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Une Vie de Rathalos

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Message par Zafura Ven 29 Oct 2010 - 18:05

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Chapitre 1 : La Routine du Maître des Cieux


Le soleil levant m'arrache à mon long sommeil. Couché sur le sol recouvert d'herbe tendre, j'ai passé une nuit paisible et détendante. Je pose mes pattes sur le sol, me relève lentement et m'étire, tendant le cou vers le ciel. L'air frais du matin joue sur mes écailles rouge et je grogne de contentement. Depuis bientôt vingt ans je vis sur ce monde, me nourrissant des plus faibles, combattant ceux osant s'approcher de mon territoire et protégeant ma vie contre les plus forts. Mes griffes aiguisées ont vu passé des centaines de corps d'herbivores, mais mon insatiable appétit n'est jamais repu. Tendant grande mes ailes veinées de rouge, je pousse un terrible hurlement, prévenant les créatures des environs que le Maître des Cieux part en chasse. Battant des ailes, je prends mon envol rapidement, gagnant de l'altitude à chaque nouveau battement. Le sol se rapettise à vue d'oeil alors que je m'en éloigne, ma queue garnie de dangereuse pointe pendant mollement sous moi pendant ma montée. Une fois à une hauteur suffisante, je commença à me diriger vers la mer, au nord, afin de m'abreuver de son eau peu salée. La vitesse enivrante que me confère chaque nouveau mouvement de ma voilure géante me fait traverser mon vaste territoire en quelque minutes à peine.

J'entame un piquet vers le sol, plongeant droit vers l'immensité aqueuse. Le sol se rapproche à une vitesse folle de moi, comme avide de me percuter de plein fouet. Mais au dernier moment, je freina ma chute, et atterit tranquillement sur le sol terreux. Mon cou se penche vers l'azur, et de longues gorgées du doux liquide coulent dans ma gorge asséchée. Je plisse les yeux de contentement, tout en restant sur mes gardes. En effet, certains animaux du grands larges tentaient parfois de me ravir une part de mes terres, malheureusement en vain. Une fois que j'ai fini de me désaltérer, je reprends mon envol, cherchant cette fois-ci une proie à dévorer avidemment. Plus particulièrement, un Aptonoth. Leur chair est si savoureuse, surtout au niveau de l'estomac. Fondant sur la langue, délicat sur le palais, un vrai délice.

Utilisant ma vision nette, même à plusieurs dizaines de mètres de hauteur, j'aperçois un troupeau d'Aptonoth dormant encore à cette heure de la matinée. Visant le plus gros de tous, je me laisse tomber vers ma proie, les griffes grandes ouvertes suintants de poison mortel. Le pauvre animal ne se rend compte de ma présence que lorsque sa peau se fait déchirer violemment dans une gerbe de sang. Poussant un meuglement plaintif, il rend l'âme au moment où j'écrase son crâne de ma lourde patte, dans un craquement sinistre. Sa femelle et leur petit se lève et parte en courant, mais je les ignorent. Déjà, mon museau s'enduit du sang versé, alors que de gros morceaux de viande savoureuse sont arrachées par une violente traction. Je mâche quelque seconde avant de déglutir, et recommence mon funeste festin. tel est le prix pour ceux vivant sur mes terres. Le risque de mourir d'un jour à l'autre...

Alors que je finis d'engloutir la seconde patte avant de l'herbivore, brisant les os sous ma mâchoire, je vois une meute de Jaggi s'approcher de moi, plus particulièrement du corps. Je ne laisserais pas ces vermines me voler mon repas, ils vont apprendre à qui ils ont affaire. Bondissant vers eux, j'en attrape un entre mes crocs et lui casse le cou d'une brêve pression avant de lancer son corps désarticulé au loin. La horde ne prends pas peur pour autant, et certains tentent même de me mordre. Mais en vain. Ma carapace les empêche de m'infliger le moindre dommage, et je me retourne vers eux avant de les frapper des mes griffes, les découpant en plusieurs morceaux sanglants. Ma queue, suivant le mouvement, balaie le reste des prédateurs, et je recommence mon repas. Voilà ce qu'il en coûte de défier le Maître des Cieux.
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Message par Zafura Ven 29 Oct 2010 - 19:43

Chapitre 2 : Un ennemi sur les terres


Je plane, l'envergure immense de mes ailes m'offrant une portance suffisante. Sans un bruit, je patrouille sur mes terres, à la recherche d'un intrus ou d'un danger. Ma blessure au ventre ne me tiraillet pas trop, ou plutôt je me suis habitué à sa présence. Souvenir cuisant d'un duel aérien contre un autre Rathalos, qui m'avait vaincu et ravi mon ancien territoire. Situé non loin d'une zone volcanique, ce dernier était parfait pour moi. Je n'avais jamais froid, la nourriture était présente, bien que peu abondante, les vents chauds me portaient. Mais ce rival m'avait vaincu, me laissant presque mort, avant de me ravir ce lieu paradisiaque. J'étais parti à la recherche de nouvelles terres, car un Rathalos sans territoire est condamné à mourir, sans source de nourriture ni endroit où se reposer. Au bout de plusieurs jours d'errance, ponctué de combat pour ma survie, j'avais aterri ici, à bout de force. Seul un coup du hasard m'avait sauvé la vie. Un groupe d'herbivore insouçiant était passé non loin de moi, et je les avais tous tué pour assouvir ma faim terrible. Une fois revigoré, j'étais parti à la recherche d'un endroit où dormir. Là, j'avais découvert à qui appartenait la zone.

