Le doux frétillement de l’eau à sa surface procurait une immense sensation de tranquillité. Tout était calme et paisible. Riper sentait un vent frais entrer dans son armure et parcourir tout son corps. Quand soudain, il ressentit autre chose. En effet, le bruit n’était pas le même. Les douces vagues avaient été changées en un bruyant remous. Intrigué, Riper s’approcha de l’eau afin de comprendre ce qu’il se passait. Seulement rien ne semblait s’y trouver. D’ailleurs les tourbillons d’eau avaient disparu. Il s’en retourna donc à son exploration de la grotte avant d’entendre un léger petit cri aigu qui le poussa à se dépêcher.
Plus Riper avançait, plus la lumière du jour parvenait à traverser l’étendu rocheuse se trouvant au dessus de lui. Cela faisait maintenant plusieurs heures qu’il avançait vers l’inconnu. La faim commença à s’emparer de lui et rejoint la soif qui le faisait souffrir depuis quelque temps. Extenué, il trouva enfin la sortie. Un vent chaud souffla sur son armure. Des ronds de poussière virevoltaient devant lui, entrainés par la seule force du vent. Quelques Cephalos, des monstres ressemblants vaguement à des poissons, nageaient dans le sable chauffé par le seigneur des lieux. On ne percevait que leur aileron dorsal zigzagant entre les rochers. La majeure partie d’entre eux était de couleur sable. Seul un individu était noir. Il semblait beaucoup plus grand que ses congénères. Son aileron, de la taille d’un homme, imposait le respect. Puis il passa près de Riper. Le sol trembla sous ses pieds puis s’arrêta. Le monstre ne bougeait plus. Prudent, le chasseur recula lentement. Seulement, les sens de la créature sentirent sa présence. L’aileron se tourna dans sa direction puis se rapprocha de lui. Il disparaissait lentement sous le sable jusqu’à ce que l’on ne le voie plus. Ne sachant que faire, Riper ne bougea plus. Le monstre sortit alors du sol et projeta le chasseur à plusieurs mètres. Le choc fut violent mais son épaisse armure le sauva de la mort. Après s’être relevé avec facilité, Riper constata qu’il se trouvait désormais trop loin de la caverne pour pouvoir fuir. La bête lui faisait face.
Son couteau à la main, désormais sa seule arme, il lui faisait face à son tour. Le Cephadrome attaqua en premier en régurgitant une boule de sable précédemment avalée. La sphère boueuse explosa sur l’armure du chasseur et le projeta violemment en arrière. Ayant comme un effet paralysant, la boue devenait lourde, trop lourde. C’est alors que Riper ne put prendre qu’une seule décision, toutefois difficile à accepter. Il ôta son armure et la déposa au sol, sur le sable chauffé par le soleil. Se sentant beaucoup plus léger, plus fort, il chargea sa cible, le géant des sables. Prenant appuie sur le moindre monticule de sable se trouvant sous ses pieds, il allait de plus en plus vite. Arrivé à quelques mètres de la créature, il sauta, dos courbé vers l’arrière, bras levés vers le ciel, tenants l’arme du crime, et planta sa dague dans le crâne de l’animal. Sous le choc, le monstre se tourna brusquement, les pattes courbées, et projeta sa queue d’une force incroyable sur le chasseur, qui fut propulsé sur le côté et s’enfonça dans le sable brûlant.
A bout de souffle, Riper se releva lentement puis s’effondra, trop faible. Une goutte de sang coula de sa lèvre vers sa joue puis vint se déposer sur le sol. Il ferma les yeux avant de les rouvrir. Il regarda la bête gisant devant lui et se releva de nouveau. Il s’approcha d’elle. Fatigué, il s’appuya sur sa carcasse pour rester debout. Il avait réussi à tuer le géant du désert. Soudain, le sol trembla à nouveau. Apeuré, le chasseur se retourna. Seulement ce n’était plus un Cephalos ou un de leur chefs, hélas pour lui. Au loin, la gueule béante d’un monstre se rapprochait vers lui, lentement. Ne pouvant éviter son destin, Riper ne bougea pas. Il tomba à genoux et leva la tête vers le soleil. Celui qui avait tué le géant du désert en avait trouvé un autre. Peu de temps après, une gueule gigantesque avala l’homme et la bête se trouvant dans sa trajectoire. Un chasseur sans arme ni armure dans un lieu hostile ne peut que courir à sa perte.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE IV.2 – Sombre destinée
La coulée de sang s’étalait sur une dizaine de pas et se dirigeait derrière un bosquet. Sylver se décida d’inspecter les lieux en premier. Il avança prudemment sur le sol caillouteux vers la boule verte inquiétante. Le sol se mit à trembler, des branches furent secouées, des feuilles tombèrent, et un cri effrayant clôtura le tout, puis plus rien. Seules la respiration accentuée de Kim et la corde de l’arc de Sylver tendue se faisaient entendre. Quelque temps après, les deux chasseurs se calmèrent et regagnèrent le sentier principal afin de rejoindre au plus vite leur village. Dorénavant, quel que soit ce qui les attend dans la jungle, pour rester en vie, ils doivent partir d’ici. Le long chemin du retour commença ainsi, au beau milieu de nulle part.
Le vent soufflait lentement, la brume s’épaississait, des gouttelettes tombaient, mais toujours aucune trace de créatures dangereuses mis à part certains Velocipreys, des wyverns aviaires bleus de la taille d’un homme, portant de longues griffes et toujours affamés. Une rencontre avec quelques Mosswines se termina en concours de steak à point et remit d’aplomb les deux chasseurs. Le temps passait, la fatigue montait, et bientôt les chasseurs ne purent que s’asseoir sur un vieux tronc d’arbres tellement l’obscurité avait prit le dessus dans l’immensité verte. La nuit avait conquit les lieux, et les étoiles s’étalaient sur le ciel noir. La lune, à demi cachée, restait là à se reposer, à garder ce monde sombre. Fatiguée, Kim s’allongea contre l’arbre et ramassa une touffe d’herbes et de feuilles pour s’en faire un oreiller. Enfin elle s’endormit. Sylver la regardait, et rêvait à son tour. Cela devait bien être la première fois qu’il observait quelqu’un aussi longtemps, aussi tendrement.
Soudain un bruissement se fit entendre. Faible mais inquiétant, ce bruit semblait se rapprocher de leur position. Le léger grognement qui l’accompagnait ne laissait rien présager de bon. Sylver saisit doucement à deux mains son arc et le pointa dans la direction du bruit. Près à tirer, il attendit. Un œil brillant tel un rubis se fit apercevoir dans l’obscurité, puis disparut dans une trainée de lumière rouge vif. Il n’y avait plus un bruit, plus rien. Le chasseur inquiet ne pu qu’attendre, prêt à agir.
Il faisait beau. Un ciel orangé arborait la voute céleste. Les animaux s’agitaient, les oiseaux volaient puis se posaient sur les branches encore mouillées par la rosée du matin, et faisaient tomber une multitude de gouttes dont une vint s’écraser sur la joue de Kim.
Elle ouvrit les yeux, puis les referma. Une, puis deux autres gouttes vinrent démanger sa pommette. Alors, ayant eu du mal à se remettre des rêveries qu’elle avait imaginées, elle s’assit péniblement, puis finit par se lever. La main sur son front, elle se tourna en direction de Sylver, toujours assis sur le tronc. Il avait les yeux rouges, la peau pâle. Il tenait d’une main son arc entre ses jambes et de l’autre une flèche. Soudain il s’effondra sur l’arbre mort. Kim poussa un cri perçant qui n’affecta cependant pas le chasseur inconscient. Celui-ci ne bougeait plus, c’était à son tour de rêver.
Le ciel était devenu sombre et ce n’était plus les gouttelettes des arbres qui tombaient sur les campeurs mais un torrent de larmes versées par les nuages venus jouer les uns avec les autres au dessus de l’immensité verte. Sylver se réveilla, encore plongé dans ses songes profonds, puis se leva. Il ne percevait rien, pas même son acolyte. Quand soudain quelque chose vint percuter sa lunette de visée, appuyant sur les verres d’un mouvement rotatif. C’était Kim qui lui essuyait ses binocles. Il la prit dans ses bras et chercha son arme. L’arc se trouvait à coté de lui. Il le saisit et annonça à sa compagne que le moment était venu de continuer le chemin.
Il lui raconta la nuit fatigante et monstrueuse qu’il avait passé. L’œil l’avait regardé, analysé. Le monstre reviendra, Sylver en était sûr. Après quelques heures de marches, les deux chasseurs s’arrêtèrent devant une rivière. De nombreux poissons nageaient dans l’eau gelée et quelques Kelbis, des biches des forêts, broutaient dans les environs. La pluie incessante avait fait monter le niveau de l’eau et les deux chasseurs se résignèrent à faire un camp en hauteur, sur une plate-forme rocheuse à laquelle on pouvait accéder grâce à une échelle de lierre résistant.
Sous une avalanche d’eau, le couple attendait la fin de l’orage. De nombreux animaux profitaient de cette averse pour exécuter divers tâches. Les uns cherchaient à s’abriter, les autres à se nourrir. Car les mets les plus délicieux sortent toujours lorsque les prédateurs se mettent à l’abri.
Une éclaircie de lumière envahit bientôt la zone maintenant marécageuse. Les rayons du soleil vinrent déranger les yeux noirs des deux chasseurs. Se protégeant avec sa main de la lumière trop envahissante, Sylver se leva et aida sa camarade à se lever elle aussi. Il était temps de repartir.
Les bottes s’enfonçaient, des cris lointains retentissaient. Aux aguets, les deux compagnons continuaient à avancer dans l’étendue boueuse. Inquiet, ce n’était pas la première fois que Sylver se sentait suivi, traqué. Au bout de quelques efforts bien mérités, les chasseurs arrivèrent enfin en un endroit plus sec, sous un arbre centenaire d’une taille incroyable. Ils se posèrent près d’un petit champ de fleurs rouges et s’installèrent pour récupérer de leurs efforts.
Avec une étrange sensation, Sylver ne pensait plus. Le bruit des branches d’arbres se frappant entre elles ne le préoccupait pas, le vent ne le dérangeait plus. L’idée d’être suivi par quelque chose ne l’angoissait plus, il rêvait. La lumière qui parvenait à passer à travers la masse verte au-dessus d’eux faisait luire la ténébreuse chevelure de Kim. Ses yeux vifs qui examinaient les lieux brillaient sombrement. Seuls les papillons multicolores sur son armure et les fleurs bariolées de couleurs à ses pieds coloraient joyeusement le cadre où elle se trouvait.
Malheureusement, l’insouciance de Sylver lui fit oublier le danger omniprésent. Seule Kim aperçut l’ombre cachée dans celles des feuilles.
Ne réagissant pas malgré le court appel des yeux de sa camarade, Sylver reçut un violent choc dans la nuque. La bête noire avait sautée sur Kim et bavait d’envie d’en faire son repas. A moitié sonné, le chasseur tentait de reprendre ses esprits. Quant un cri lui remit les idées en place. Du sang coulait de la bouche de sa compagne et sa joue gauche portait la marque de trois griffes. Instinctivement, Sylver, une larme s’échappant de son œil, fonça, une flèche à la main, sur le sombre animal. Trop occupé à vouloir se délecter de sa victime, le monstre ne vit pas la charge du chasseur. Le choc fut bref mais intense. La créature se courba, la tête levée et le ventre touchant le sol. L’extrémité de sa queue s’emplit de piques et une substance écarlate envahit ses yeux. Tel un courant d’air, le monstre disparut derrière le chasseur. Seulement ce-dernier, suivant la trainée rouge, parvint à déjouer l’atout de la bête. Retourné à temps, il esquiva d’une roulade le coup de patte malchanceux de la créature. Il était prêt à faire face.
Cependant son arc se trouvait encore dans les fleurs colorées, derrière l’obscur animal.
Animé par la rage, emporté par un esprit de vengeance, le chasseur chargea l’animal surpris par une telle bêtise. La bête chargea à son tour, contenant la douleur de l’entaille. Aussi rapide qu’un Kirin emplit de foudre, aussi vif que cette bête d’une pure blancheur, Sylver ne lâchait pas de vue les yeux éblouissants de lumière de la créature. Dans un ultime assaut, cette dernière projeta sa masse ténébreuse sur sa proie, prête à éteindre le peu de clarté qu’il restait au chasseur. Mais dans un dernier effort, le chasseur sauta lui aussi et prit appui sur la patte antérieure du monstre afin d’atteindre le crâne solide replié dans son corps vide de lumière. Là, il sortit son couteau à dépecer et le planta cruellement dans l’œil droit de la bête. L’animal éjecta le chasseur qui perdit son arme et roula sur le sol, tentant d’oublier la douleur. Le monstre souffrait atrocement. Le mal qu’il subissait le gênait considérablement. Il se tourna pour tenter d’abattre à temps son agresseur.
