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Concours de Fictions (N°2) : Les nouvelles
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Concours de Fictions (N°2) : Les nouvelles
Catégorie B
Numéro 1
Numéro 2
Numéro 3
Numéro 4
Numéro 1
- Spoiler:
- Tout avait commencé par une matinée pluvieuse,la guilde de loc avait dépêché des mercenaires sur les côtes de Kairin,île où nombreux chasseurs se voyaient envoyé pour le compte de la guilde. La pluie annonçait toujours,enfin presque,de mauvaises nouvelles,et en cette journée,ce fut le cas. Les vaisseau de chasse,bateaux uniques à la guilde, amarrèrent sur les bords de Kairin,le sable les arrêta et comme un seul homme,tous sautèrent sur ce dernier. L'île était constitué de sable pour sa majorité mais de la plage,on pouvait apercevoir un ancien temple,autour duquel la flore luxuriante s’était développée,l’un des chasseurs,un homme imposant, ordonna le rassemblement des troupes en soufflant dans une corne de brume taillée dans une corne de diablos,ce qu’ils firent. Il donnait des directives sous cette pluie battante, un détachement de fusarbaletriers se déployèrent sur un front et une troupe de mêlée aiguisait toute sortes d’armes ,avant d’aller se poster à l’entrer du bosquet. L’un des éclaireurs rapporta à leurs commandant un sillon partant de la plage et se dirigeant vers le bosquet ,ce dernier donna l’ordre à un cortège d’infanteries légères de suivre cette trace,ils avaient été envoyer ici pour repérer ce qui causait l’agitation sur cette île après de nombreuses plaintes des voiliers marchand pour résoudre la situation, la guilde avait pris la décision d’envoyer un nombre conséquent de troupes car personne n’avait pu identifier la cause réel de la menace. L’escouade s’enfonça dans la végétation du lieu, ils n'étaient plus que des ombres depuis la plage avant de disparaître totalement du champ de vision des troupes restées en retrait.
Ils arrivèrent devant l’entrée de la bâtisse à l’abandon, le sillon s’arrêtant à l’entrée de celui-ci,un des chasseurs lança une minuscule boule dans l’antre et tous mirent leurs mains aux oreilles,un bruit aiguë se répercuta sur les parois du temple et une nuée de chauve souris sortit de celui ci. les troupes décidèrent d’un commun accord de pénétrer dans le bâtiment,l’intérieur du temple était beaucoup plus grande vue de l'intérieur,des bancs laissaient supposer que ce fut,jadis,un lieu de culte. La voûte était recouverte de symbole doré,de la mousse verte et les structures métalliques rouillées laissait dénoter que ce lieu,ou du moins autrefois,avait été submergé par les eaux. Une odeur âcre embaumait les lieux, différente de celle des marais, qui couplée avec la chaleur humide due à la pluie donnait une atmosphère étouffante à ce lieu. Sur la parois face à l’entrée,un trou percé débouchait sur un immense tunnel sans fin semblait être la seul voie à suivre,ce passage avait été fait par quelque chose de gros. Ils débouchèrent sur une multitude de galeries et plus ils avançaient,plus ces dernières descendaient sous terre s’étendant à perte de vue. Un grondement sourd et lointain se fit entendre ,laissant deviner qu’un être avait bien élue domicile dans cette tanière,les parois se mirent à trembler,le sol fut secoué à son tour et quelque cris de surprise furent poussés par des chasseurs moins courageux et aguerris que d’autres,quelque chose se mouvait au fin fond de cette demeure souterraine.