Une Rathian d'une taille incroyable avait fondu sur moi comme la foudre sur un tronc d'arbre. Esquivant de peu son coup de queue empoisonné, j'avais engagé une bataille titanesque, un duel entre le Maître des Cieux et la Reine de la Terre. Un duel à mort, sans pitié, sans répit tant que l'autre survit. Je l'avais terrassé, mue par la force de mon instinct de survie, et j'avais récupérer son territoire, qui était à présent celui où je patrouillais. Mon regard d'une précision et d'une netteté impressionante balaye le sol, vainement. Aucun ennemi. Je tourne ma queue à l'opposé de la direction où je compte tourner et bascule mes ailes, tournoyant et virant vers la gauche. Direction, le nid.

Je pose mes pattes sur le sol marronâtre et fixe les environs, détaillant la zone où la moindre forme de vie dépends de mon bon vouloir pour rester. Au nord, les étendues scintillantes de la mer s'épandent jusqu'à l'horizon, et le ciel semble plongé dans l'eau au loin. A l'Ouest, un vaste réseau de caverne parsemée de faille dans la voûte rocheuse me permettant de m'y rendre en toute quiétude. A l'Est, un cours d'eau ainsi que le nid des Jaggis. Plusieurs fois j'étais allé le détruire, mais les infatigables prédateurs se réfugiaient dans des zones caverneuse où mon envergure m'empêchait d'aller avant de revenir dans leur nid. Et au Sud, de vastes plaines où paissent paisiblement des herbivores. Mais le seul gros problèmes était bien plus au Sud. Un village peuplé d'humains faibles seuls mais puissants en groupe, repoussant chacun de mes assauts à l'aide de terribles armes. Parfois, un groupe de stupide créature humaine s'aventuraient sur mon territoire, et je profitais de leur éparpillement pour leur ôter la vie.

Au loin, près des immensités aqueuse, j'aperçoiss une créature que je connaisais, mais qui n'a rien à faire ici. Un Qurupeco, qui ose se désaltérer sur mes terres. Sa vie vient de prendre un funeste tournant. Prenant mon envol, je commenee une ronde autour de lui tout en poussant de temps à autre des cris de mise en garde pour lui indiquer de partir, mais rien à y faire, il reste sur place à me fixer d'un air qui se veut menaçant. Voyant que ma tentative d'intimidation a échoué, je commence un piqué vers lui, toute griffe dehors. Au dernier moment, je redresse ma trajectoire tout en délivrant une salve de boules de feu au misérable oiseau aux plumes chatoyantes. Il parvient à en éviter quelques unes, mais la plus grosse le percute de plein fouet et l'envoi voler. Il finit sur le flanc d'une montagne, et déjà son sang se répand sur le sol. Il titube, tente de s'envoler mais chute au sol lamentablement. Je plonge vers lui et lui plante dans la gorge mes griffes enduites de venin. D'un violent coup d'aile, je recule et me pose sur le sol, le fixant d'un air menaçant. Il cogne ses ailes l'une contre l'autre, produisant des étincelles, avant de bondir vers moi et de créer une explosion de flamme juste sous mon nez. Je reprends de l'altitude et lui envoie une nouvelle salve destructrice.

Le sol prends une teinte rouge alors que le feu le ravage, rapidement éteint par l'eau non loin. Le Qurupeco parvient enfin à prendre son envol et part lentement de mon territoire, espérant vainement que j'épargne sa vie. Quelle erreur. Il ose me défier pour ensuite m'implorer. Je me jette sur lui et lui déchire less deux ailes à l'aides des pointes au bout des miennes. Dans un cri perçant, il chute vers l'océant, et plonge dedant dans une gerbe d'eau géante. Je m'apprête à l'achever lorsque son corps se retourne, ventre vers le ciel, et que sa tête coule séparément du reste de son être. En voyant les ailerons qui fendent la surface, je comprends que les requins ont fini mon travail. Satisfait, je retourne dans mon nid et recommence ma surveillance.
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Message par Zafura Sam 30 Oct 2010 - 10:00

Chapitre 3 : Une rencontre


J'arrache un dernier morceau de viande de l'Aptonoth et reprend mon envol pour ma patrouille matinale. La fine pluie tombant du ciel ne me gène nullement, malgré le manque de visibilité qu'elle occasionne. Je plane plus bas que d'habitude, battant régulièrement des ailes pour laisser chuter l'eau qui s'y accumule. Les odeurs sont brouillées par l'eau, mais je ne m'en soucie guère pour le moment, me concentrant sur ce que je vois. Rien d'anormal, à part cette étrange agitation dans le nid des Jaggi. Décidé à les calmer, je me dirige vers cet endroit à tire d'aile, grognant d'avance face au combat qui va se dérouler. Là, la stupeur me frappe. Un homme adulte ainsi que sa femme sont en plein milieu de la meute menaçante. Une lance à la main, le mâle se jette dans la mélée, transperçant les monstres, alors que sa femelle part en courant se cacher dans un recoin sombre. Du sang gicle, des corps vole, beaucoup de prédateurs périssent. Mais il en vient toujours plus, et rapidement je le vois tomber à terre. Aussitôt, un flot grondant se jette sur lui et le déchiquète avidemment.

Je vois la marée écumante se retirer, puis un cri provenant de l'endroit où se tient la femme les arrêtent. Faisant demi tour, ils se jettent sur elle et le tue sans pitié. Décidé à calmer la troipe, je crache une rapide salve de boule de feu qui brûle une dizaine de monstre. Pris de panique, tous partent, non sans emporter avec eux le cadavre démembré de la femme. Je me pose enfin, replie mes ailes et scrute les environs. Du sang ainsi que de nombreux cadavres tapissent le sol, des trous béants dans le corps là où la lance les a frappé de plein fouet. Je mange quelques un de ces damné et m'apprête alors enfin à prendre mon envol. Le même cri strident que celui qui a averti les Jaggi retentit alors, et, me préparant à être attaqué, je déploie grande mes ailes et gronde, menaçant. Qu'elle surprise lorsque j'aperçois un poupon à la peau claire me regarder de ses yeux bleu comme l'océan. Je m'approche de lui et ouvre grand la gueule, prêt à en faire mon repas.