Une flèche transperça sa tête dans une éclaboussure de sang. Le projectile traversa le crâne de l’animal et s’enfonça dans son dos courbé. La robe sombre de la bête noire était maintenant maculée d’une multitude de bavure rouge, coulant encore entre les poils. Plus un son ne résonnait, plus personne ne bougeait.
L’animal était mort. Sylver s’empressa de rejoindre son associée. Kim ne réagissait plus. Le sang qui s’étalait sur ses joues blanchies par la mort était dorénavant séché. Son cœur se reposait, ses yeux dormaient. Le chasseur prit sa main glacée dans les siennes et une goutte chaude coula sur sa joue. Elle parcourut son visage et tomba dans la flaque de sang située près du corps. La nuit tombait mais Sylver restait là, à sombrer dans la tristesse. Avec une étrange sensation, il ne pensait plus. Le vent parcourant les branches qui se cassaient sous sa force ne le surprenait pas. L’hypothèse d’une bête rodant dans les parages ne l’intéressait plus. La lumière émise par le ciel étoilé faisait briller les sombres cheveux trempant dans la mare rouge. Les yeux décolorés de Kim avaient sombré. Seules les chauves-souris, qui virevoltaient autour d’eux, et l’herbe entrainée par le vent, rendaient le sombre cadre où ils se trouvaient plus vivant.
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Re: Une vie de chasseur
Chapitre I.3 – Mystérieuse créature
Les paroles du sage restèrent longtemps dans l’esprit de Kyoshiro. « Si ce dragon était un des 4 dragons anciens, qui sont les autres ? » se demandait-il sans arrêt. Tout en distribuant aux villageois envahissants l’éducation qu’ils n’ont sans doute jamais eue, le chasseur se rappelait avec tristesse les amis qu’il avait eus avant l’arrivée du monstre. Les vendeurs, les forgerons, les membres de la guilde, et même son chat cuisinier, celui pour qui il ramenait des felvines à chaque fin de promenade aux alentours du village lui manquaient. Attristé en pensant à toutes ses vies perdues inutilement, la déprime acheva le tout et le fit s’asseoir sur un vieux tronc d’arbre, à l’abri des regards. Si seulement il avait alerté la population, peut être auraient étaient-ils tous là et il n’aurait aucun de besoin de s’isoler. Soudain, une ombre vint le déranger dans sa plainte. Une voix parvenait à ses oreilles mais aucune parole n’arrivait à être décrite. Levant faiblement la tête, éblouie par le soleil, le chasseur ne percevait que de sombres formes agitées. Quant une force inconnue le tira par le col. Là, il vit qui lui parlait.
Des yeux de la couleur d’une eau de source, aussi pure soit-elle, le contemplait. Une coiffe sombrement argentée dansait face à lui, entrainée par la force du vent, qui soufflait de plus en plus fort à mesure que le chasseur regardait tendrement la belle. Celle-ci continuait à lui adresser la parole mais ce n’était toujours que de simples sons qui franchissaient sa barrière auditive pour n’être qu’à peine traités par son cerveau. Puis elle partit, et, dans un silence incompris, le chasseur ne bougea pas, poursuivant sa contemplation de l’être qui lui paraissait descendu du paradis.
Cela faisait maintenant plusieurs heures que Kyoshiro n’avait pas bougé de place. Toujours assis sur son vieux tronc, il semblait attendre quelque chose, une réponse à ce qu’il le questionnait, un signe qui le relèverai. Au bout de quelques temps, il se décida enfin à réagir et promis que sa vengeance sera terrible. Car après tout, si ce dragon était légendaire, seule une légende pouvait le battre. Ainsi il se leva, le regard lointain et se dirigea vers sa maison.
Repoussant un amas de villageois placés devant chez lui, il ne prêta pas attention aux évènements. En effet, de la fumée noire sortait des fenêtres de sa chambres et de drôles de formes rouge vifs ondoyaient à travers sa porte. Mais ce ne fut pas le drame qui alerta le jeune insouciant, mais un cri perçant provenant de l’intérieur de l’habitat. Un jeune homme sortit hâtivement de la demeure en feu et plongea tête la première dans l’auge à Popos. Quand il sortit sa tête de l’abreuvoir, c’est un village tout entier qui était face à lui, attendant des réponses.
Une fois le feu éteint, et le garçon séché, Kyoshiro vint lui parlant afin d’obtenir des explications. Il apprit ainsi l’innocence de l’enfant dans cet accident, qui, comme tous les autres enfants de son âge, n’a jamais produit un quelconque accident volontairement. Cependant, les dégâts ont été causés et les faits accomplis. Le chasseur, ne pouvant pourfendre ce semeur de trouble d’un coup d’épée bien aiguisée, se résigna donc à l’emmener chez ses parents afin d’exiger une réparation.
Après avoir parcouru tout le village pour raccompagner l’enfant, les deux compères arrivèrent enfin devant chez lui. Le garçon entra directement dans son habitation et Kyoshiro attendait, devant le palier, les parents du petit.
Quelqu’un arriva et le chasseur se prépara à l’accueillir avec de nombreuses questions. Quand il leva les yeux, un sombre silence se produisit. Face à lui se trouvait un regard bleuté de noir et de pureté. Des cheveux étincelants terminaient leur danse devant son visage et vinrent caresser son casque. La belle créature ouvrit la bouche puis la referma, et ceci plusieurs fois, comme si elle voulait lui parler. Mais le chasseur, encore un fois, ne pouvait s’empêcher de contempler son regard au lieu de l’écouter. Enfin, la porte se referma devant lui et le fit quitter le monde du rêve pour le ramener à celui où il a toujours exister, celui de la réalité. Alors le chasseur rentra chez lui, s’assit sur son lit, et s’allongea pour s’endormir, s’en se soucier des trous dans le plafond, ni du vent qui rentrait par les creux dans les murs provoqués par l’incendie. Il était déjà repartit au pays imaginaire.
Cela faisait longtemps que Kyoshiro n’avait pas passé une nuit aussi reposante et ce ne fut qu’au réveil qu’il s’en aperçut. Toujours à moitié endormi, il entama son jogging quotidien. Saluant de façon presque habituelle les passants, marchants, et créatures se trouvant sur son chemin, il ne remarquait pas l’ombre menaçante qui le suivait depuis sa sortie de maison. Rapidement après, ses sens de chasseur étaient à nouveau fonctionnels et il entama une course intensive pour semer le malheureux. Seulement, celui-ci semblait tenir tête, alors le chasseur se résolut à lui tendre un piège et ainsi le surprendre plutôt que le contraire. Caché derrière un rocher, il attendait.
Quel ne fut pas sa surprise de se retrouver nez à nez avec celle de qui il avait rêvé cette nuit. Après une courte explication, les deux compagnons continuèrent leur course ensemble. Au bout d’un certain temps, ils arrivèrent face à un lac gelé par un bleu glacial. Quelques Antekas broutaient aux abords les quelques herbes qui s’y trouvaient. De nombreux papillons multicolores dansaient sous la force d’un vent frais, calme, et reposant. Le soleil, encore à moitié caché par la montagne aux pics menaçants juchée au bout du lac, sortait lentement de sa cachette. Quelques rayons vinrent illuminer les yeux écarquillés des compagnons et rendirent la chevelure de Stella, c’est ainsi qu’elle s’appelait, plus belle et plus éclatante que jamais. C’était un paysage de rêve qui stoppa net les deux amis.
Stella, ne pouvant s’en empêcher, se rapprocha de l’eau brillante et tranquille. Elle s’assit à quelques mètres de l’étendue aqueuse et soupira. Le chasseur en fit de même. Ils restèrent ainsi longtemps à contempler ce que leur monde pouvait offrir de plus beau.
Puis la faim vint déranger le couple et les grappes de baies et de fruits trouvés près du site ne pouvaient l’arrêter suffisamment. Ainsi se décida le retour au village, bien que celui-ci soit situé à plusieurs temps de marche. Le retour était d’autant plus difficile que cette faim le rendait plus long et fatiguant. C’est alors que, par une attitude de galanterie surprenante, Kyoshiro se décida à partir dans la nature afin de trouver un met plus raffiné que végétal. Il laissa ainsi Stella, non malheureuse d’être tombée sur une personne telle que lui, assise sur une souche d’arbre fraichement abattue. Le temps qu’elle s’assit confortablement, il était déjà parti.
De la même méthode qu’un prédateur cherchant à se nourrir, il avançait sans se faire repérer, sans émettre le moindre soupçon, dans un silence effrayant. Après avoir gravit une large pente, il surplombait dorénavant la moitié de la vallée où le lac se trouvait. De là il aperçut ce qu’il espérait voir. De nombreux troupeaux d’herbivores sillonnaient les chemins menant au lac ou à d’autres points d’eau à la recherche eux-aussi de nourriture. Parfois, des Mosswines les suivaient afin de terminer les restes de leur repas, de leur déjection, et ainsi se priver d’efforts de recherche éventuels. Malheureusement, tout comme David, ils n’étaient pas les seuls à chasser. En effet, une ombre gigantesque vint cacher le soleil au chasseur. Un wyvern était là et n’allait pas s’en aller sans avoir pris un bon repas. Après plusieurs allers-retours, il se décida enfin et attaqua. Chutant librement, il plongea crocs en avant vers un gros pachyderme adulte. La scène se passait loin du chasseur, mais celui-ci comprit que le choc n’était pas une simple poussée amicale. Il était déjà parti à la rencontre du géant.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE I.4 – Un combat pour la vie
Ca y est, descendant la pente à une vitesse folle, Kyoshiro se sentait revivre. Les sombres idées et malheurs qui le tourmentaient autrefois étaient finis, il était un nouvel homme. Comme le phénix, il revit de ses cendres. Son cœur plein d’espoir battait à vive allure, à mesure qu’il se rapprochait du géant festoyant. Enfin, il arriva face à lui.
Le monstre se délectait de sa proie fraichement acquise. Ses puissantes pattes antérieures l’aidaient à arracher les mets les plus délicieux du corps de la victime. Ses canines démesurées de couleur or se tachaient du sang de la dépouille. Ses yeux bleus emplis d’envie et de mort ne pouvaient s’empêcher de fixer la carcasse de l’animal. Sa queue de la taille d’un Bullfango s’agitait d’avant en arrière puis sur les cotés, pour stabiliser la créature en train de déguster. Cette queue se terminait en une massue à double coté, séparée par une fissure en forme de larme, de telle sorte que la bête puisse éperonner quiconque viendrait l’embêter. Sa carrure trapue pouvait lui permettre une meilleure accélération si jamais sa cible s’enfuyait. Et ses pattes postérieures lui permettaient de sauter afin de l’atteindre. Seulement ceci n’arrivait que rarement puisque le dragon était pourvu d’une carapace blanche comme neige et composée de multiples écailles dures comme de la glace pour se fondre dans le décor. Quelques touffes de poils soyeux et réchauffant lui protégeaient le haut de ses pattes arrière. Enfin, ses ailes, repliées le long de ses pattes avant, lui permettaient un vol rapide et puissant, pouvant fendre les tempêtes de neige les plus dangereuses. Kyoshiro, lui ne pouvaient s’empêcher de se demander si cette créature existait bel et bien, si ce n’était pas le fruit de son imagination, toujours là pour lui jouer des tours.
Malheureusement, le chasseur n’avait pas emporté son arme pour son trot de ce matin. Déçu, il ne put que rebrousser chemin et termina sa quête de nourriture en attrapant un pauvre petit Popo égaré. Au moins, il aura eu ce qu’il devait avoir.
Enfin, il retourna voir Stella, qui devait s’impatienter depuis quelques temps. Seulement, ce ne fut pas elle qu’il trouva sur le rocher.
Un corps massif couleur désert était à coté du roc, des pattes robustes tentant de le pousser. Il n’en suffit pas plus pour que le chasseur compris. En effet, Stella se trouvait derrière ce caillou et il était prêt à tout pour l’empêcher de se retrouver dans le gosier de la créature. Alors il cria, afin d’attirer l’attention du monstre sur lui. La créature tourna donc la tête et deux yeux émeraude le fixèrent goulument, comme si, après un long temps de jeûne, elle avait en face d’elle une pitance des plus délicieuses.