Les mercenaires restés en retrait sur l'île observaient les alentours de cette dernière,il n’y avait aucune trace de vie humaine ou animal sur la partie visible de celle ci. Une secousse terrestre se ressentit et provoqua le retournement d’un des vaisseaux sur lui même,emportant avec lui le matériel resté à bords. Certains hommes laissaient le doute ou la peur apparaître sur leurs visage pensant peut être à leur famille et l’un d’entre eux courut a toute vitesse vers le bateau,peut être dans l’espoir d’échapper à la menace qui pesait sur eux, mais il s'arrêta net,quelque chose d’imposant commençait a sortir de l’eau,tout d’abords ce qui ressemblait à une corne émergea,suivit ensuite par le corps . La bête devait bien mesuré dans les trente mètres,d’une couleurs noir comme la nuit,ses yeux vert fixaient le campement la petite troupe proche de la plage. Son buste ressemblait à celui d’un homme,mais les écailles et les pointes sur celui ci montrait qu’elle n’avait rien d’humain. Elle se dressa sur son tronc qui lui était encore dans l’eau et poussa un cri grave et rauque qui déclencha une immense bourrasque sur l'île, balayant au passage les tentes et équipement de fortune installés plus tôt dans la journée par les chasseurs à leur arrivée,la pluie tomba de plus belle,cinglant le visage des chasseurs et les gouttes claquant sur les épaulettes et les casques polis et astiqués avec soin par leur propriétaire. L’un des artilleurs tira alors sur la bête avant d’en avoir reçu l’ordre dans un élan de folie mêlé à du courage. La créature se tourna alors vers le tireur et sortit de l’eau sa queue imposante,aux nombreuses pointes hérissées de la taille de la plus grosse lance existante,. Avec celle ci,elle balaya une partie des troupe présente sur le sable tant avec sa queue elle même qu’avec l’eau que cette dernière avait entraînée. la vitesse prodigieuse du geste surpris les guerriers qui n’eurent pas le temps d’esquiver l’assaut, celui-ci survenant alors que les guerriers était pour la plupart encore sous le coup de la surprise. Le chef des troupes intima l’ordre de tirer a tous ceux restant,une pluie de munitions s'abattit sur la chose,provoquant de multiple explosion et un cri de douleur à l’impact. La chose poussa nouveau un cri mais cette fois-ci de colère,une onde de choc entraînée par ce dernier,repoussant les bateau,créant de multiples tourbillon de sable,soulevant les cadavres et restes des compagnons d’armes écrasés par sa queue. Les hommes lancèrent un second assaut,répétant encore les même actes, d’une force faiblit par le nombre inférieur de troupe, mais cette fois, la chose se recroquevilla sur elle en ouvrant sa gueule immense d’où une lueur bleu s'échappait. Le ciel se lézarda d’éclairs,s'assombrissant,la pluie battante devenant grêle. la chose cracha alors une sorte de rayon en plein sur l'île,désintégrant tout sur le passage de celui ci. Le commandant des troupes ordonna le repli dans le temple, empruntant le passage précédemment utilisé par par l’unité
d’infanterie.
La troupe dans le souterrain entendit le grondement due à l’affrontement sur la plage et ressentirent la secousse provoquée par la queue mais ceux-ci avaient continué leurs routes dans le sombre paysage de cette grotte et dans le silence complet. Ils arrivèrent dans une salle circulaire remplie d’eau de quelques centimètres, les chasseurs ayant de celle-ci jusqu’aux chevilles. Des bris de coquille blanche recouvraient le sol de part et d’autres, un liquide jaunâtre,sans doute un résidu de ce qui se trouvait à l'intérieur,coulait en direction de la suite du dédale emporté progressivement par les ruissellements, les traînées produites semblant encore récentes. Ils avaient de l’eau jusqu’au genoux à présent et quelque chose bougeait en face d’eux,un fin rayon d’eau sortit de la surface en contre bas et découpa deux hommes sur son passage et une chose de la taille d’un homme sortit de l’eau a toute vitesse,percutant quelques chasseurs au passage. Il en vint une dizaine à la suite,le combat éclata dans cette pénombre pesante. L’un des chasseurs était au prise avec l’une d’entre elle, rivalisant tantôt d’attaques, usant de sa fine lame pour affaiblir l’être recouvert d’écailles, tantôt de défense en utilisant habilement son bouclier pour