Lentement, il se lève et s'approche de moi d'une démarche chancelante. Je lève une griffe et au moment où je vais l'abattre pour le décapiter violemment, il enserre ma patte de ses petits bras et pose sa tête sur moi. Désemparé, je ne sais que faire face à cette réaction. D'habitude, les hommes me fuient, me craignent ou m'attaquent, mais jamais il ne font preuve de compassion ou d'amitié envers moi. Je tente de me défaire de mes sentiments, de tuer ce gosse pour finir mon repas, mais rien à y faire, je ne peux décrocher mes yeux perçants de son joli minois.

Sa respiration devient alors lente et régulière, et je m'aperçois qu'il s'est endormi. Décidant de le protéger, je l'attrape délicatement avec ma gueule et l'emporte dans mon nid. Pendant tout le vol, je me sens désoeuvré, perdu. Une fois atterri, je le pose doucement sur le sol et pose mon aile au dessus de sa tête pour le protéger de la pluie. Le sommeil me gagne, et je finis par sombrer dans son étreinte enivrante, bercé par le souffle du bébé. Comment aurais-je pus savoir que cette rencontre changerais ma vie ?
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Message par rambo jr Sam 30 Oct 2010 - 21:15

super l'histoire
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Message par benahor62 Lun 1 Nov 2010 - 9:46

super!
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Message par Zafura Lun 1 Nov 2010 - 10:05

Chapitre 4 : Le Temps a passé


Le ciel azuré brillait de mille feux alors que le soleil ardent se levait lentement depuis l'horizon, ses doux rayons de feu embrasant le monde d'une délicate chaleur. Clignant doucement des yeux, je les entrouvris pour admirer le lever de soleil au loin. Les ombres rapetissaient lentement, alors que la lumière gagnait du terrain. Les nuages se teintaient de rose, comme si le feu les frappant se pacifiait au contact de leur doux coton. Quelques silhouettes floues d'herbivores remuaient déjà dans les grandes plaines, en quête de nourriture. Bientôt, le Maître des Cieux prendrait son envol pour chercher sa viande. Mais en attendant, je restais couché, enroulé sur moi même, ma queue au niveau de mon visage, concentré sur le petit coeur qui battait non loin de moi. Lové contre mon torse, l'enfant dormait encore à poing fermé. Son mignon visage souriait, me remplissant de bonheur. Cela faisait maintenant trois ans que je l'avais recueilli, et, dans le monde des humains, il aurait fêté son quatrième anniversaire.

Depuis que je l'avais recueilli, j'avais changé. J'étais plus attentionné, plus doux avec lui. Car c'était la première fois que je m'occupais d'un petit, que je considérais comme mon enfant. A l'époque où je contrôlais les Terres de Lave, j'avais rencontré une Rathian, qui m'avait donné des petits. Mais je n'avais pas eu le temps de m'en occuper, car mon ennemi était arrivé sur mes terres. J'avais du combattre, et lorsqu'il me défit, il tua ma femelle et dévora mes petits devant mes yeux. J'avais tout perdu, et m'était résigné à rester seul. Mais ce petit m'avait sauvé.

Bien sur, nous ne parlions pas la même langue, mais les mots étaient inutile pour communiquer entre nous. C'était comme s'il y avait un lien entre nos deux coeurs. Je savais lorsqu'il avait faim, je ressentais sa peur lorsque le danger le menaçait, son amour plongeait directement dans mon coeur. Au début, j'avais eu beaucoup de mal à le comprendre, et surtout à le nourrir. Après l'avoir ramené au nid, il avait pleuré, pleuré, toutes les larmes de son corps. Craignant qu'il ne périsse, je lui avais apporté de la viande fraîche et tendre d'Aptonoth jeune, mais il n'y avait pas touché, ni à cela, ni aux autres mets délicats et sanglants que je lui avais ammener. Alors que je revenais avec de la viande d'Epioth, savoureuse mais peu nutritive pour un prédateur géant comme moi, je l'avais trouvé couché, entouré de restes de fruits et de légumes entamé. Il avait fouillé dans les buissons non loin pour dénicher sa nourriture. Petit à petit, je l'avais habitué à la viande, mais sans le forcer à ne manger que cela. Les repas dont il avait besoin étaient composé de viande et de légumes juteux.

Un souvenir me revint en mémoire, et un semblant de sourire se forma sur ma gueule. En quelques mois, des liens très solide s'étaient formé entre moi et l'enfant. C'était depuis ce temps que je pouvais ressentir ce qu'il ressentait, et inversement. Un jour, je lui avais ammené de la viande, crue comme d'habitude. Mais le petit avait refusé d'y toucher. J'avais tout tenté, il ne voulait pas la manger. Alors, j'avais senti au plus profond de moi qu'il la voulait cuite. Soufflant une petite flamme sur le roti, je l'enflamma immédiatement. Au bout de quelques minutes, les flammes s'étinrent, laissant de la viande fumante sur le sol. Il l'avait goûté, et un grand sourire avait éclairé son mignon petit visage. Depuis ce moment là, je lui faisait toujours cuire sa nourriture.