La traque était lancée, le chasseur, devant, fuyait la bête. Sentant son heure se rapprocher à grandes enjambées, il fit un dernier effort pour tenter de survivre. Il se dirigea alors dans la direction où il l’avait vu en dernier, en train de se nourrir de sa proie fraichement acquise. Arrivé sur les lieux, plus rien. Plus un bruit, seul le corps éventré d’un Popo, au milieu de quelques taches de sang encore liquide, gisait sur le sol mouillé par la neige tombée récemment. La tension montait sous l’armure du chasseur qui commençait à peser lourd. Essoufflé, il n’entendit pas son poursuivant se déplacer derrière lui. Ne sachant que faire, il posa un genou à terre, sa main droite sur sa cuisse et son autre main, poing fermé, sur le sol. Puis il attendit.
La créature jaillit derrière lui, la gueule béante, et se rapprocha de sa victime. Quand, dans une tornade de glace, la bête blanche apparut. Cachée, elle avait attendu ce moment. A croire que sa prise ne l’avait pas complètement rassasiée. Elle avait besoin d’autre chose à se mettre sous la dent et ainsi, quelque chose avait mordu à l’hameçon.
Pour l’un des monstres, c’était un combat pour la survie, pour l’autre, ce n’en était qu’un pour la satisfaction, mais tous deux étaient autant déterminés. Le combat se lança.
Ce fut la bête blanche qui se jeta la première dans cette bataille. Crocs en avant, elle chargea l’autre, qui n’eut aucun mal à esquiver cette si basique attaque. Cependant, ce n’était pas la charge en elle-même qui était sensée être dangereuse, et ça, Kyoshiro l’avait comprit. Quand le monstre de sable sauta une fois encore pour esquiver de nouvelles charges, la créature des neiges projeta sa puissante queue sur son adversaire une fois celui-ci en l’air, afin de lui faire perdre l’équilibre et, avec un peu de chance, lui briser une partie vitale. Cet ainsi qu’une des pattes du dragon affamé se brisa, l’obligeant à ramper et se tordre de douleur. Il ne put que se résoudre à fuir le combat avec la force qu’il lui rester et s’envola, dans un vol mal contrôlé et douteux.
La bête blanche se mit alors à rugir de toutes ses forces, pour dissuader quiconque voudrait l’importuner, ou pour, justement, attirer de nouveaux rivaux.
Le chasseur était déjà reparti rejoindre Stella.
Il arriva enfin au rocher qui l’avait tant fait peur, et, dans un soulagement si espéré, il retrouva sa compagne, qui lui tomba dans les bras, morte de peur à l’idée d’avoir pu se faire dévorer, ou pire, que lui se fasse manger.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II.3 - Etrange
Le soleil venait de se lever, ses rayons tentaient de traverser les portes du village de Kokoto pour venir réveiller paisiblement tous ses villageois. Tous ces villageois encore endormis, sauf un, qui avait monté la garde toute la nuit. Car les faits sont là, d’autres attaques d’oiseau mangeurs d’homme avaient éclatés et ceci ne devait arriver en aucun cas dans le village. C’est pourquoi on demandait des chasseurs de n’importe quelle contrée, prêts à renoncer à leur vie pour la gloire et la richesse qui les attendait si les wyverns aviaires étaient vaincus. Alors ils arrivaient, petit à petit, jour après jour, pour défendre le village le temps qu’ils soient assez pour tenter une attaque surprise au cœur même du territoire des Yian Kut-ku. Dans quelques jours, le village sera préparé pour l’assaut final.
La douce rosée du matin réveilla lentement David, rêvassant encore. Puis ce fut au tour de la porte de lever le paresseux de son lit. En effet, celle-ci était grande ouverte. Inquiet, mais pas autant que s’il était bien éveillé, il saisit son couteau situé sur sa table de nuit et chercha l’intrus. Il entendit du bruit dans sa cuisine et s’y dirigea. Caché derrière le voile menant à la salle, il aperçut une ombre de petite taille, se faufiler entre les meubles. Quand l’animal passa près de l’ouverture, il le saisit et le souleva comme s’il soulevait un vieux drap. Mais, à défaut d’être un torchon usagé, c’était un chat, ou plus exactement un félyne, qui le regardait. Il était maigre et avait des parties de son corps sans poils, portants des marques de griffures. Ses yeux bleutés d’un jaune ambré laissés percevoir un vert brillant, mélangé avec le noir de ses pupilles. Il avait l’air affamé et le chasseur, ayant eu plus d’effroi que de douleur, lui offrit une bonne cuisse de Mosswine bien fraiche, cachée dans un des tiroirs, qu’il se réservait pour lui. Le Melynx sauta sur le plat et David le regardait manger. Il lui offrit ensuite un panier garni d’oreiller pour que cette petite créature se repose tranquillement. Enfin, il sortit de chez lui, son armure déjà enfilée, le casque entre les mains, et son arme dans le dos, puis se dirigea en direction de la taverne.
Il poussa la porte du bâtiment dans un bruyant choc et entra. Tout le monde le regardait, mais personne ne semblait heureux de son arrivée. Il vit Mily assise à une table et s’assit en sa compagnie. Celle-ci lui expliqua aussitôt pourquoi tous les habitués de la taverne n’étaient pas aussi jouasses que d’habitude. On vient d’apprendre que quelqu’un avait disparu depuis cette nuit, un grand homme, on retrouva dans un camp de felynes vivant dans le désert son armure imposante et son arme écrasée qui semblait être un marteau possédant quelque ressource, notamment un ingénieux système de mécanique. Elle n’en dit pas plus, David le connaissais bien. C’était son ancien voisin. Souvent, petit, il le regardait s’entrainer au maniement des armes, derrière chez lui, et rêvait de pouvoir en faire autant un jour. C’était un modèle pour lui. Il se souvint très clairement du jour où son héros eu 16 ans, il était là, juste devant la table où il annonça que son rêve allait devenir réalité.
Cet évènement brisa le chasseur qui décida qu’il lui fallait prendre l’air et marcher un peu. Il sortit alors, tête basse, de l’édifice où il était rentré si radieux.
Cela faisait déjà quelques temps qu’il marchait seul, dans la forêt, quand il entendit un léger cri fort étrange. Prudent, il avait emmené son épée pour sa balade en plein air. Il l’a sortit lentement de son fourreau et la saisit à deux mains. Il était près à tout, sauf à ce qu’il allait se passer.
Quelque chose le toucha sur son épaule gauche et le fit sursauter. Par chance, ce n’était que Mily, qui elle aussi en à eu. Elle lui fit signe de ne plus faire de bruit puis, accroupie, elle se rapprocha d’un bosquet. Attentif, il l’a suivi lentement. Une fois dans les buissons, ils ne purent que patienter et attendre ce qui avait fait ce cri.
A nouveau, le même son fut produit, tout près d’eux cette fois-ci. Puis des bruits de pas se dirigeaient vers leur position. Ces bruits semblaient extrêmement coordonnés. Ils provenaient maintenant du chemin face à eux, seulement, ils ne voyaient toujours rien. Les bruits s’éloignaient. Les chasseurs ne pouvaient plus rien dire. Ce qui provoquait ces sons était passé juste devant eux puisque le chemin était entouré d’arbustes qui auraient provoqués d’autres bruits comme des bruissements de feuilles et de branches. Alors qu’est-ce qui a fait ça, et surtout comment ?
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II.4 – Apparition, Disparition
Mily et David restèrent là, au milieu du chemin, à essayer de comprendre ce qu’il s’était passé. Malgré ce qu’on aurait pu penser, c’était David qui était le plus terrifié. Mily, qui croyait que la chose aurait fait le bruit ailleurs et qu’ainsi ce bruit serait quand même parvenu à cet endroit par effet de distance et réflexion du son, ne semblait au contraire pas penser que cette créature puisse devenir temporairement imperceptible. Seulement David l’avait vu. A un moment, quand le bruit était tout proche, le chasseur vit un reflet blanchâtre onduler sur une peau soit disant imaginaire de monstre, et ainsi parcourir toute la créature, pour enfin disparaitre. Cette créature était invisible.
C’était une grande découverte qu’avaient fait là les deux jeunes chasseurs. Ils avaient trouvés le premier animal introuvable puisqu’invisible, et David n’allait pas en rester là, il se lança alors à sa poursuite.
Suivant le chemin, il tendait l’oreille et essayer de décrire chaque son qu’il entendait. Puis soudain, il s’arrêta net. Mily le rejoint peu de temps après. Elle tenait deux épées bleues mais cependant bien différentes. Celle de droite était longue et fine, la lame était ronde mais droite, d’un bleu ciel très clair. L’autre épée était courte mais épaisse, avec une lame plate à un seul tranchant, d’un bleu azur foncé mais où l’on pouvait tout de même y voir clairement les nombreuses tâches de sang des différentes batailles, séchées par l’usure du temps. Les deux compagnons étaient prêts.
Attendant le moindre petit signe, la tension commençait à monter dans l’esprit des chasseurs. Sous son épais casque, David, essayait de concentrer la chaleur et la tension. Sa visière avait une faible portée, mais permettait cependant une bonne défense. Les trous d’aération laissaient passer lentement l’air frais extérieur. Soudain il vit un reflet blanc au milieu du décor vert. Il libéra toute la tension et la force qu’il avait concentrée précédemment et chargea l’inconnu. Ses jambes devenaient lourdes à mesure qu’il se rapprochait du monstre, puis il s’arrêta de nouveau, n’apercevant plus rien. Mily le rejoint, inquiète à son tour, quand elle fut brusquement poussée vers le chasseur puis entrainée par une force invisible en arrière. Du sang arriva sur l’armure du chasseur. Animé d’une peur précipitée, il ne put qu’apercevoir un œil violet fixant sa compagne avant de charger vers cette forme insolite. Ne voyant plus rien à part son amie allongée au sol, il entraina son épée de toutes ses forces dans le dernier endroit où il vit la bête. L’épée s’enduit d’un liquide sombre et toucha le sol dans un fracas de bois se brisant sous le poids de l’arme. Un cri lui perça les tympans et il vit enfin la créature, maintenant recouverte d’un violet rosé sur tout le corps. Sa carrure était d’un bizarre tel que le chasseur, surpris, tomba sur le tapis de feuilles mortes se trouvant derrière lui. La bête était recouverte d’écailles difformes sans réels synchronisation. Son ventre touchait le sol puisque ses pattes étaient trop courtes pour le mettre hors de porté de la terre. Les doigts de ses pattes étaient arrondis pour mieux adhérer au terrain et moi faire de bruit. Sa queue était courte, large au début, et se rétrécissait en s’enroulant sur elle-même. Elle possédait de nombreuses villosités sur les bords de sa queue qui se repliaient elles-aussi sur elles-mêmes. Son cou, large, était dressé et laissait voir son buste, sans caractéristiques spéciales. De légères petites cornes ornaient les côtés de sa gorge. Ce cou lui permettait de surplomber les buissons et les arbustes et ainsi voir sans être vu. Son crâne se terminait en une longue corne pouvant représenter son nez. Sa gueule renfermait une langue pendante extrêmement longue et puissante, c’était ceci qui avait attrapé la chasseresse. Enfin, ses yeux, globuleux, positionnés sur les côtés de sa tête et ressortant de leur orbite, n’étaient pas coordonnés et lui permettait de tout voir sans problème le moindre petit détail, tout en en regardant un autre. Cela laissait supposer que le monstre possédait une intelligence différente des autres animaux si banals contrairement à lui.
Blessé au niveau du ventre, l’animal se tordait de douleur et gémissait de douleur. David se précipita vers sa complice qui ne répondait plus. Elle avait quelques gouttes de sang sur son visage et respirait rapidement. Il lui prit la main, qu’elle serra aussi fort qu’elle put. Ses yeux sombres commençaient à détourner son regard. Le chasseur enleva rapidement son casque et tenta de la réanimée. Effrayé, David assistait à son départ. Les yeux noirs de la victime étaient maintenant devenus rouge et du liquide rouge en sortait. Elle ne respirait maintenant que très lentement. Sa main ne serrait plus assez fort celle du chasseur, et tomba dans un mouvement lent qui fit exploser le cœur de David. Des larmes coulaient sur ses joues et il poussa un cri de désespoir. Heureusement, un bucheron passant par là entendit l’appel à l’aide et accouru aussitôt. David ne lui laissa poser aucune question et lui ordonna précipitamment de la ramener au village de Kokoto aussi rapidement qu’il puisse, il lui promit une lourde somme de dédommagement et le bucheron jeta sa hache, prit Mily dans ses bras rapidement mais doucement et couru à travers la forêt qu’il connaissait si bien.