contrer les attaques rapides et précises de l’assaillant aux griffes acérées. Malgré l’agilité du chasseur par une tentative de recul la créature asséna un coup de griffe sur le bras du chevalier, lacérant la chair et au passage la lanière, seul maintient du bouclier. Sans défense le chevalier allait vers sa mort et alors qu’il maudissait son erreur ,un autre arriva et la transperça de sa lame,dans un autre coin,une de ces bêtes embrocha un guerrier et l’’entraînât vers le fond. Les monstres gagnaient de l’emprise sur la victoire mais un chasseurs lança une sorte de balle en arrière et somma aux autres de fermer les yeux,la boule explosa en l’air,libérant un immense flash lumineux dans la caverne. Les créatures n’ayant eu aucune façon de détourner les yeux hurlèrent de douleurs,se fonçant les unes dans les autres,parfois même dans les parois et les chasseurs profitèrent de ce répit pour achever la plupart des bestiaux. Une odeur nauséabonde engloba l’air, une odeur putride se dégageait des corps inertes appartenant aux victimes des chasseurs. L’une des bêtes poussa un infime cri strident, trop aigu pour que les chasseurs puissent le percevoir distinctement. Des suites de cet appel à l’aide, un grondement puissant ce fit entendre des profondeurs abyssales du souterrain et les murs se mirent à trembler à nouveau mais cette fois ci, cela ne s'arrêta pas mais s’accentuait,ce qui se terrait en dessous se dirigeait sur eux à présent avec un seul sentiment en tête, Venger la mort de sa progéniture.
Le groupe qui avait échappé au monstre sur la plage se dirigeait en direction des cris de leurs compagnons,tout tremblait,parois,sol et plafond,dans une certaine mesure,ils se seraient crus dans la gorge d’un immense monstre. Vint par la suite le autres hommes accourant vers eux,quelque chose de gros les suivait et de là où se trouvait les survivant de la plage,ils pouvaient distinguer deux reflets verts dans cette ombre mangeuse d’espace. Ils partirent dans le sens contraire,suivit des autres,quitte a affronter une chose pareille, il valait mieux le faire à l’air libre plutôt que dans un espace confiné. La bête qui montait des profondeur,poussa un nouveau cri,sans doute de colère,et une partie du plafond s’effondra sur la troupe,certains eurent le temps d’esquiver l’amas de pierre mais d’autre ne purent y échapper, faisant de la pierre leur tombeau. Ils couraient dans ce dédale,implorant l’aide d’une quelconque divinité de leur venir en aide,certains abandonnaient la course par fatigue ou par résignation et on entendait leurs cris de souffrance quand la bête leur passait dessus, d’autre jetaient des bombe flash dans un élan désespéré, mais rien n'arrêtait la course folle de la créature noir ébène. Bientôt,ils ne se retrouvèrent qu’une dizaine d’homme,fonçant vers une lumière maussade,une porte de sortie lointaine vers un tout autre cauchemars. Ils arrivèrent sur la plage et la chose derrière eux explosa l’entrée du temple et s’enroula sur elle même plus loin,incapable de stopper sa course d’une autre façon. Ce qu’ils virent les déconfit, celle de la plage sortait de l’eau,les deux étaient réunis sur la dite plage. Le chef sortit sa lance de même que les autres se préparaient pour l’affrontement final. il ne suffit que d’un souffle pour les réduire à l’état de poussière.
Cette histoire fut rapporté par Zenak Durandhal,seul survivant de cette chasse,il fut projeté en plein milieu de l'océan et ne dut la vie qu’au bateau marchand passant par là. Une autre équipe plus conséquente alla investir l'île mais ne trouva aucune trace de ces créatures,mais en revanche,elle découvrit les reste de plus d’une centaine de chasseurs. Cette histoire fut l’une des plus terribles de l’histoire de la guilde de Loc,et fut noté dans le livre de chasse de cette dernière. Elle pris place au seins d’autre tout aussi sombre et incertaine,parfois,il y en de belle qui finisse bien comme celle de l’ile de Grak. Aujourd’hui,cette histoire est devenue une légende,une fable,il y a sûrement du faux dedans mais toute les légendes ne sont elle pas basé sur une part de vérité?Il y a bien eu un chasseur du nom de Zenak autrefois,qui fut le seul survivant de ce massacre. Quand on y réfléchis,on se dit,qu’il faut bien quelqu’un pour transmettre une histoire...