Ses grands yeux s'ouvrirent, me regardant avec insistance. Un papillon bleuté se déposa lentement sur son nez, lui arrachant un petit rire. Il se leva et commença à le poursuivre tout autour de moi, courant sur ses petites pattes. Dépliant mes ailes, je tendis le cou en avant, clignant des yeux dans cet étirement agréable. Puis, d'une brêve impulsion, je pris mon envol, partant chasser notre repas du matin, le laissant seul dans le nid où aucun danger ne pouvait le guetter. Du moins je le croyais...
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Message par Zafura Dim 21 Nov 2010 - 14:10

Chapitre 5 : Les Cieux pleurent du Sang


Une immense sensation de terreur s'empara de mon coeur. Cela ne venait pas de moi, mais du petit. Il était en danger, je le sentais dans toutes les fibres de mon corps. Courant vers le bords de la montagne, je bondis dans le vide, dépliant mes ailes d'une envergure gigantesque. Immédiatement, le vent s'insuffla sous ces dernière, me portant vers les hauteur à grande vitesse. Je battais des ailes à toute vitesse, utilisant toute leur portance pour aller à une vitesse folle. Sous moi, le paysage défilait, se floutant, indistinct. Mes pensées étaient fixées, tout comme mes yeux, sur mon nid, et l'enfant. Je voyais la montagne se profiler au loin, et jaillir à ma rencontre. Ce que je vis me laissa paralysé. Un Rathalos presque deux fois plus gros que moi tournait autour de mon nid, poussant des cris menaçants tout en projetant de temps à autres une boule de feu ardentes vers l'endroit où l'enfant c'était réfugié. Ses pleurs résonnaient dans la vallée en contre bas, décuplant ma colère.

Comme la foudre qui s'abat sur un arbre, je fondis sur l'ennemi, toute griffes dehors. Ce dernier remonta en flèche au moment où ma mâchoire mordit là où se tenait son crâne quelque seconde auparavant. Utilisant ma queue musclée pour me diriger, j'ajusta ma trajectoire et commença à monter en piqué vers le Rathalos osant s'aventurer sur mes Terres. Il me toisait d'un regard arrogant, où une lueur de sûreté se refletait. Un combat à mort venait de s'engager, un combat dont l'issue était incertaine, mais irrémédiablement funeste. Un combat qui finirait dans le sang et la mort, dans les tripes et la cervelle répandues sur le sol.

Tournant sur lui même, mon adversaire m'asséna un violent coup de queue dans le bas de la mâchoire. Les piques hérissant son appendices s'enfoncèrent dans ma chair, non protégées par des écailles à cet endroit, m'envoyant en vrille vers le sol. Du sang gicla dans le ciel, retombant en pluie sur le sol plus bas. Dans ma gueule, l'hémoglobine se répandait, se mélanegant à ma salive pour lui donner un goût dérangeant. Me rétablissant d'un violent coup d'aile, je remonta à l'assaut vers cet adversaire trop sûre de lui. Il ne remua pas, se contentant de se maintenir sur place à l'aide de battements d'ailes régulier. Retroussant ses babines, il me montra ses crocs aiguisés avant de se laisser tomber vers moi, les griffes pointées vers le sommet de mon crâne. Si j'encaissais cette attaque, je périrais à coup sur. D'un effort surhumain, je tournoya sur moi même tout en décalant légèrement ma trajectoire. Ainsi, c'est le vide qui fut frappé par les griffes enduites de poison, alors je labourais le flanc droit du rival avec les griffes de mes ailes. Nos places s'échangèrent, et il se retrouva sous moi, alors que je le surplombais de toute ma majestée. Formant des flammes dans ma cavité buccales, je cracha une série de boules de feu sur le Rathalos, qui les esquiva toute avec agilité, avant de riposter lui aussi. L'air tremblait alors que j'envoyais d'autre sphères ardentes vers les siennes, les annihilant dans une explosion dévastatrice.

Soudain, comme si nous nous étions concerté, nous arretâmes l'attaque à distance, et fondirent l'un sur l'autre comme deux faucons affamés. Nos griffes se rencontrèrent, se raclant tout en tentant d'infliger des blessures à l'autre. Nos mâchoires claquaient dans le vide, nos ailes se frappant vainement. Soudain, une pointe s'enfonça dans la mienne, la déchirant sur quelques centimètres. Ce n'était pas une blessure grave, mais cet partie de l'anatomie du Rathalos est très sensible, parcourue de vaisseaux sanguins et de nerfs sensibles.

Hurlant de douleur, je tendis brusquement mon cou vers la gorge de l'adversaire, qui décala sa tête à temps. Mordant dans les écailles, je ferma ma gueule et les arracha violemment dans une gerbe de sang. Des tessons de chairs étaient encore collé aux écailles rouge comme le sang qui s'écoulait de la peau, mise à vif là où j'avais arraché les protections. La douleur que je ressentais se propagea à mon ennemi, et nos hurlements déchirèrent le ciel, alors que nous chutions de plus en plus vite, nos ailes coincées sous nos corps se combattant avec violence. Le sol bondissait vers nous, comme avide de se nourrir de nos chairs écrasées. Il fallait que je me libère, tout en emportant mon adversaire dans sa tombe.

Mes griffes glissèrent sur les siennes, et s'enfoncèrent alors dans la douce chair de son ventre. Aussitôt, le poison se mélangea au sang, ralentissant les reflexes et provoquant une terrible douleur alors qu'il remontait vers le système nerveux. Dans quelques minute, son cerveau sera foudroyé par le venin, le terrassant avec force. Mais il fallait que je prenne garde de ne pas subir le même sort que lui.

L'air sifflait à nos oreilles alors que nous tombions dans un tourbillon de crocs et de griffes. Du sang jaillissaient de toutes nos blessures dans une orgie malsaine, arrosant le sol en contrebas d'une pluie sanglante. Nos deux regards se croisèrent alors, et je lus la mort dans le siens. Il sentait que la mort arrivait à grand pas vers lui, mais la détermination qui brillait dans ses prunelles rougeoyantes m'indiquaient qu'il ne me laisserait pas en vie s'il mourait.