David, encore à genoux, tourna lentement sa tête qui était devenue sombre et inquiétante vers la créature encore vivante. Il saisit les deux armes de sa camarade et se levant, toujours dans une lenteur sûre d’elle, il se rapprocha du monstre qui comprit ce qu’il allait se passer. La créature, dans un espoir vain, projeta sa langue de toutes les forces qu’il lui restait. La langue vint percuter violemment le torse de l’armure du chasseur et se coupa en deux quand elle toucha l’épaisse lame située sur le buste de David. La bête hurla de plus belle et se tordit à nouveau de douleur et de peur. Le chasseur se releva de sa légère chute et s’approcha du monstre, encore. Il lui trancha sa patte avec un plaisir incompréhensible, et, tout en souriant, s’empressa toujours avec lenteur et sérieux d’en trancher une deuxième. Puis il se rapprocha de la tête de la bête et attrapa sa langue gigotant dans son sang. Il la tira et lui coupa à l’aide de ses propres mains. Le monstre frappa sa tête violemment sur le sol, dans un cri déchirant. Puis David en termina avec le mousquet qu’il planta dans un des yeux de la créature pour atteindre le cerveau de la bête. Elle ne bougeait plus et le chasseur accomplit son travail en la dépeçant. Il rangea ainsi dans ses multiples sacs accrochés à sa ceinture la langue, les yeux dont un percé, plusieurs morceaux de peaux et de doigts, la corne, et prit la queue où il y avait planté précédemment les épées de celle qu’il aimait sur ses épaules puis, après avoir remis son casque pour cacher tous le sang noir sur son visage et rangé son épée sur son dos, il partit en direction de son village natal.
Il y arriva enfin et après avoir déposé les récompenses de sa chasse dans son coffre prévu à cet effet et retiré son armure, il s’empressa de retrouver Mily, dans une vitalité cette fois-ci hésitante. Il décida de se rendre à la taverne. Une fois rentré dans un fracas de porte battante, il vit un attroupement au milieu de la salle. Tous le regardaient et le laissèrent passer. Un médecin avait concocté un liquide régénérateur et le donna à la blessée. Ne pouvant rien faire, David assistait à la scène qui était une véritable torture pour lui. Enfin, il la vit tousser légèrement, l’espoir revint en lui. Il se jeta sur sa bien-aimée et la serra dans ses bras, sans forcer, juste la sentir. Cette fois-ci ce n’était plus des larmes de tristesse qui coulaient sur son visage, mais bien des larmes de joie.
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CHAPITRE III.3 – Le souverain des dunes
Un vent chaud soufflait lentement sur le sable brûlant, où le Soleil y faisait régner mort et silence. Ici il n’y avait ni bruit, ni mouvement, seul le Soleil dominait ce territoire vide et muet. Différentes grottes situées autour du désert abritaient les seuls animaux encore vivants ou à demi-morts. Les grottes apportaient un abri de pierre contre l’ennemi de la journée et ses puissants rayons.
Riper se réveilla en sursaut, ses yeux grands ouverts laissaient apercevoir le terrifiant cauchemar auquel il avait participé. A coté de lui se trouvait encore le corps en décomposition du Drome. La faim tenaillait le chasseur et le dégout du corps putréfié de la créature près de lui donna une envie de vomir. Il se leva, les mains tenant son ventre secoué par tous ces évènements. Il ne pouvait manger la carcasse du Gendrome, même affamé il ne pouvait pas. L’odeur le répugnait et rien qu’à l’idée de s’en nourrir, il en avait la nausée. Incapable de s’alimenter ici, il enfila son armure et partit trouver un lieu où la nourriture est plus attrayante.
A travers les dédales rocheux, seul, il marchait. Il s’arrêta un moment à un lac souterrain afin de s’hydrater pour continuer plus facilement les recherches. Un groupe d’Apceros, de tranquilles herbivores à épaisse armure possédant une lourde queue se terminant en une puissante masse, se rapprochaient de lui. Assoiffés eux-aussi, ils vinrent s’abreuver à coté du chasseur, qu’ils semblaient totalement ignorer. Soudain un léger petit cri résonna dans la grotte. Les animaux ne s’en soucièrent pas et continuèrent leurs actions calmement. Riper, lui, recula de l’eau lentement. Rien ne bougeait, mais comme dans son rêve, il devait fuir. Une fois qu’il eut été assez loin, il observa la scène. L’eau était d’un calme effrayant et un silence inquiétant planait dans la cavité bleutée. Soudain des bulles éclatèrent non loin du calme troupeau d’herbivores. Une créature brillant du vert de ses écailles et de l’orange de ses nageoires sauta hors de l’eau pour se jeter sur une pauvre bête. Elle l’emporta dans un remue-ménage atroce, secouant de ses puissantes mâchoires l’animal pour l’emporter dans le sombre et ténébreux bassin plus rapidement. Quelques temps après l’assaut, avec la fuite des Apceros, tout était redevenu calme, seules quelques bulles faisaient surface régulièrement près des bords. Riper continua ainsi sa marche.
Les rayons lumineux avaient de plus en plus de facilitées à traverser la voûte rocheuse située au-dessus du chasseur. La faim qui torturait Riper était bien là mais ne l’arrêtait pas. Tout en grimaçant, il avançait inexorablement. Il arriva enfin à sortir du monde de la roche et déboucha sur le monde de la mort. La lumière était trop forte pour pouvoir ouvrir les yeux, c ne fut qu’après plusieurs minutes qu’il put enfin voir ce qu’il se trouvait face à lui.
Une étendue lumineuse au relief aléatoire bougeait au gré du vent. Les seules formes vivantes visibles étaient quelques groupes de Cephalos, reptile à l’allure de poisson, possédant un long cou se terminant en une tête en forme de croissant de lune pour mieux se déplacer à travers le sable chaud. Le groupe était dirigé par un Cephalos plus grand que les autres, de couleur noire plutôt que ocre. Le gigantesque aileron du monstre débordant du sable fin passa près du chasseur, puis s’arrêta, pour détourner son chemin en direction de Riper. L’aileron disparaissait à mesure que la créature progressait vers le chasseur. On ne voyait plus rien.
Quand le monstre ressortit de son arène de sable, le chasseur n’était plus là. Positionné à quelques mètres de là où la bête pensait surprendre, il attendait.
Le sol trembla à nouveau sous les pieds de Riper. Seulement ce n’était plus les petits Cephalos qui provoquaient ce tremblement de terre.
Au loin, une gigantesque vague semblait se rapprocher de leur position. Riper comprit ce qu’il se passait et s’enfuit à travers les roches pour plus de sécurité. Le Cephadrome, lui, s’enfuit sous le sable. La vague était maintenant assez proche du chasseur pour qu’il puisse voir ce qui l’avait provoquée. Un énorme monstre nageait à travers rochers et sable sans quelconques distinctions. Armé de deux puissantes défenses, il brisait quiconque ce trouvait sur son chemin et avalait à l’aide de sa gueule démesurée les pauvres animaux se trouvant sur son chemin, tel que le pauvre Cephadrome, ne pouvant fuir assez vite.
Une fois le monstre passé devant le chasseur, la vague de sable et de roches percuta violemment Riper qui tomba dans une crevasse crée par l’érosion et le fil du temps. Heureusement, sous son armure massive, il respirait encore.
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CHAPITRE III.4 – Renaissance
Le réveil était lent et douloureux. Son dos était en partie brisé. Il ouvrit les yeux et tenta de se relever. Après avoir poussé un cri atroce, il s’effondra sur le sol frais puis referma ses yeux.
Quand il les ouvrit à nouveau, il n’était plus au même endroit. Des torches tenues par différents piquets étaient positionnées autour de lui. De légers miaulements semblaient provenir de derrière lui. Croyant en un rêve ou à une hallucination, il se rendormit.
Une fois le silence de nouveau maître des lieux, une fois la douleur estompée dans le corps blessé de Riper, celui-ci s’éveilla. Les torches étaient toujours là, elles semblaient n’avoir jamais bougées. Disposées en pentagone dont chaque bout serait tenu par une flamme, elles le regardaient.
Les membres du chasseur étaient disposés en étoile de façon à ce que ses mains puissent toucher chacune un piquet, de même pour ses pieds. Sa tête, elle, était dirigée vers le dernier angle.
Après quelques temps d’effort, il parvint enfin à se tourner sur le côté et inspecta les lieux.
Des stalactites l’entouraient, les seules sources de lumière provenaient des flammes au bout des piquets, des habitations de petites tailles avaient été creusées dans la roche. Certaines ressemblaient à des animaux, certaines à des têtes de Félynes. Des armes et objets cassés ou en partie détruits étaient jonchés sur le sol. Puis il vit avec étonnement son armure cabossée au milieu du tas de débris principal. En effet, il ne la portait plus et ne s’en était pas rendu compte. Dans un ultime effort, il se tourna vers l’autre côté. Il y avait à cet endroit aussi un tas d’objets en tout genre, seulement tout les objets s’y trouvant n’étaient pas ou que très peu abimés. Des habitations étaient de ce côté aussi autour du tas d’objet, seulement ces habitations étaient différentes, elles étaient habitées.
Des petits êtres y vivaient, se promenaient, cherchaient le moindre débris pouvant se trouver près de chez eux. La vue encore floue, Riper n’arrivait pas à bien distinguer qui étaient ces créatures. La fatigue commença ensuite à prendre le dessus sur son corps. Il s’endormit de nouveau.
Cette fois-ci ce n’était plus sa simple volonté qui le réveilla, mais les rayons du Soleil venus jouer avec ses yeux, encore cachés. Le chasseur avait retrouvé toute sa force, ou presque, et s’assit. Après s’être frotté les yeux, il se leva, lentement, mais sûrement. Surpris, il se retrouva face à une armée de chats le fixant des yeux. Cependant, aucun ne semblaient vouloir lui faire de mal, tous attendait quelque chose. Le chasseur, lui, ne savait que faire. Il se résolu alors à les saluer, en espérant qu’ils arrivent à comprendre. Après leur avoir parlé, ils s’assirent tous. Riper fit de même. Il leur parla de son voyage, même s’il n’espérait pas de réponse ou une quelconque compréhension de son aventure, il leur raconta tout.
Quand il eu finit, un chat, d’apparence plus âgé que tous les autres, se leva. Il était d’un gris sombre ondulé. Il portait une coiffe en paille et autres herbes du désert, et tenait en sa main droite un bâton, où semblait être gravé des signes, des écritures. Le chat s’approcha du conteur, puis le regarda droit dans les yeux. Enfin il lui fit signe de le suivre.
Il lui montra son armure, ainsi que son arme, plate comme une lame d’épée, puis l’emmena au tas des objets encore en bon état et lui fit signe de prendre ce qu’il voulait.
Il aperçut une arme couleur os repliée sur elle-même et la saisit de sa robuste poigne, pour la soulever et comprendre par quel ingénieux système elle fonctionnait. Là où le manche semblait être, il y avait une encoche. Le vieux félyne lui tendit une fiole que le chasseur inséra dans l’encoche et lui montra des boutons situés sur le manche. Riper appuya sur le premier, rien ne se passa. Alors, tout en serrant fort la machine, il appuya alors sur le second.
L’arme se déplia de façon rapide et puissante. Elle ressemblait maintenant à une longue hache à double tranchant. Elle était grande mais cependant fabriqué de façon à ce qu’elle soit la plus légère possible. Riper, étonné, appuya sur le premier bouton. La longue hache se transforma à nouveau, dans un cliquetis mécanique, en une épée à deux mains, cette fois-ci beaucoup plus lourde que sa précédente transformation. La fiole qu’il avait positionné auparavant brillait maintenant d’une couleur rouge éclatante. Satisfait par son choix, il replia l’arme et la posa près de lui.
Il chercha ensuite une armure digne de lui et de sa nouvelle trouvaille. C’est alors qu’il trouva un casque de chevalier, avec visière et ouvertures pour respirer. Une longue nageoire rosée placée sur le haut du casque parcourait toute la longueur du heaume. D’autres nageoires, plus petites, étaient installées au niveau des oreilles. Derrière le casque se trouvait une armure fabriquée à partir de multiples écailles bleutées et de métal. Ce fut comme un coup de foudre qui s’éprit du chasseur.
Quelques temps après avoir choisi autre lame, mais cette fois-ci plus petite pour être utilisé comme un couteau, il s’était équipé pour affronter à nouveau l’extérieur.
Il remercia les felynes, toujours en ce demandant s’ils comprenaient vraiment, et leur offrit une lettre qu’il avait écrit avec ce qu’il avait pu trouver. Les chats lui offrirent en retour un poisson appétissant qu’il s’empressa de dévorer.