FIN DE L’HISTOIRE.
Numéro 2
- Spoiler:
- Mouvements.
Fluides.
Gracieux.
Dangereux.
Mortels...
La femme se mouvait avec une rapidité déconcertante. Elle se trouvait sous le ventre du monstre puis, la secondes d'après lui tapait la tête pour aussitôt se retrouver hors de portée au moyen d'un bond d'une longueur prodigieuse.
La Wyvern ouvrit la bouche pour cracher son feu destructeur mais elle ne parvint qu'à crachoter. La guerrière venait de perforer les poumons de la créature d'un coup d'estoc aussi vif qu'un coup de tonnerre. Le Rathalos s'écroula, faisant trembler le sol de sa masse.
Et un de moins.
La frêle jeune femme de prénommait Ecilia. Une femme au caractère bien trempé.
Un seul regard suffisait à comprendre qu'elle était redoutable, on pouvait se noyer dans un océan de plénitude par la seule force de son regard. Des yeux gris d'une limpidité à couper le souffle. Son corps était moulé dans une combinaison noire. Noire de jais. Elle moulait ses formes, la rendant aussi dangereuse que magnifique.
Une prédatrice.
Ecilia essuya le sang de sa lame et l'accrocha solidement dans son dos.
Elle se remit en marche.
Elle courut.
Longtemps.
Loin.
Sans arrêt.
Et elle arriva. A peine essoufflée.
Ecilia ! Tu as fait vite dis-donc ! As-tu ramené sa carcasse?
Tu me prends pour ta bonne. Je t'ai tué ta créature. Je ne vais pas m'emmerder à la ramener au village. C'est un travail d'homme. D'homme musclé si j'ose dire.
Moques-toi de moi Ecilia, je ne t'ai jamais vu combattre mais tu ne fais pas le poids face à un homme comme moi.
Un frôlement, imperceptible se fit sentir. Ecilia avait bondit avec la même rapidité qui l'avait faite tuer ce monstre. Dans cette même seconde, elle sorti un poignard de sa poche et l'appliqua au creux de la gorge de l'homme.
Doutes-tu de mes capacités? Je pourrai t'écraser comme un insecte si l'envie m'en prenait. Ne m'oblige pas à faire ça. Compris?
…
Elle recula et se détourna du bougre sans un regard. Il était humilié. Humilié par un femme de vingt ans plus jeune que lui. C'était intolérable. Il devait se venger.
Beauté de guilde? Interpela-t-il. Pouvez-vous envoyer cette jeune femme à la chasse à l'Alatreon? J'ai un compte à régler. Et beaucoup d'argent...
Ƹ
La nuit arrivait, elle commençait à éclipser la lumière du crépuscule de son aura ténébreuse.
Soudainement, le village fût plongé dans la plus profonde obscurité. Le temps des pilleurs était arrivé. Le couvre-feu retentit et tout le monde rentra chez soi. Les seuls encore debout, à flâner dans les rues étaient soit des fous, soit des brigands.
Dans la pénombre, une jeune femme marche d'un pas assuré. Une démarche sereine et posée.
Une ombre la suit. La jeune femme l'a repérée. Elle dégage une odeur de putréfaction. Elle s'approche à pas lents. Trop tard...
Le lendemain, un corps d'homme est retrouvé étendu dans la rue des Soupirs. Un trou au entre les deux yeux d'où le sang à coulé puis sécher. La personne responsable du meurtre ne peut être qu'un escrimeur hors-pair.
Ma très chère Aéléya ! Comment vas-tu ? As-tu d'autres quêtes plus « compliquées » à me proposer? Le Rathalos d'hier était vraiment trop faible.
Ecilia venait de parler. Le silence l'écoutait. Et Aéléya répondit.
Mais oui, bien sûr ! Mais fais attention à toi, cette quête est plus que dangereuse. Elle est périlleuse. Tu devras tuer l'Alatreon...