Soudain, alors qu'il relâchait lentement la pression sous le coup de la fatigue, je pus libérer mes ailes. Elle le frappèrent au visage, crevant ses yeux avec violence avant de battre désespérement pour me rétablir. Mais ses crocs s'enfoncèrent dans mes pattes, alors qu'il me retenait pour ne pas périr écrasé. Je secoua la queue, le martelant de frappe dans le ventre, rien à y faire. La mort était prêtes à le prendre, et la douleur semblait être telle qu'il ne ressentait plus rien. Il continuait à s'accrocher, malgré les coups de griffe, les coups de queue. Le sol s'approchait toujours de plus en plus vers nous, les pics rocheux s'apprétant à nous déchirer. Tout était fini...

Soudain, le cerbeau fut atteint, et, dans un ultime spasme, le Rathalos remua les ailes en lâchant son étreinte sur moi. Puis, il chuta comme une pierre, avant de s'empaler sur la montagne. Déchiré en deux, son corps se scinda avant de s'effondrer de piton rocheux en piton rocheux, se déchiquetant chaque fois un peu plus. Sa tête fut tranchée, et roula rapidement sur la pente jusqu'à aterrir sur le sol, bien plus bas. Ses ailes se trouèrent en de multiples endroits, alors que ses boyaux se répandaient sur le flanc de la montagne. A un moment, un noeud de ces dernier se bloqua autour d'une pierre, arrêtant momentanément la chute du cadavre. Puis la chair se déchira, et il reprit sa chute.

Volant à basse altitude, j'observais cet horrible spectacle avec délectation. J'avais vaincu mon ennemi, j'avais tué un autre Rathalos, bien plus grand que moi. Et surtout, j'avais sauvé la vie du petit. D'ailleurs, qu'était-il devenu ? Fondant vers le nid, je le vis à peine j'eus finis d'aterrir. Il était sous un rocher, dans une interstice, pleurant à chaude larme sous le coup de la peur. Je m'avança vers lui, frotta mon museau sur son visage pour le réconforter, et je fus rassuré lorsqu'il enserra mon museau de ses petits bras dans une étreinte douce et délicate. Il était vivant, et c'est tout ce qui importait. Prenant mon envol pour récupérer les morceaux de viande du Wyvern mort, je lui fis signe de ne pas bouger, ce qu'il fit avec obéissance. Notre quotidien allait être bouleversé par ce combat, mais nous ne le savions pas encore...
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Message par Zafura Lun 29 Nov 2010 - 20:29

Chapitre 6 : Infliger une blessure à mon coeur


Une fine bruine pleuvait du ciel, arrosant mes écailles rouge de milliers de petits impacts liquide provoquant un gratouillement plutôt dérangeant. Au ciel les flaques semblaient périr sous les centaines d'aiguille aqueuses qui en perforaient la surface. Au dessus de moi grondait l'orage, menaçant, alors que parfois un éclair craquait non loin de moi, frappant un des sommets rocheux de toute sa puissance destructrice. Des étincelles jaillissaient, allumant de petits incendies sur les troncs encore sec après les longues semaines sans pluies. Ci et là des torches ainsi allumées flambaient, éclairant le monde d'une lueur orangée.

Allongé en boule sous un afflux rocheux, je restais dans ma tanière avec le petit. Mort de peur, ce dernier tremblait de touts ses membres, blotti contre moi. Cachant son visage dans un repli de ma peau, il commença à laisser la pluie couler de ses yeux bleu, comme s'échappant de l'océan qui s'y cachait. Je savais au plus profond de moi que les hurlements céleste créait en lui, de part leur puissance tout autant que par l'éclair lumineux produit, un sentiment de peur et de désemparement. Je sentais son coeur m'éructer ces choses là, me les transmettre directement dans les méandres du mien.

Mais ce dernier me disait autre chose, me disait qu'une menace planait sur nous. Je le sentais dans toutes les fibres de mon corps, et j'étais si tendu que, malgré le froid, je suais à grosse goutte. Chaque fois que le tonnerre faisait trembler le sol, je pensais sentir le pas d'un lourd animal, et préparais une boule de feu ardente au plus profond de ma gorge. Mes griffes dégoulinaient de poison mortel, et je m'efforçais de les éloigner du petit afin de ne pas le tuer bêtement, par un simple contact.

Quelques rochers tombèrent du plafond comme un signe avant coureur, que je ne parvins malheureusement pas à décrypter. Le tonnerre frappait de plus en plus vite, le sol tremblant à chaque fois. De larges zébrures dorées déchiraient le tapis noir du ciel lourd de pluie, et la pluie, redoublant d'intensité, masquait les odeurs et les sons. Seul une lueur me prévint, une lueur qui émanait de l'obscurité. Deux yeux jaunes comme le soleil, où brillait la malice et une faim insatiable. S'avançant vers moi, je pus enfin distinguer sa mâchoire inférieure d'une grande taille remplie de protubérance osseuse pointue d'où dégoulinait un étrange liquide. Je vis deux gouttes de ce dernier chuter au sol, et ils laissèrent deux petits cratères fumant. Claquant en l'air, une queue en dent de scie se profila dans l'ombre de la pluie, frappant à maintes reprises la roche qui tremblait sous la force des coups. De larges cicatrices striaient son grand corps noir comme l'eben, que je voyais avec difficultée dans l'obscurité ambiante, l'épais rideau de pluie le rendant parfaitement indistinct. Un Deviljho...