Il était maintenant paré à tout défi et suivi le petit chef qui le mena à la sortie.
Le Soleil tapait sur l’armure du chasseur, qui ne ressentait plus aucune chaleur. Grâce à cet équipement, il était dorénavant préparé pour vaincre quoi que ce soit, de même que le maitre des lieux lui-même. C’était en quelque sorte une certaine renaissance de Riper.
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Chapitre IV.3 – Chance et découverte
La mort de Kim avait brisé le cœur de Sylver pour l’éternité. Il n’avait plus aucun endroit où aller, plus aucun ressentiment. Il errait seul dans l’immensité verte, à la recherche d’une réponse, à la recherche d’une réponse qu’il n’aurait jamais, mais il continuait à espérer.
Le jour se levait. Lentement, il venait éblouir le chasseur, qui n’arrêtait cependant pas sa vaine quête de la vérité. Le chasseur arriva dans un champ de fleurs en tout genre. Le vent soufflait faiblement et emportait avec lui de nombreux pétales. Des fleurs tournoyaient autour de Sylver, qui n’y prêtait pas attention. Puis un pétale, sombre, en partie disloqué, vint se coller sur son bras droit. Ce pétale n’était pas comme les autres toujours autour de lui. Celui-ci était de petite taille, il était déchiré à différents endroits. Il restait collé, sous les yeux fatigués du chasseur, sur son bras. Quand Sylver l’enleva, le pétale vint se poser délicatement dans sa main. Sa main se referma doucement, puis vint se poser sur son cœur. Quelques temps après, le triste homme rangea le pétale dans sa sacoche et continua sa route.
Il errait depuis plusieurs heures dans ce lieu inconnu. Les arbres diminuaient de nombre. Les feuilles couchées au sol disparaissaient à mesure qu’il progressait. L’herbe commençait à être remplacée par de la terre, puis du sable. Les cris des animaux s’estompaient pour laisser place à des appels de mouette et autres oiseaux des côtes. Le bruissement des feuilles ne cachait plus le son hypnotisant de l’étendue aqueuse venue s’échouer sur le sable fin. Ce n’était plus l’océan vert qui dominait à présent. Il avait été remplacé par une immensité bleue.
On arrivait maintenant à distinguer très clairement le Soleil, libre de libérer ses rayons sur la terre. Les pas de Sylver s’enfonçaient dans le sable chaud et humide. Il ne se doutait pas de ce qu’il aller arriver à quelques pas de lui.
Quand il eu accompli ces quelques pas, le sol s’effondra sous son pied et des pinces l’attrapèrent. C’était un Hermitaur, un carapaceon de la taille d’un petit Popo, qui l’avait coincé. La douleur était forte et les cris du chasseur n’allaient pas empêcher la jambe de se briser. Avant que l’os ne se casse, Sylver planta une de ses flèches entre les solides carapaces de l’animal, qui se tordit de douleur et s’effondra, mort. La jambe avait été gravement blessée et le chasseur ne pouvait plus se relever. Il amena son pied dans l’eau salée de la mer et perdit connaissance.
Quand il se réveilla, l’eau s’était retirée et des charognards dévoraient la carcasse du crustacé. Un charognard était à l’écart du groupe, il était au niveau de son pied réduit en bouilli et s’en délectait. Dans un cri horrible, Sylver lui donna un violent coup de pied qui sonna la bête. La douleur était insupportable et il était à la merci de tous ses camarades, qui se rapprochaient dangereusement.
Sylver commençait à tourner de l’œil. Il se laissa mourir en repensant à son acolyte, qui lui faisait plus de mal que sa jambe. Il ne bougeait maintenant plus et ainsi ne put entendre le sang couler.
A sa grande surprise, Sylver se réveilla. Il était maintenant dans une grotte, accompagné d’un chasseur, à première vue. Il avait une armure brillante de bleu et une sorte de machine dans le dos. Un casque était posé au sol. Ce casque portait deux petites nageoires rosées au niveau des oreilles ainsi qu’une grande nageoire parcourant toute la longueur du casque. Le chasseur blessé n’avait plus de force, il se rendormit.
Quand il se réveilla de nouveau, il était assis contre un mur, sa jambe emballée dans du tissu comme s’il s’agissait d’un cadeau lui étant destiné. L’homme l’ayant sauvé était assis sur un rocher, face à lui, et le regardait. Il lui proposa un des nombreux fruits, posés près de lui, qu’il avait sûrement cueilli. Sylver croqua à pleines dents dans tous les fruits exotiques qu’il pouvait avaler. Puis demanda l’identité du chasseur. Celui-ci répondit seulement qu’il n’avait pas à s’en faire, que tout se passerait bien, et que lui même aurait bien aimé avoir quelqu’un comme ça le jour où il perdit connaissance.
Plusieurs minutes passèrent sans qu’aucun des deux hommes ne prirent la parole, puis Sylver tenta de se lever. Il ne ressentait maintenant plus qu’une légère douleur au niveau de sa jambe. Il avait un peu de mal à rester debout mais parvenait quand même à se tenir. Cependant il ne pouvait continuer son chemin seul désormais. L’homme lui apprit qu’ils allaient rester là quelques jours afin qu’ils soient prêt à reprendre la route le mieux possible. Sylver se rassit.
Les jours passaient mais ne se ressemblaient pas. Les premiers étaient longs car Sylver essayait de retrouver toute sa vivacité d’autrefois, perdue sans doute à jamais. Le quatrième jour après avoir commencé ses séances de récupération, lors d’une randonnée en forêt avec son sauveur, ils arrivèrent face à un immense ravin donnant sur l’océan et ses merveilles. La falaise où ils se trouvaient surplombait une immensité de lieux inconnus. Le vent soufflait entre les cheveux de Sylver, celui-ci leva ses mains afin de mieux apprécier ce moment de pur bien-être. C’était la première fois depuis l’accident de Kim qu’il l’oublia un moment. Ses yeux commencèrent à pleurer un moment tant espéré. Quand son compagnon le stoppa dans ses rêves. Lui était déjà descendu de la falaise, sur le peu de sable qui s’y trouvait. A côté de lui se trouvait un bateau, cassé à différentes parties. Il lui dit de ne pas descendre et remonta. Une fois qu’il soit revenu en compagnie de Sylver, il lui parla un peu plus de sa vie, son histoire, son destin.
Il s’appelait Riper, un habitant de Kokoto. Fier de ses victoires face à des monstres gigantesques ou plus petits mais plus féroces, il avait décidé de s’attaquer à quelque chose dont il ne connaissait rien, pas même l’endroit où le combat aurait lieu, un Cephadrome. Cette mission se passa très mal pour lui et il perdit son armure ainsi que son arme préféré, son marteau à pointes. Mais ce fut grâce à de simples felynes qu’il survit en ce lieu si dangereux. Quand il retrouva Sylver, blessé, à la merci de ces animaux, il se rappela de lui. Il ne pouvait pas le laisser tomber. Tout comme de simples chats, il lui sauva la vie, mais ne demandait rien en retour. Maintenant, il doit rentrer à Kokoto, même s’il doit passer à Pokke pour y déposer Sylver.
Celui-ci le contredit, et lui expliqua qu’en réalité, il n’avait nul part où aller et qu’il n’avait plus rien à faire en ce village. Il avait perdu ce qui le faisait respirer, ce qui lui faisait battre son cœur, il ne pourrait survivre à un deuxième meurtre. Il lui proposa alors de partir avec lui, à Kokoto. Riper accepta, car après tout, mieux vaut être bien accompagné que seul dans ce monde.
Les deux hommes retournèrent alors dans leur grotte, leur maison, leur chez-soi, où rien ne devrait pouvoir venir les dévorer dans leur sommeil.
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Chapitre IV.4 – Sauvetage au bord de l’eau
Un vent frais et puissant soufflait à travers toute la grotte, comme à son habitude. Cependant cette fois-ci, il n’était pas venu seul.
Un rhume soudain réveilla Sylver, qui n’arrêtait pas de cauchemarder à l’idée de perdre sa compagne. Au réveil, ce n’était que le cauchemar qui continuait. En plus des pensées malveillantes prenants le contrôle de l’âme du chasseur, ce fut un tout autre compagnon auquel il s’attendait à voir qui se trouvait près de lui.
Le souffle froid, le sommeil lourd, un dragon rêvait à côté de lui, de l’autre côté du rocher où Sylver se trouvait. Ce dernier chercha précipitamment son vrai camarade, sans doute dans les parages. Mais il n’y avait personne d’autre. Personne ne pouvant l’aider à se battre, à fuir, ou tout simplement à l’aider. Le destin du chasseur ne pouvait pas être changé deux fois de suite. La chance n’est pas illimitée. Il faut parfois s’avouer vaincu face au maître de la vie ainsi que de la mort.
La tension montait à l’intérieur du chasseur. Ses battements de cœur s’accéléraient. Ses mouvements étaient plus hasardeux et incertains. La créature l’avait senti.
L’animal ouvrit deux portes laissant apercevoir un couple de perles bleues givrantes. La température baissa subitement. Le monstre se leva.
Ses ailes étaient raccrochées au corps dans toute sa longueur contrairement à bien des wyverns communs. Sa queue, pointue, lui servit de balancier quand il s’envola. Les piques présentes tout le long de sa tête jusqu’à sa nuque étaient purement décoratives sauf en cas de grande nécessité. Un moment tel que celui-ci où le dragon s’en servit pour créer une sortie au niveau de la voûte de la caverne. Les piques résistèrent contrairement au toit de la cavité. A peine aperçu, le dragon avait déjà disparu. Riper accourut peu de temps après, trop tard malgré tout.
Leur cachette a été découverte par quelque chose. Ce n’était maintenant plus un endroit assez sécurisé pour pouvoir s’y reposer sans risquer de ne jamais se réveiller. Il était temps de trouver un autre refuge. Les deux amis prirent donc la route à midi, emportant fruits et plantes afin de ne pas manquer de ces ingrédients durant le long voyage qui les attendaient.
Ne sachant par où aller, ils longèrent la côte à la recherche d’un port où ils trouveraient sûrement les informations qu’ils leur manque.
Evitant à tout pris le sable et ses dangers cachés en dessous, les deux chasseurs restaient sur la fine pelouse d’herbe qui longeait le bord de mer. Peu de créatures s’y promenaient. Ce fut d’ailleurs un des premiers sujets de discussion des compagnons.
Soudain, au milieu du sifflement du vent, des cris retentirent. A mesure que les deux compères se rapprochaient de l’endroit où semblaient provenir les bruits, ces cris devenaient de plus en plus humains. Les deux chasseurs se lancèrent à l’assaut de ce qu’ils croyaient être une attaque.
Arrivés sur les lieux, la scène ne les surprit pas pour autant. Deux énormes oiseaux mangeurs d’hommes, des Gypceros, s’acharnaient sur une embarcation échouée sur la plage. De nombreux corps gisaient sur le sable souillé du sang des victimes et le peu de survivants s’étaient réfugiés sous leur bateau, enfouis dans le sable. Il n’y avait pas d’autres choix que de leur venir en aide.
Malgré son manque de force et de vivacité, ce fut Sylver qui sortit son arme de son fourreau en premier. Il décocha sur les monstres une dizaine de flèches, jusqu’à ce qu’ils changèrent d’objectif. Riper, caché, les attendait de pied ferme. Les créatures chargèrent l’archer, se dandinant à la façon d’un poulet et crachant tout en courant des boules de sucs empoisonnées. Arrivées à l’endroit clé, Sylver se jeta dans un trou préalablement repéré. Riper sortit de sa cachette.