Ses herbes, sa lame calée dans son dos, un piège prêt à être déployé et un sac de couchage furent les seuls équipements dont elle avait besoin. Elle courut toute la journée. S'arrêtant juste pour repérer les marques du monstre. Reprendre la traque.
La nuit tomba et elle s'autorisa enfin une pause. Elle mangea une herbe, posa son sabre à côté d'elle, à portée de main, prévenant une éventuelle attaque et s'allongea sur son duvet.
Les traces de campement étaient déjà effacées lorsque Ecilia s'élança. Elle s'aventura dans la forêt, bravant les ronces et les monstres alentours, elle poursuivra sa chasse même pendant la nuit. Craignant de ne pas reposer en sécurité, elle accéléra la cadence. Devenant de intenable à surhumaine.
Et elle pila.
Ecilia ramassa un peu de terre et la porta à son nez. Elle était littéralement carbonisée, électrifiée même. Certains endroits étaient aussi gelés. Pas de doute possible. L'Alatreon se situait derrière ces quelques arbres.
Elle posa son sac, sorti sa lame, mangea une herbe et s'élança...
Le combat durait déjà depuis vingt minutes. Ecilia commençait à fatiguer, elle n'avait pas l'habitude d'éterniser ses combats. Plus elle combattait avec cette fougue surhumaine, plus elle puisait dans son pouvoir. Elle trébucha et, d'un coup de griffe, l'Alatreon la désarma.
L'épée virevolta dans les airs pour finalement s'écraser au sol et s'enliser dans la boue environnante.
Elle paniqua. Pour la première fois de sa vie, elle trembla. Elle fut prise de soubresauts. Elle ne se releva pas, elle put à peine esquiver le coup de queue que le monstre lui portait.
Elle tenta de se relever.
De courir.
Fuir.
Elle ne parcourut pas deux mètres et s'affaissa.
L'Alatreon chargea. Il émanait d'une couleur violacée le plus sombre. Il représentait le Chaos.
Elle fut projetée par la puissance de l'attaque et sombra dans l'inconscience...
Ƹ
Les jours passèrent. Au village la tension était palpable, il régnait dans l'air une odeur malsaine. Celle de la mort. Ecilia n'était pas revenu.
Aéléya alluma le flambeau qui ornait le linceul préparé pour la défunte.
Un silence magistral s'empara de l'assemblée. Un sanglot. Une larme. De la peine. Des cœurs blessés.
Seul un homme se réjouissait.
C'est alors qu'un nouveau chasseur arriva. Il avait la même assurance que la jeune femme. La même démarche, le même calme, la même sérénité. L'apaisement. Il était seulement vêtu d'un pantalon de cuir et d'une chemise en soie.
Où est-elle?
La voix était emplie d'une force incommensurable. On lui devait l'obéissance.
Aéléya répondit, recherchant en elle les mots et le courage dont elle avait besoin pour parler.
Elle est partie... partie pour... l'Alatreon.
Ses mots étaient entrecoupés de nouveaux sanglots, plus forts les uns que les autres.
Il parti, aussi sur de lui que Ecilia l'avait était d'elle. La seule différence était leurs armes.
Dans le dos de l'homme, une épée titanesque avait sa place. Tandis que la jeune femme possédait un sabre. Son manque de force était compensé par son extrême rapidité.
Pendant des jours il courut. Ne s'arrêtant même plus pour dormir. Il suivait la piste qu'elle avait empruntée. A les comparer, ils étaient tous les deux des êtres surnaturels.
Mais il n'avait pas le choix. Courir. Ou la laisser mourir.
Laisser sa fille mourir.
Dès que le cadavre apparut à l'horizon, il accéléra encore un peu. Il prit Ecilia dans ses bras et entreprit de la soigner. C'était une tâche ardue, il ne possédait que quelques herbes et du miel. Il fouilla dans le sac à couchage de la jeune femme et un sourire illumina son visage. Elle avait emporté un Immunisateur.
Il ouvrit le bocal, écarta les lèvres de sa fille et fit couler le liquide orangé dans sa bouche.