Craint et redouté par à peu près toute les espèces peuplant les terres de ce monde, cet animal que moi même je n'aurais pas eu le courage d'affronter en temps normal leva son immonde gueule avant de pousser un cri déchirant. Les flancs rocheux tremblèrent sous la puissance terrifiante qui flottait dans l'air alors que son hurlement finissait sa course quelques kilomètres plus loin, après maintes écho mourant. Il fixa alors la petite créature lovée contre moi, se léchant les babines en grattant le sol de sa patte avec menace. Il semblait que l'enfant allait être son prochain repas, avec de la viande de Rathalos en prime si je ne partais pas. Ce que bien sur, je ne fis pas. Ouvrant grandes mes ailes de toute leur envergure, je tenta de l'intimider, levant le cou en poussant à mon tour un défi ardent, la queue fouettant mes arrières sans crainte, le petit étant parti tout au fond de la grotte. De petits rochers tombèrent du plafond pour atterir sur mon museau, faisant une brève diversion.

Profitant de cette dernière, le carnassier se rua sur moi, la gueule grande ouverte, visant la chair de ma gorge, plus fine et moins bien protégée. Légèremement plus grand que moi, il avait l'avantage de la force, ce point là n'était pas à établir. De plus, la grotte étant déjà un peu juste pour moi en taille, je doutais qu'il puisse s'y faufiler pour dévorer mon protégé. Bondissant abilement, je pris mon envol, passant au dessus de lui au moment où ses crocs se refermèrent vainement dans le vide, claquant plusieurs fois avant de se rendre compte que je n'étais bel et bien pas là. Ouvrant grande ma gueule, je laissa le feu qui brûlait en moi s'exprimer, crachant une série de trois boules de feu vers son crâne. D'un bond habile, il esquiva les deux dernières, percutant alors la toute première de plein fouet. Un gros trous fumant se forma dans son cuir, laissant voir sa chair rosée palpitante en dessous. Du sang entama une lente descente vers le sol, chutant à petite goutte vers la pile d'os sur laquelle il se tenait. Chacun de ses pas en faisait craquer un nouveau alors qu'il titubait, accusant le coup.

Soudain il tendit son immonde face vers moi, et un rayon noir parcouru d'éclair violacée jaillit des tréfonds de sa gorge pour me frapper en plein torse, me prenant par surprise. Projeté en arrière, je reçut dans le dos la montagne, brisant nombre d'écailles avant de tomber au sol, haletant sous la violence du coup. Il était sacrément fort ! Un tourbillon de panique se forma dans mon esprit, m'imaginant le pire. Je m'imaginais blessé, du sang vermeil coulant entre mes écailles pourpre. Une flaque de liquide chaud dans laquelle pataugeait faiblement tout mon corps était étalé sous moi, grandissant à vue d'oeil. Je ne voyais que d'un oeil, l'autre troué par une attaque. Ma queue, coupée. Mes griffes, brisées. Un voile rouge se déposait sur mon regard alors que des milliers de mains glacée m'emmenaient dans l'Autre Monde.

Les pleurs du petit me tirèrent de cette vision presque devenue réelle l'espace d'un instant. Désintéressé par son ennemi à terre, le Jho avait suivi son seul centre intelligent, son estomac, qui lui dictait de manger l'enfant. L'enfant ! Il était à portée des coups physiques, mais le rayon pouvait le toucher. A une telle distance, son contact serait mortel pour le petit, grillant sa chair sur le coup et ravageant ses os. Cuit, il serait un met peu ragouteux pour son prédateur, mais il serait mort.

Encore une fois, le Jho leva sa gueule, crépitante d'éclairs rougeâtres maladifs. Alors qu'il allait baisser son visage pour mettre un terme à une vie de plus, je me propulsa de toute mes forces, poussant sur mes pattes et battant des ailes à toute vitesse. Tournant le cou, je percuta avec mon flanc le dos du Deviljho, le faisant tomber au moment où l'immonde laser malsain allait fuser de sa gueule grande ouverte. Crachant tout de même son arme de mort, ce dernier laboura le sol, créant une grande entaille terrestre. Mais, plaqué à terre comme je venais de le faire, la fin de l'attaque se perdit à bout portant sur sa propre tête. Hurlant de douleur, il se débattit, me repoussant d'un cinglant coup de queue au visage suivi d'une pulsion de la patte arrière.

Prenant mon équilibre en volant, je le regarda se relever lentement, hurlant de douleur comme un dément alors que les éclairs rouges parcouraient encore son visage défiguré. De grosses entailles rouges sang barraient ses joues, son front, et un de ses yeux était obstinément fermé alors qu'une blessure le traversait de part en part. Mais malgré cela, je tremblais encore plus, surtout lorsqu'il ouvrit l'oeil que je croyais définitivement clos, me fixant avec rage et envie de vengeance. Une nouvelle proie venait de lui être dictée. Une proie plus grande, plus forte et plus nourrisante. Moi !

De la bave acide perlait de sa gueule démesurée, tombant vers le sol en fumant. Le moindre contact avec ce liquide, et c'était une douleur atroce ainsi qu'une souffrance indescriptible. Il tournait lentement, balayant le sol de sa longue queue en forme de dent de scie, bougeant les pattes avant vainement dans le vide comme une menace. D'un geste que je ne compris qu'au dernier moment, le Deviljho bondit vers moi tout en tournant. Incapable d'esquiver son offensive d'une vitesse effarante, il me percuta de plein fouet en pleine rotation, le bas de sa mâchoire arrachant maintes plaques de mon torse alors que sa queue frappait, cinglante, en plein sur mon museau. Comme du verre, ce dernier se brisa en deux, un morceau chutant au loin sous la violence du coup, tombant du promontoir pour dévaler les pentes rocheuses. Et la douleur. Irréelle. Des vagues de douleur pure, de cette douleur qui n'est descriptible que sous son nom basique, parcouraient tout mon corps en partant de mes multiples contusions, passant par la moelle épinière pour alimenter chaque nerf de sa portion de souffrance.