Les cliquetis de l’arme du chasseur n’annonçaient rien de bon pour le couple de monstre. Ceux-ci se tournèrent vers leur nouvelle cible et chargèrent à nouveau. Riper esquiva leur attaque en se faufilant entre leurs pattes, pour arriver derrière eux et frapper à la manière d’un assassin. Mais à sa grande stupeur, l’arme rebondit sur les pattes d’un des monstres. L’attaque avait été contrée et le chasseur se prit un coup de queue phénoménal au niveau du torse. Heureusement, le sable avait amorti sa chute. Se relevant avec mal, il réussi cependant à effectuer une roulade afin de se remettre sur pied et par la même occasion éviter un nouveau coup de queue. Un sifflement retentit, Riper se baissa, et une multitude de flèches tomba sur les animaux. Cependant leur solide carapace arrêta tous les tirs, sauf un, qui entra directement dans l’œil gauche du plus gros Gypceros. Celui-ci hurla de douleur. Les contours de ses yeux étaient devenus rouges et sa corne commençait à briller. Frappant le sol de ses pieds, il leva sa tête. Sa corne étrange provoqua un flash de lumière si puissant qu’il éblouit Riper, obligé de rouler dans le sable pour faire passer la douleur. Pendant ce temps, les créatures se rapprochaient de lui. Sylver avait beau leur tirer dessus, les monstres ne s’arrêtaient pas. En dernier recours, il chargea les bêtes, un tonneau explosif à la main. De toutes ses forces, il lança le petit baril de poudre sur les deux animaux. La corne du plus gros explosa en plusieurs morceaux et sa tête fut en partie brûlée, l’autre monstre fut prit d’une folie effrayante quand la bombe explosa près d’une de ses ailes, la brûlant en partie. Cette surprenante attaque permit à Riper de récupérer en partie la vue. Aussitôt, il activa un des mécanismes de son arme. La lame se replia ainsi que le manche, le katana était passée au mode arme lourde. Le chasseur fonça tête la première sur une des pattes du Gypceros devenu fou et la trancha nette. La puissance de l’arme avait même réussi à faire basculer l’animal, qui se tordait maintenant sur le sable, agonisant. L’autre monstre ne voyait plus rien, il était maintenant à la merci de la volonté de Riper. Ce dernier tourna autour de sa proie, attendant le moment propice pour attaquer. La bête projeta sa queue sur le chasseur qui avait gardé une distance suffisante pour ne pas être touché. Cependant, la texture élastique de la queue envoya la masse se trouvant au bout en pleine tête de Riper. Celui-ci se retrouva au sol, sonné. Il ne restait maintenant plus que Sylver face à l’animal tournant en rond, ainsi que celui au sol, éclairant de sa corne la sombre scène du massacre. Arc en main, le chasseur l’amena face à lui. Il empoigna une flèche de sa main droite et la sortit de son carquois. Il tendit la corde, lentement, sûr de lui, et la lâcha. La flèche partit à toute vitesse, puis se divisa en quatre autres flèches, plus petites, avant qu’une arrive dans l’œil droit de la créature. La bête n’avait plus aucune chance. Elle s’effondra sur le sol taché de sang, puis ne bougea plus. Sylver se dirigea vers son acolyte et le réveilla. Puis les deux hommes allèrent libérer les survivants.
Une multitude de remerciements tombaient sur les deux héros, mais ils étaient accompagnés de pleurs et d’effroi. Cependant, malgré les nombreux deuils qui commençaient, il fallait repartir.
Après avoir récupérés les composants des monstres les plus intéressants, les compagnons reprirent la route de leurs aventures. Ils furent interpellés par le groupe de personnes qu’ils avaient sauvés. Ceux-ci leur demandèrent protection et sécurité, et proposaient en échange le chemin pour aller à un port célèbre, le port de Moga. Les deux chasseurs épris de compassion acceptèrent.
Ce fut alors tous ensemble, marins, marchands, et chasseurs, qu’ils prirent le chemin le plus sûr pour rentrer à bon port. Chacun tenant en leurs mains le fruit de leur réussite. Que ce soit une corne, un poisson, un panier, ou un enfant, tous tenaient fermement le pourquoi de leur vie.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE I.5 – Toujours plus dangereux
Les retrouvailles furent brèves mais intenses. Pour l’espace d’un instant, le couple prit le temps d’oublier les moments difficiles qu’ils avaient passés quelques temps avant. Puis il était temps d’y repenser.
Cette créature blanche et puissante n’allait sans doute pas apporter joie et bonheur au village de Pokke. Les nouveaux villageois devaient être mis au courant.
Reprenant la route sans se presser, les deux chasseurs partirent en direction du village, main dans la main, ne pensant plus au passé, ni au futur.
A l’arrivée, un doute s’éprit des deux amoureux. Le gardien des portes n’était plus là, une flaque de sang s’y trouvant à sa place. Stella courut immédiatement en direction de chez elle. Kyoshiro, lui, se dirigea vers sa maison où se trouvaient ses armes.
Les chemins étaient abandonnés, les bruits qui égayaient ces lieux étaient partis. Une étrange sensation prenait possession du chasseur, errant jusqu’à sa destination.
Enfin il arriva dans sa maison, toujours trouée par le feu et le vent. Il ouvrit son coffre et saisit son épée, toujours tachée du sang du Blangonga. L’entrainement de chasse avait quelque peu manqué ces derniers temps mais l’âme d’un chasseur ne disparait jamais totalement et il était plus que temps pour lui de reprendre du service.
Après être sorti de chez lui il se dirigea vers la maison de Stella. Arpentant toujours les tristes ruelles vidées de leur source de vie, il entendit de légers cris quand il fut assez près de chez elle. Inquiet, il accéléra sa cadence de pas.
Une meute de créatures bleues sautait autour de Stella, qui tenait en ses mains une longue épée arborant de nombreuses dents de monstres sur le dos de la lame. L’avantage était aux monstres qui étaient trop nombreux pour pouvoir être tous vaincus par une seule personne. Seulement cette personne n’était pas seule, au grand désespoir des animaux.
Kyoshiro fonça dans la masse sautillante, bouclier en premier, épée derrière lui, prête à frapper. Un premier choc se fit ressentir dans son bras gauche, et déclencha la seconde étape. Son bras droit serra son arme et s’élança devant le chasseur, tranchant au passage un Baggi. Une fois le mouvement terminé, Kyoshiro se tourna sur lui-même pour frapper maintenant sur son coté gauche. Le sang giclait pendant que le chasseur exécutait ses attaques, roulades, et acrobaties.
Petit à petit, le nombre d’assaillant diminuait. Quand au final il n’en restait plus que quelques uns, qui prirent la fuite, de peur d’être à leur tour coupés en deux ou simplement tué. Le chasseur s’approcha de sa compagne, qui lui tomba dans les bras malgré tout le sang qui s’y trouvait. Leur regard se croisa à nouveau. Langoureusement, ils se rapprochèrent l’un de l’autre. Lorsque ce moment de tendresse fut brisé par l’arrivée du petit frère de Stella, qui cria en regardant tous ces corps devant chez lui.
Un léger désespoir termina cette accolade puis le trio partit à la recherche de survivants.
Depuis quelques temps déjà, ils se sentaient suivis. Mais aucun signe de vie ne semblait encore occuper le village, malheureusement.
Soudain, Kyoshiro leva sa main droite pour faire signe de s’arrêter. Il avait vu quelque chose.
Sur la place, un Drome gigantesque dévorait les corps inanimés de nombreux des habitants. De couleur bleu lui aussi, une majestueuse crête ornait sa tête. Il semblait beaucoup plus imposant que les nombreux Drome que Kyoshiro avait déjà chassé. Cependant, même si le Drome était occupé à se nourrir, il semblait anormal. Sa patte gauche était entaillée et ses yeux paraissaient affolés. C’est là que le chasseur comprit qu’il ne pouvait pas être seul.
Effrayé, il repensa à la bête blanche, le Berioros, ainsi l’avait-t-il appelé. Il repensa à ce qu’il avait fait à la créature couleur sable, et pensa à ce qu’il leur ferait. Mais à vrai dire, Kyoshiro n’avait pas peur de la mort, il n’avait peur que de très peu de choses. Perdre Stella était maintenant devenu une de ses peurs les plus redoutées. Il lui demanda alors de rester assez loin, il partirait chasser l’étranger tout seul. Celle-ci ne put lui refuser sa demande quand elle vit ses yeux bleus étinceler.
Restant le plus souvent possible en couverture, le chasseur avança prudemment vers sa cible. Une fois arrivé à une distance qu’il appelait parfaite, il lança l’assaut.
Le Baggidrome tourna sa tête vers le chasseur. Ses yeux étaient toujours écarquillés, laissant percevoir la peur qui lui hantait les idées. Kyoshiro s’arrêta devant lui, restant tout de même à une distance raisonnable, et attendit la réaction du monstre. Celui-ci ne bougeait pas, pétrifié par la peur ou autre phénomène psychologique. L’animal se coucha alors doucement. Le chasseur, surpris, ne pu s’empêcher de vouloir découvrir la suite des évènements et se rapprocha de la créature. Celle-ci avait fermée les yeux mais n’était pas pour autant morte puisque ses membres bougeaient encore, victimes de tics excessifs. Kyoshiro baissa sa garde et approcha sa main gauche vers le dos de l’animal. Celui-ci se laissa caresser au grand étonnement du chasseur. Soudain ses yeux s’ouvrirent.
Les veines de ses yeux s’emplirent de sang, l’effroi les fit se gonfler. La bête se leva en sursaut, projetant Kyoshiro sur quelques mètres. Stella cria et accourut vers son compagnon. Le Baggidrome s’enfuit avant d’être écrasé par une masse blanche tombée du ciel. Le Berioros était lui aussi venu participer à son repas.
Quand la bête blanche recula pour admirer son assassinat, elle découvrit que deux témoins la surveillaient. Les yeux bleus de la créature devinrent rouge sang, reflétant lumière et souffrance. C’était l’heure du dîner pour l’ogre, et l’heure de survivre pour les mets.
La respiration glaciale du monstre refroidissait l’air déjà frais. La tension des deux chasseurs le réchauffait. Kyoshiro se lança le premier dans la bataille après avoir retenu d’une main ferme Stella. L’animal se situait à plusieurs mètres de lui, cela lui laissait le temps de prendre assez de vitesse pour en finir rapidement. Le Berioros ne bougeait pas, et attendait calmement la charge de l’assaillant.
Les rochers et débris situés au sol devenaient un véritable chemin où la vitesse augmentait petit à petit. Chaque appui conférait au chasseur une accélération incroyable. Au dernier petit muret de pierre, Kyoshiro s’élança sur le monstre, qui prit un malin plaisir à éviter cette attaque et foncer vers Stella.
Le chasseur roula sur le sol glacé, surpris par cette attitude. Il était relancé, main cette fois-ci, tenait sa lame différemment. Il était clair que l’animal courait beaucoup plus vite que lui et allait atteindre sa cible avant que lui-même ne soit rattrapé par son agresseur. Dans un élan d’espérance, le chasseur freina brutalement sa course et lança son épée en direction de la créature. La lame tournait telle une roue en furie et provoquait un sifflement que le monstre remarqua tardivement. Le fer de l’épée avait pénétré la lourde carapace du Berioros, le sang chaud de l’animal se refroidit en contact de l’air, un cri de lamentation termina le choc de la lame. La créature s’arrêta juste devant Stella, qui tremblait, de peur ou de froid, arme en main. Ses doigts refermèrent solidement le manche du katana et d’un magnifique geste d’épaule et de bras, elle trancha les crocs de la bête. Dans un retour d’épée incroyable, elle planta tout le long de sa lame dans la gueule du monstre. C’en était fini.
Maculée de sang, elle rejoignit Kyoshiro et se jeta violemment sur lui. Le choc perturba le chasseur qui au final se retrouva au sol, écrasé par tout l’amour que pouvait offrir sa fiancée. Après cette étreinte cette fois-ci sans interruption, les deux chasseurs allèrent inspecter le corps de la créature.
Quel ne fut pas leur surprise de découvrir une large plaie au niveau du coup de l’animal. Une plaie de forme arrondie. Une sorte de morsure où coulait un liquide violet. Du poison, voilà pourquoi le monstre eut été si rapidement abattu, sans trop de résistance de sa part.
Quelque chose de plus dangereux encore guettait le jeune couple. Quelque chose de plus terrifiant.
Ce monde est ainsi fait de telle façon qu’il y aura toujours plus dangereux que ce que l’on puisse chasser. Mais les chasseurs le savent, sont là et se tiennent prêts.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II.5 – Plus de peur que de mal
La peur de l’avoir perdue avait complètement changé l’attitude de David. Plusieurs jours durant, il occupait tout son temps libre à rester avec elle. A chaque promenade en forêt où à n’importe quel endroit à l’extérieur du village, il la suivait, toujours une arme dans son dos. Les seuls moments de véritables repos étaient lorsqu’il allait chez elle, là où il était sûr qu’il n’arriverait rien.
Seulement un jour, lorsqu’il se réveilla et sortit de chez lui pour aller rendre une petite visite à sa tendre moitié, il ne trouva pas étrange que le village était beaucoup moins peuplé. Il ne trouva pas étrange que plus aucun chasseur ne marchait dans les allées, achetant des pièges, des potions, ou des munitions. Enfin il arriva devant la porte de la maison de Mily, un mot y été inscrit sur du papier préalablement accroché à la poignée.
« Mon cher David,
Je savais que tu me rendrais visite ce matin, c’est pourquoi je t’ai laissé ce petit message.