L'homme rangea toutes ses affaires, il prit Ecilia dans ses bras, se releva et courut.
Le deuxième jour, il s'arrêta dans une clairière abandonnée, histoire de reposer le corps de la jeune femme. Il la déposa dans une chaise longue, laissée là, qu'il trouva sur la terrasse et le miracle survint.
Elle respire. Elle bouge légèrement, ouvre les yeux. Il la regarde. Il se noie dans cet océan de souffrance. Gris écaillé. Abîmés par la douleur. Un échange bref, un échange fugace. Elle ferme les paupières. Il en ressort heureux. Une expression de béatitude s'est peinte sur son visage.
Ƹ
Il court encore, ses jambes bougent tellement vite qu'elles en deviennent flous. Ses mouvements sont inqualifiables. Emplis de puissance, il semble immortel. Et soudain, l'Alatreon est là.
Il dépose le corps au sol, sort son épée. Il plante ses pupilles dans celles du monstre. A ce moment, la créature comprend. Elle a trouvé son prédateur. Elle devint la proie...
Il s'élance, lui tranche une patte. Se retourne avec une vivacité déconcertante, il laisse son arme au sol, le manche solidement ancré dans la terre. La bête baisse sa tête, s'en ai finit.
Il sort son coutelas, recouvert de peau de Barioth, terminé en une griffe de Tigrex. Et il tranche net le cou de l'Alatreon.
La tête roule au sol, l'ossature gigantesque s'écroule. Le combat n'a duré que quelques secondes.
Il range son arme. Prend son épée et sa fille.
Et repart vers le village.
Ƹ
Le jour arrive à peine. Un homme entre. Il tient une chose dans ses bras. On dirait un cadavre. Le corps est famélique, à cause du manque de nourriture. L'arrivant ne passe pas inaperçu, Aéléya l'a reconnu.
Elle s'approche en pleurant, des larmes de joie et de peine mêlées.
Est-elle ?
Non. La coupe-t-il. Juste affaiblie.
Ecilia et l'homme rentrent dans la maison de la jeune femme.
Il la dépose sur le lit et elle ouvre une nouvelle fois les yeux. Elle les regarde tour à tour puis sombre dans un sommeil profond. Elle respire, elle vit. Sa peau est brûlée.
Qui êtes-vous? Demande alors Ecilia.
Cela ne te regarde pas petite. Mais je vais néanmoins te le dire. Je suis son père... Je suis l'homme qui a traversé le monde seul, à pieds. Qui a tué l'Alatreon. Qui a sauvé des vies. Qui en a supprimées...
Le calme est là. Elle n'ose plus parler. Le calme est là. Elle s'en va. Le calme est là. L'homme embrasse sa fille...
Numéro 3
- Spoiler:
- Tôt le matin, Tom partit du village, muni de son équipement de pêche. Il avait taillé un bambou, souple et solide, au bout duquel pendait une corde munie d'un crochet ouvert, permettant d'y fixer un hameçon. Autour de son épaule s'enroulait la bretelle d'une grande besace ocre, qui contenait moult crochets de pêches, lignes de secours et denrées alimentaires pour la journée.
Le soleil était encore dans son lit, et Tom se faufilait silencieusement au milieu des fourrés qui bordaient le Col de la Mauguière. Derrière, Tom y trouverait le lac Trouble, dont le nom venait de ses eaux sombres, comme si les rayons de l'astre diurne n'arrivaient pas traverser la surface agitée par les risées fraiches du printemps. Le torrent coulait du haut de la montagne jusqu'au lac, et Tom comptait bien y trouver quelques lumipoissons, appâts indispensables pour réaliser de belles prises. Hors de question de revenir crotté et bredouille comme la dernière fois, ce coup-ci le pêcheur était bien décidé à sortir de l'eau un peu plus qu'un pointhon de 10 livres.