Alors que je me relevais lentement après ma chute sur le sol qui avait suivie le choc, le monstre bondit de nouveau vers moi, me percutant de son flanc musculeux. Le ciel et la terre échangèrent leur positions plusieurs fois alors que je tournoyais dans les airs comme un chiffon, les os craquant sous les incroyables forces qui les tourmentaient. Le sol me toucha à peine que déjà je repartais dans les airs après un uppercut de sa mâchoire disproportionnée, brisant encore toutes mes protections corporelles. Ma cage thoracique devint alors une vulgaire brindille, qui se scinda en plein de parties. Du sang sortit de ma bouche, se mélangeant à mon liquide inflammable pour finalement être craché sous la forme d'un produit vermeil verdâtre. Je crachais ce mélange sanglant, ma bouche se remplissant de ce liquide vitale qui s'échappait de moi. La vie tournoyait autour de moi, un voile rouge et noir se déposait lentement sur mes yeux. La mort venait me prendre, je sentais son contact froid sur ma peau.

Levant haute sa tête, je contempla mon assassin, attendant le coup de grâce. Soudain, un cri de pure douleur s'échappa du Deviljho, qui tomba à la renverse sur le sol. Quatre silhouettes en noires apparurent dans mon champ de vision. L'un portait une brindille de métal ainsi qu'une plaquette en même matériau. Un second soulevait lourdement une masse de pierre gigantesque entâchée de sang. Le troisième portait une autre brindille, mais plus longue et qu'il trnait d'une autre manière, plus à l'horizontale. Et le quatrième crachait du feu avec une arme tout en longueur aux couleurs chatoyantes. Des Hunters du village de Moga...

La suite se passa comme dans un rêve. Le monstre les frappait vainement alors que leurs petites pattes leur permettaient d'esquiver tout ses assauts avant de répliquer. Fatigué de son combat contre moi, il se déplaçait de plus en plus lentement, de plus en plus lourdement. Finalement la masse de métal s'abattit sur son front le brisant comme mes os avaient été brisé. Des fragments de cervelle volèrent dans les airs avant de s'abattre en pluie autour de nous. Tirant la langue, j'en happa un morceau que je recracha aussitôt. Inmangeable !

Mais mon crachat avait produit un bruit qui avait attiré l'attention des hommes, qui venait de se tourner vers moi. Une lueur sanguinaire brillait dans les yeux alors que, rafermissant leur prise sur leurs instruments de mort, ils s'avançaient vers moi comme une prédateur affamé. Utilisant une énergie nouvelle qui déferlait en moi, l'énergie du désespoir et de l'instinc de survie, je tenta de leur cracher une boule de feu ardente, mais seul un petit nuage rougeoyant sorti de ma gueule. Profitant de ma faiblesse, ils se jetèrent sur moi, entaillant ma peau avec violence, coupant ma chair à toute vitesse. Je ne pouvais pas leur faire face. Ouvrant grand mes ailes, je les repoussa, l'un d'entre eux recevant en plein visage une pointe aiguisée de ma voilure majestueuse. Puis je m'envola, oubliant totalement le petit.

Ce ne fut que ses pleurs alors que le plus grand des hommes l'empoignait sans délicatesse, s'exclamant dans touts les sens comme un enfant. Fou de rage, je plongea inutilement vers eux, mais, entendant mon attaque, ils esquivèrent tous dans un parfait timing avant de riposter, tranchant presque ma magnifique queue. Mon instinct me fit m'envoler, puis m'enfuirent. Mon esprit voulait y retourner, voulait combattre jusqu'à la mort pour l'enfant, mais mon corps ne m'obéissait plus, se contentant de voler à toute allure. Je l'ai perdu...
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Message par Zafura Jeu 9 Déc 2010 - 17:44

Chapitre 7 : Le Dieu des Océans


Prenant mon envol, je fusa vers le village à une vitesse folle, tel la foudre avide de détruire un arbre trop courageux, ayant osé défier le ciel de part sa hauteur. La pluie me fouettait le visage, les éclairs craquaient autour de moi sans me toucher, le vent contraire me forçant à combattre les éléments pour chaque centimètre de progression. Voilà huit jours qu'ils avaient enlevé l'enfant, mais, suite à mon combat contre le Deviljho, je n'avais pas tenté de le reprendre. Ma tristesse, bien que terrible, n'avait pas laisser sa place à la folie. Attaquer Moga, ainsi que tous ses habitants avec autant de blessure et dans un état aussi pitoyable revenait à plonger vers les griffes de la mort. Pour avoir déjà tenté de récupérer un peu de viande fraîche dans le village, je pouvais dire avec certitude qu'il était très dangereux. Une cinquantaine de balistes formaient une barrière protectrice autour du village, répartis sur deux rangs. Leus projectiles mortels pouvaient m'apporter la mort d'un seul coup, sans parler de leur flotte de chasse, armée jusqu'aux dents pour le meurtre d'animaux. Y aller dans mon précédent état était tout simplement du suicide.