L’association de chasseurs chargée d’abattre le groupe d’oiseaux mangeurs d’hommes est partie très tôt ce matin. J’ai décidée de partir avec eux.
Mon chérie, depuis quelques temps je me sentais enfermée. Ta protection était ce que je pouvais espérer de mieux, mais je n’ai jamais osée te dire que je ne pouvais plus la supporter. J’ai toujours eu besoin d’être libre. Je suis vraiment désolé que tu l’apprennes de cette façon. J’espère que tu comprendras.
Ne fais pas de bêtises durant mon absence mon cœur, je t’aime
PS : J’ai laissée la liste de choses à faire jusqu’à ce que je revienne près de ta fenêtre.
Gros bisous, je te promets de rentrer vite »
A peine ces mots furent lus que David se précipita chez lui, hurlant au bon Dieu le pourquoi de son départ. Le chasseur connaissait les risques de cette expédition, et la voir s’éteindre à nouveau le détruirait aussi bien mentalement que physiquement.
Equipé de son armure en Ceanataur et de son arme dorée en main, il se lança à la poursuite du convoi de chasseurs.
Le chemin boueux à travers la forêt était encore garni de nombreuses traces de pas, toutes allant dans une seule direction, le nid des Yian Kut-ku.
Plus le chemin se rétrécissait et disparaissait dans la forêt, plus David s’inquiétait.
Au bout d’un long moment de marche, les arbres disparaissait, laissant place à de l’herbe verdoyante. Jusqu’au moment où plus aucun arbres n’entravaient les rayons du Soleil qui arrivèrent sur la visière du chasseur, aveuglé un court instant.
Quand il remit ses esprits en place, il put découvrir les magnifiques lieux qui s’offraient à lui.
Une plaine gigantesque s’étendait à ses pieds, légèrement pentue. D’énormes rochers ornaient ce paysage lumineux de vert et de gris. L’herbe dansait au grès du vent. Au loin, une masse s’éloignait. Au premier regard, David lui imagina un corps, des pattes et ailes, comme tous les wyverns du coin. Puis, après concentration, il découvrit autre chose. Ce n’était pas un, mais plusieurs êtres vivants qui reculaient à travers les champs. Un groupe de chasseurs, cela ne pouvait être qu’eux.
A peine David eut le temps d’y penser qu’il était déjà lancé à leur poursuite.
Le sol était meuble mais assez ferme pour ne pas perdre équilibre. Le vent était dans le sens contraire de la où il allait, lui donnant l’impression de ne pas progresser. Soudain il tomba en arrière. Un dragon géant venait d’atterrir juste devant lui.
Il portait une carapace pourpre et sombre. Ses yeux étaient rouge-orangés tels de l’ambre. Sa gueule garni de crocs laissait percevoir un bec au niveau de la mâchoire supérieure. Son dos possédait de nombreuses écailles légèrement relevées, laissant imaginer des pics. Sa longue et massive queue possédait des pointes qui recouvraient les cotés de l’appendice. Le bout se terminait par d’autres pointes entourant une dernière, plus grosse et de couleur brune au lieu de grise. Le monstre était face à David, allongé au sol, bloqué par sa lourde armure difficile à soulever. Le combat était déjà terminé.
Remplie de salive, la gueule béante de l’animal se rapprochait du corps du chasseur, remuant de peur. Une fois le Rathalos à mois d’un mètre de sa proie, celle-ci vit repasser dans sa tête toute sa vie, son existence, ses espérances, ses désirs et ses peurs. Et ce fut la vu de cette dernière qui lui fit rouvrir les yeux. En moins d’un dixième de seconde, il leva son bras et attrapa la mâchoire inférieure du dragon. Celui-ci prit peur et leva sa tête dans une précipitation étonnante, relevant sans le vouloir le chasseur. Ce dernier avait reçu la grâce de Dieu et n’allait pas le décevoir. Il sortit la lame de son fourreau et la fit briller de mille feux grâce aux rayons du Soleil, avant de se concentrer à nouveau sur la bête se trouvant devant lui. Ses yeux apeurés avaient disparu, laissant place à un regard sûr de lui et plus que jamais déterminé à en finir vite avec ce nouveau problème. Il chargea, épée pointée vers le ciel.
Le poids de l’arme était difficile à supporter, mais le chasseur ne relâcha pas pour autant son étreinte sur le manche. Soudain, le wyvern s’envola, sans doute prit de peur à cause du cri que David continuait à hurler, ou bien les choses ne devaient pas se passer de cette façon, pas pour cette fois-ci.
Etonné, le chasseur revint sur son principal problème après avoir longuement suivi des yeux le vol majestueux du roi des cieux. A peine eut-il le temps de tourner la tête qu’il vit le groupe de chasseurs disparaitre dans la lisière de la forêt, à l’opposé de sa position dans la plaine. Son cœur accéléra ses battements, la chasse était relancée.
Ses jambes se faisaient de plus en plus lourdes, sa vue se floutaient à chaque fois qu’il posait un pied au sol, son souffle commençait à manquer. Il se résigna alors s’arrêter quelque temps et prit appui sur ses deux genoux pour récupérer son énergie plus rapidement. Encore essoufflé, il but une potion jaunâtre sortit de sa sacoche. Il grimaça en la buvant et sentit le liquide se diffuser dans tout son corps. Il remua sa tête rapidement et releva sa tête, prêt à reprendre la course là où il l’avait laissée.
Tel un Drome pourchassant sa proie, il fusait à travers herbes et rochers. Tel un wyvern il plongeait vers destination, évitant de peu rocs et végétation trop dense. Il arriva enfin à la lisière de la forêt où il avait vu l’association de chasseurs en dernier. Plusieurs minutes s’était écoulée entre ces deux moments, l’écart à rattraper était encore grand. Soudain, l’oreille attentive du chasseur perçut des bruits qu’il n’aurait préféré jamais entendre. La peur au ventre, il courut vers le centre de la forêt, criant le nom de son amie le plus fort qu’il pouvait.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE I.6 – Un fantôme dans la glace
Après avoir pris le temps de rendre un dernier hommage aux villageois morts de la folie du Drome, et secouru ceux s’étant caché pour survivre, le couple se décida d’enquêter au sujet d’un possible monstre pouvant empoisonner ses victimes et les rendre si faibles qu’il puisse les tuer bien à son aise.
Leur première expédition démarra ainsi à l’instant où ils sortirent du village, armes en mains, un sac de vivres sur leur dos, direction les grottes sombres et inhabitées des monts enneigés, le seul endroit où les monstres se sentaient à l’abri afin de pondre leurs œufs, ou bien dévorer ceux des autres.
Après plusieurs heures de marches qui passèrent bien vite en compagnie de Stella, Kyoshiro aperçut enfin le Pic du Démon, la cime où une légende signale le repaire d’un dragon majestueux, habillé d’acier et autour duquel une aura de vent et de froid permanent le protégerait.
En passant près d’une grotte creusée dans le glacier de la montagne, un souffle de vent gelé fit sursauter le chasseur en pleine réflexion sur le monstre qu’ils chassaient. La caverne semblait respirer, lentement, inexorablement.
Kyoshiro prit la décision d’entrer dans cette excavation si peu rassurante car comme tous les chasseurs le savaient, c’était dans les endroits les moins attirants que les monstres les plus effrayants s’y trouvaient. Accompagné de Stella qui n’acquiesçait pas du tout sa décision, il entra dans la montagne.
Les galeries de glace et de roche à l’intérieur du mont ressemblaient à un véritable labyrinthe. Le moindre petit détail semblait se répéter dans chaque recoin, chaque croisement, tout était pareil, identique à ce que les chasseurs avaient vu précédemment. Mais alors que le couple s’était véritablement perdu, Stella découvrit une trace sur le mur froid. Une trace de couleur indigo provenant d’un liquide s’étant solidifié. Cela ne pouvait être que du poison, le poison du monstre qu’ils recherchaient. D’autres traces suivaient la même galerie, mais non de façon normale. Certaines traces se trouvaient au sol, d’autres sur le mur, et d’autres encore au-dessus de leur tête. Les deux chasseurs se regardèrent mutuellement, pris d’un soudain effroi au milieu de cette caverne qui s’enfonçait dans l’obscurité, et, serrant la main de l’autre du plus fort qu’ils pouvaient, ils pénétrèrent dans les aveugles sillons du destin.
La température augmentait progressivement tout en restant glaciale, les traces de poison n’étaient plus aussi dures que la glace mais commençaient à glisser le long des parois. Les chasseurs se rapprochaient lentement mais sûrement vers l’animal.
Au bout d’un certain temps de marche, les étroits couloirs se transformaient en larges corridors, qui donnaient sur une immense place glacée. Des stalagmites jonchaient le sol et des stalactites l’observaient, accrochées au plafond. Certaines s’étaient rejointes et créaient d’immenses colonnes soutenant la voûte de givre. Le couple se dirigea au milieu de l’arène de glace, plus éclairée qu’autour d’elle-même puisque la lumière parvenait à traverser la fine couche de neige protégeant l’entrée au sommet de la montagne. Un cri retentit et résonna dans toute la grotte, le monstre les avait senti et se rapprochait de leur direction.
Epée en main, bouclier dans l’autre, Kyoshiro était prêt. Stella avait sorti son katana de son fourreau, elle aussi se tenait à l’affût du moindre détail signalant la position de la créature. Des bruits de pas s’approchaient de leur position, face à eux. Les mains tenaient fermement le manche des armes, la tension montait de façon insupportable. Les bruits s’arrêtèrent juste en face d’eux, dans l’obscurité du contour de l’arène faiblement éclairée. Kyoshiro posa sa main droite sur l’épaule de Stella et avança vers son destin. Quand il eut disparut dans la sombre bordure, un bruit sourd affola Stella. Plus aucun bruit ne parvenait à ses oreilles, plus aucun mouvement ne lui attirait l’attention, elle semblait désormais seule dans la caverne. Elle recula lentement, et soudain sentit quelque chose lui toucher son épaule. Dans un cri strident, elle balança la lame de son épée derrière elle en tournant sur elle-même. Un bruit de métal retentit et arrêta son arme. Derrière le bouclier qu’elle venait de frapper se trouvait les yeux bleus de Kyoshiro qui la regardait. Elle s’écroula sur lui, et libéra toute la peur qu’elle avait emmagasinée sur le pauvre chasseur. Quand quelque chose vint les déranger.
Une petite créature rampante de couleur blanche s’avançait vers eux. A première vue on aurait dit une larve puisqu’elle ne possédait ni yeux ni pattes mais seulement une bouche arrondie qui devait lui servir à s’accrocher à quelque chose et pomper ce qu’il contenait. D’un mouvement de pied dévastateur, Kyoshiro renvoya la bestiole à l’extérieur de l’arène. Qu’elle ne fut pas sa surprise et son effroi que de voir quatre mêmes animaux revenir dans l’arène, accompagnés petit à petit par d’autres et d’autres créatures, toutes les mêmes. Soudain un cri plus humain que monstrueux éclata, cependant aucun des deux chasseurs du couple n’avait ouvert la bouche.
Dans une vive lumière orangée, un autre chasseur était venu leur porter un peu d’aide. Portant un large bouclier de sa main droite et une immense lance de sa main gauche, il s’interposa entre les créatures et les chasseurs. Une torche était accrochée à sa ceinture, derrière lui. Son arme était si longue quelle semblait pouvoir toucher le plafond sans y essayer. Cependant cette lance ne possédait pas les mêmes caractéristiques que toutes les lances que les chasseurs avaient pu voir au cours de leur vie. Plusieurs encoches parcouraient tout le long de l’arme, symétriquement placées autour de la lance. Le bouclier quand à lui portait deux magnifiques cornes de monstres, l’une blanche, l’autre noire. Ces deux cornes se rejoignaient et continuaient leur prolongement l’une à travers de l’autre. Une partie du bouclier portait de nombreux poils blancs électrisants, l’autre comportait tout un attirail d’écailles sombres et dégageant une force obscure protégeant aisément le porteur. Celui-ci portait une armure massive blanche comme neige. De nombreux pics et carapaces lui offraient la meilleure défense possible. De petites dents protégeaient ses cuissardes, ses épaulières qui surplombaient son casque caché entre, et son buste formait un pic massif dissuadant quiconque voudrait l’attaquer à ce niveau là. Il embrocha tous les vers rampants et fonça lance la première droit devant, à travers l’obscurité de la grotte. Les deux chasseurs le suivirent.
Rapidement, ils arrivèrent face à un monticule gélatineux d’où sortaient sans cesse des larves blanches. L’inconnu enfonça sa lance à maintes reprises dans le nid et creva tous les embryons de monstre avant d’y mettre le feu et ainsi les réduire à néant pour de bon. Un cri strident s’engouffra dans la caverne où les chasseurs se trouvaient et l’inconnu sourit, caché sous son casque.