Mais une fois mes ennemis repartis avec leur précieux fardeaux, j'avais pu retourner à mon nid, afin de prendre du repos peu mérité. Je le laissais dans ce monde cruel qu'était celui des humains, et je savais que son destin y était scellé. Se croyant supérieur aux espèces vivant sur une Terre qui nous revenait de droit, ils ne pouvaient s'empêcher de se livrer à des actes de massacre gratuit, éradiquant des centaines d'animaux paisible en quelques heures. Tout ceux de leur espèce devait suivre la voie tracée par leurs ancêtres, et ne jamais s'en détourner. Y vivre revenait à vivre dans une prison gigantesque. Et le destin du petit était de vivre libre, et cette liberté ne pouvait être obtenu dans le monde humain. Le remords me rongeait, mais la fatigue s'empara de moi avec aisance, fermant mes paupières et détendant mes muscles tendu. Le sommeil avait finalement soigné mes blessures, résorbé lentement mes plaies, réparé les fractures. Chez le Rathalos, la capacité de régénération est très rapide, mais seulement lorsque notre corps est plongé dans un sommeil profond. C'est pourquoi nous sommes les Roi des Cieux, car il faut parvenir à nous tuer en une seule fois pour remporter une véritable victoire sur nous. Nous laisser en vie consiste à anéantir un long travail violent et pénible. Et nous ne laissons pas de seconde chance...

Survolant l'océan de Moga, je me remémorais mon plan d'attaque. Profitant du mur d'eau chutant du ciel depuis bientôt une semaine, j'attaquerai le village par la mer, détruisant rapidement la flotte de chasse peu préparée à un assaut aérien depuis l'étendue d'eau, les volants préférant couper par les terres pour lancer leur offensive normalement. Mais ce n'était pas une attaque normale. Je détruisai les trois bâteaux, puis les balistes sur la côte. Le mélange de la pluie et des trombes d'eau brouillerait leur visibilité, alors que mon ouïe dévellopé pourrait les situer seulement au son des cordes tendues. Une par une, je les détruirai, frappant à chaque fois aléatoirement selon un angle d'attaque différent. Piqué, raze motte... Une fois tout cela détruit, je me poserai au centre du village, et fouillerai chaque maison, tuant touts les hommes croisant ma route. Je le reprendrai et partirai, retournant à ma vie tranquille avec lui.

Je n'aperçus qu'au dernier moment le gigantesque geyser d'eau tourbillonante qui fusait dans ma direction. Ouvrant grand mes ailes, je stoppa mon vol immédiatement, laissant l'assaut passer à quelques mètres de moi. Baissant le regard, j'aperçus son origine, et un frisson d'effroi me parcourut. Un gigantesque titan marin trois ou quatre fois plus grand que moi me toisait, ses cornes gigantesques sortant de l'eau sombre comme la nuit. Je pouvais voir une faible lueur émaner de son torse, et ses yeux froid de cruauté étaient posé sur les miens, me toisant avec mépris. Je ne pouvais reculer, car devant moi se dressait le Dieu qui dominait les Océans de sa simple présence. Un Ceadeus...

J'ouvre grand m gueule et malgré l'eau pleurée par le ciel, j'envoi une salve de trois boules de feu, chacune un peu plus basse que l'autre, vers mon ennemi. Dieu ou pas, je vaincrais ceux qui se mettent sur mon chemin. Plo,gant dans l'eau, il esquiva facilement mes attaques, et alors que les flammes touchèrent l'eau, un étrange phénomène se produisit. La chaleur des flammes provoqua un évaporement spontanée de l'eau, et une chape de brouillard d'une petite taille se forma au dessus de l'eau, cachant son occupant à mes yeux.

Soudain, j'entendis un léger remous dans l'eau, et moins d'une seconde après, le titant bondissait dans les airs, crachant un gigantesque rayon aqueux dans ma direction. Stoppant mon battement régulier, je me laissa tomber comme un pierre vers l'océan tout en crachant une rafale de projectiles enflammés. Tous le ratèrent, sauf un, qui le percuta en plein poitrail alors qu'il se laissait tomber, le brûlant légèrement. Le reste se perdit dans l'immensité bleutée, créant la même réaction qu'auparavant. Ce fut alors un brouillard aux proportions simplement inannérable qui se souleva des chapes d'eau évaporée, rendant le champs de combat totalement imprévisible et m'aveuglant. La chaleur humide flottait en suspension dans l'air, comme si elle observait l'affrontement titanesque qui avait lieu.

Ce fut le bruit de l'eau soulevée par l'immense force du Ceadeus qui me prévint de son assaut soudain. Je baissa les yeux, et ne vis qu'un grand trou noir entouré de dents affamées pointée vers moi. Le temps sembla s'arrêter alors pour moi. L'ennemi était juste sous moi, ses mâchoires grande ouvertes pour m'avaler goulûment. Je voyais des filets de bave et d'eau couler dans les profondeurs abyssales de sa gorge entâchée de sang séché. Je battis violemment des ailes, toute la puissance sommeillant en moi se reveillant pour me sauver. L'air sembla tourbilloner autour de moi, le brouillard rendant incompréhensible la vitesse de l'action. Je montais en hauteur, mais l'affamé me suivait toujours. Je forçais, montant de plus en plus haut, mais son élan l'approchait de moi. Soudain, il ralentit, fermant violemment ses mâchoires en produisant un gigantesque courant d'air et claquant le vide, mordant l'air au lieu du sang. Alors qu'il allait retomber, il se mit presque à la verticale, tout l'élan se perdant dans ce changement de position pour mieux plonger dans le liquide. Je tendis mes pattes, les griffes tendues au maximum. L'air siffla et le sang gicla alors qu'elles perforaient sa chair pour blesser son corps, laissant le poison s'écouler dans la blessure pour se méler au sang vermeil du Titan. Vu sa taille, mon liquide toxique ne risquait pas de lui faire grand chose, mais je venais de lui apposer ma marque sur le front. Il retomba dans l'eau tête la première, se dissimulant alors sous les tonnes de liquide aqueux. Le premier assaut était passé, maintenant le vrai combat commençait.
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Message par Zafura Sam 11 Déc 2010 - 13:21

Chapitre 8 : Quand le châtiment divin frappe le Roi des Cieux
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