Une créature difforme s’était placée au milieu de l’arène toujours éclairée. On ne distinguait pas sa tête de sa queue et seule la direction dont ses pattes étaient placées nous informait sur son placement. Les doigts en forme de ventouses de la bête produisaient un liquide collant lui permettant de se fixer sur n’importe quelle paroi, que ce soit au sol, sur un mur, ou au plafond. La couleur violette de la créature laissait supposer que ce fût elle qui sécrétait tout ce poison. A la façon des larves, elle possédait une gueule arrondie, tout comme les marques retrouvées sur le cou du Berioros. Soudain elle se courba et plaça sa queue au niveau du sol. Elle semblait souffrir de façon incomprise. Ce ne fut que lorsqu’elle releva sa queue que l’on pu apercevoir un nouveau nid où sortaient progressivement d’autres larves. Les chasseurs lancèrent l’assaut en premier.
L’inconnu chargea le nid tandis que le couple fonça vers la créature. Kyoshiro fut le premier à percuter. La lame s’enfonça dans le corps de l’animal, sans lui causer la moindre plaie. L’élasticité de sa peau avait repoussé la lame et le chasseur fut projeté sur le sol enneigé. Stella arriva à son secours et le releva immédiatement. L’inconnu qui avait terminé d’enflammer le nid de la bête arriva et enfonça à son tour sa lance dans le ventre du monstre, ce qui créa un léger trou dans la peau, mais sans véritable progression. L’animal assainit un violent coup de patte au chasseur qui s’écrasa sur une stalagmite, la brisant en partie. Il ne restait plus que le couple face à la créature.
Celle-ci régurgita une boule de poison préalablement fabriquée par ses glandes et l’envoya sur ses opposants. Kyoshiro repoussa rapidement Stella, qui tomba, et se protégea à l’aide de son bouclier. La masse gluante de poison éclata sur sa protection et le toucha sur plusieurs parties du corps. Le poison commençait à pénétrer à l’intérieur de son corps, il se sentait de plus en plus faible. Stella se rapprocha de lui, mais le chasseur lui interdit de se rapprocher plus, puis il s’effondra. Elle était désormais seule face à la bête et une haine de désir et de vengeance lui procurait une sorte d’adrénaline. Avant qu’elle ne charge l’animal, celui-ci s’enflamma.
L’inconnu avait lancé sa torche sur le corps visqueux du monstre, qui brûlait vif. Il tenait sa lance en l’air et actionna un bouton au niveau du manche. Cinq lames sortirent tout le long de sa lance, qui ressemblait désormais plus à un harpon gigantesque qu’à une simple lance. Puis il chargea à nouveau, bouclier sur le côté, donnant tout sur l’offensive.
L’impact sanglant sur le corps maintenant noirci de la créature la fit hurler de douleur. Les lames ouvrirent une large plaie qui laissait couler du sang chaud sur la neige. Le monstre ne bougeait presque plus et c’est Stella qui l’acheva, d’un large coup de katana qui trancha sa tête, nette.
Une fois la bataille gagnée, l’inconnu se dépêcha d’aller faire boire un liquide bleuâtre à Kyoshiro qui se releva peu de temps après, revigoré. Puis il alla retourner la bête et préleva des glandes situées sous son corps. Il laissa le reste au couple qui récupéra en grande partie de la peau qui n’avait pas brulée. Puis vint les remerciements et les présentations. Le chasseur s’appelait Kandaar et une fois qu’il l’eut annoncé, il leur proposa de le rejoindre dans une quête contre un monstre gigantesque, un monstre parmi les seuls qu’il n’avait encore jamais combattus, le Lao-Shan Lung.
Le couple accepta volontiers et après que Kandaar leur indiqua la sortie, ils rentrèrent au village afin de réconforter les villageois avant de le retrouver, sur la route principale menant à la Grande Ville.
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Re: Une vie de chasseur
CHAPITRE II.6 – Souffrance et changement
A travers bois et bosquet il arpentait le petit chemin créé par les chasseurs qu’il poursuivait. La fatigue n’exerçait sur lui plus aucune contrainte, la douleur ne l’atteignait plus, seule la peur lui rongeait le ventre et l’obligeait à courir de plus en plus vite.
Enfin, il arriva face à une clairière remplie de feuilles mortes. Des corps gisaient sur le sol mou, aussi bien des corps d’oiseaux géants que de chasseurs. Quelques mares de sang avaient trouvé refuge dans quelques trous. Le cœur du chasseur explosa à nouveau à l’intérieur de sa cage thoracique. Ses yeux s’emplirent de larmes qu’il ne put contrôler et une injection d’adrénaline le fit courir à travers la scène de crime, cherchant sa bien aimée, comme si sa vie en dépendait. Il l’a trouva enfin, malheureusement pour lui.
A moitié caché par l’aile d’un Yian Kut-ku déjà mort, devant lui, se trouvait le corps inerte de Mily. Les yeux fermés, la main gauche sur le cœur, elle avait son autre main dans la boue, comme si elle était en train d’écrire quelque chose avant de mourir l’instant d’après. En effet, un nom était marqué dans le sol, suivi d’un cœur qui fit fondre en larme le chasseur. Celui-ci s’approcha d’elle, lentement, il prit sa main, l’embrassa, puis la reposa sur sa poitrine. Il resta à genoux, face au destin, à attendre.
Le sang de Mily s’était mélangé aux larmes de David depuis déjà bien longtemps. Le Soleil était parti se coucher et la Lune était redevenue maitresse des lieux. Un petit camp fabriqué en bois et en feuilles se trouvait au milieu des corps sans vie illustrant la guerre entre monstres et chasseurs. Les longues lamentations du chasseur endeuillé durèrent toute la nuit, jusqu’au petit matin, où il sortit.
Un cri l’avait fait sortir de sa cabane. Ce n’était pas un cri humain mais bien monstrueux. L’animal avançait, écrasant corps et armes sur son passage. A première vue on aurait dit un Yian Kut-ku, mais sa couleur violette au lieu d’orange et ses nombreuses blessures de guerre le définissait comme autre chose, un Yian Garuga, le chef des Kut-ku.
David le regardait, les yeux vides, son arme en main. Il avait rangé les deux petites épées de Mily au niveau de sa taille et souffrait encore de l’enterrement de sa fiancée qui s’était déroulé plus tôt. Sans réaction à cette interruption étrangère, le chasseur fixait le monstre.
Le monstre poussa un puissant cri aigu qui, même s’il était extrêmement douloureux, ne fit pas bouger David, attendant toujours l’heure de sa vengeance. Deux wyverns aviaires qui volaient au-dessus de l’arène se posèrent à côté du Yian Garuga, prêts à faire disparaitre ce vermisseau du chemin de leur maitre. Les deux créatures chargèrent.
L’une crachait des boules de feu autour d’elle tout en courant, à la manière d’un poulet auquel on aurait coupé la tête, l’autre était plus concentrée sur sa cible. Lentement, le chasseur sortit quelque chose ayant la forme d’un anneau de sa sacoche. Dessus était gravé : « Seule la mort pourra désormais nous séparer » et était suivi par deux lettres reliées par une croix possédant quatre extrémités. Il avait prévu le jour du mariage hier, au lieu de cela il a eu ce qu’il redoutait le plus. Il embrassa la bague dorée ornée de deux pierres noires et la plaça sur son annulaire de la main droite, il rabaissa sa visière et releva sa tête.
Un choc d’une force magistrale le repoussa plusieurs mètres en arrière. Sa chute fut amortie par la boue mais il se trouvait maintenant sur le dos, à la merci des deux oiseaux. Il tourna la tête, et vit qu’à côté de lui se trouvait le mot de Mily. Il plaça sa main à l’extrémité du mot et dessina avec difficulté un autre cœur, terminant ainsi l’œuvre de Mily. Puis il regarda les bêtes s’avancer jusqu’à lui.
Un rire se fit entendre suivi d’un hurlement, c’était le Yian Garuga qui passa entre ses acolytes, voulant réduire en miette lui-même ce fauteur de trouble. Il donna un violent coup de bec dans le corps du chasseur, puis poussa à nouveau un cri aigu. Le bec était légèrement fissuré, à cause de la lame sur l’armure. Enervé, le chef envoya une boule de feu sur le chasseur, qui commençait à brûler vif. Le sol fondait sous les pieds de David, qui hurlait de douleur. Enfin, il sentit quelque chose de dur sous ses pieds. La boue était devenue liquide et laissa découvrir ce qui se trouvait dessous, de la roche. Enduit de terre qui avait éteint le feu, le chasseur se releva. C’était à son tour de rire avant de lâcher un hurlement qui retourna le groupe de monstres prêt à repartir. Les deux sujets chargèrent à nouveau.
Ce n’était plus sa force pure qui fit courir le chasseur vers les Yian Kut-ku, il était possédé par une puissance inconnue, mélange de vengeance, colère et folie. Il avait dégainé sa lame, prête à pourfendre les créatures.
Le choc produit n’était pas ce qu’espérait l’un des wyverns. David avait foncé, lame la première dans le ventre du monstre, suivi par tout son corps. Il traversa tout le système digestif de l’animal avant de terminer par la queue. Il retomba à plat et se releva immédiatement pour assainir un violent coup de pied dans le bec du Ku-ku qui s’était effondré, tué sur le coup. Le deuxième, prit de folie à son tour, sauta sur place, feu en bouche, écrasant violemment le corps d’un des chasseurs morts. Un rictus de démence que la bête ne voyait pas venait d’éclore sous le casque de David. Il chargea lui-même vers sa proie, toujours sa lame stratégique en main.
Le Yian Kut-ku décocha une énorme sphère de flammes sur le chasseur qui la reçut de plein fouet mais sans reculer pour autant. L’animal avait tourné du regard, les énormes crocs dorés de l’épée étaient venus taquiner son cerveau, il s’écroula sur le sol désormais boueux.
Le chasseur se tourna lentement vers le chef et retira sa visière, de façon à ce qu’il voit bien son visage avant de mourir. A peine eut-il le temps de regarder sa nouvelle proie qu’il reçu un violent coup de queue de la part son adversaire. Terminant son salto arrière violemment sur la terre, le Garuga enchaina le chasseur en l’attrapant de son puissant bec, tentant de le broyer. Il ne restait au héros que les deux lames de celle qu’il avait tant aimée, de celle pour qui il devait finir cette bataille à son avantage. Il empoigna la lame la plus épaisse et la sortit de son fourreau à une telle vitesse que lorsqu’elle toucha l’œil du monstre, ce dernier lâcha prise immédiatement, dans un hurlement de souffrance. Du liquide violet remplissait maintenant la bouche de David dont la mâchoire inférieur tremblait de façon intensive. Il se dépêcha de boire un liquide bleu très consistant. Le dégout de l’avoir bu ne l’atteint pas et une fois son corps débarrassé du poison que lui avait injecté le chef Kut-ku, il reprit son combat.
Le Yian Garuga souffrait toujours de sa douleur à l’œil dont il ne voyait plus rien. Le chasseur avait les deux épées en mains et fonçait vers celui qui avait causé la mort de sa femme en ordonnant à son peuple de bâtir un nid ici et d’y assoir son royaume. David passa entre les deux pattes de l’animal, lui en trancha une avec la plus épaisse lame tenue de la main gauche et s’accrocha à l’autre jambe pour grimper sur le dos de la bête. Il sauta d’écaille en écaille, s’accrochant à ses poils lorsque l’animal se débattait avant de tomber au sol. Il arriva enfin au niveau de la tête, leva le mousquet de sa main droite, et l’enfonça dans le crâne de la créature. Du sang arrivait sur le visage découvert du chasseur qui hurlait tout en tenant la tête du Garuga dans ses mains, fixant le regard du roi déchu qui le regardait aussi. Enfin, la lumière de vie du chef Kut-ku disparut de l’œil où elle se trouvait.
David s’effondra sur sa victime, les larmes lui remplissant à nouveau les yeux. Il n’avait pas vaincu le chef des wyverns aviaires seul, l’âme de Mily était maintenant ancrée dans son cœur.
Une bataille gagnée, une amie perdue. On voyait désormais dans le regard du chasseur un désir de vengeance et de violence intensément dense. Sa quête pour retrouver la raison allait être longue s’il restait seul. Mais avant qu’un nouveau camarade ne l’accompagne, il était déjà parti chasser le monstre le plus imposant sur sa terre, un Lao-Shan Lung.
Ceanataur- Membre de platine
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