Après avoir collecté, non sans mal, deux lumipoissons plaqués sous les pierres lisses du cours d'eau, Tom dévala la montagne en tenant fermement son chapeau pour ne pas qu'il s'envole. L'air frais fouettait son visage rieur, et son gilet de cuir sombre voletait dans son sillage. Les rayons du soleil commençaient à inonder la vallée de leur douce chaleur quand notre pêcheur se rendit au promontoire. Il mis sa canne en place sur un solide support. Les insectes voletaient autour de la ligne encore vierge de tout appât, tandis que Tom préparait avec soin l'hameçon.
D'un geste sec et assuré, il détacha la tête du poisson de son corps, pour ensuite découper ce dernier à l'aide d'une lame finement aiguisée. Tom récolta la chair du lumipoisson et la glissa dans la tête difforme du futur appât. Celui-ci se mit à diffuser une lumière scintillante, qui fut bientôt absorbée par les eaux noires du lac. La ligne traînait à présent à une trentaine de brasses de la surface : Tom était attentif, une main posée sur la canne, afin de détecter la moindre vibration de celle-ci. Expérimenté, il savait déterminer quel était l'animal qui tournait autour de son hameçon et quelles étaient ses réactions.
Un bruit sourd et inquiétant résonna subitement. Tom tourna la tête de part et d'autre, d'un air inquiet. De grosse gouttes de sueur commençaient à dégouliner le long de sa nuque, et le sang se mit à battre dans ses tempes. Le pêcheur blêmit, tandis que le bruit devenait de plus en plus présent. Une sueur froide le fit frissonner, tandis qu'une violente nausée manqua de lui faire rendre son petit déjeuner. Visiblement, sa collation matinale semblait plutôt lourde, et des crampes d'estomac vinrent bientôt indiquer l'indignation de ses entrailles quant à la digestion chaotique qui faisait rage.
Tom ne pouvait plus tenir : quittant le tronc d'arbre abattu qui lui servait de promontoire, il se mit en quête d'un buisson épineux où se réfugier pour soulager ses intestins endoloris. Au fil de sa course, des vesses à l'odeur abominable s'exhalaient de son froc, laissant dans son sillage une odeur semblable à un oeuf pourri dévoré par les asticots. Il était difficile de s'imaginer qu'une innocente tarte aux haricots sauvage pouvait se transformer en une véritable infection putride. Gémissant et bondissant comme un jeune Kelbi, Tom trépignait dans tous les sens, quand il repéra un Cylindropuntia, bordé de larges roseaux. S'y réfugiant, il fit glisser son pantalon le long de ses jambes et explosa littéralement, à peine accroupi : une gerbe de matière fécale, semblable à un torrent de boue, fusa horizontalement pour crépir l'innocent refuge. La brutalité de la défécation projeta légèrement le pêcheur en avant, qui ne pouvait contenir ses hoquets mêlant souffrance et soulagement. De temps à autre, des boulettes solides étaient propulsées au milieu de la marée brune dans des détonations aussi bruyantes qu'olfactives. Le sable souillé se creusa brutalement, alors que Tom, littéralement vidé, se redressait sur ses jambes.
Une gueule horrible jaillit du sable, tandis que l'atmosphère se chargea d'une odeur de vase avariée. Les multiples crocs s'abattirent sur le bras ballant de Tom, qui hurla de douleur. Basculant en arrière, le pêcheur eut le temps de voir son avant-bras se détacher de son articulation dans un flot de sang et de moelle broyée. L'avide bouche engloutit le membre en un instant, dans des bruits de succion et de mastication. Tom gémissait à terre, tout en tenant son moignon. Les yeux embués de larmes, il distingua une grande forme qui se tenait devant lui.
Une bouche immense, vorace et gourmande, faite pour engloutir les proies d'un trait, montrait un sourire macabre. De ce rictus terrifiant s'échappait un souffle rauque et asphyxiant, emprunt de gargouillements macabres. Les petits yeux brillants de la bête, enchâssés dans une tête trop grande, fixaient avec avidité le garçon. Le corps massif et rond, présentait une peau huilée, qui luisait sous le soleil levant. Les pattes de la bête, palmées et boudinées, se crispaient à présent dans le sable fin de la plage, prêtes à propulser le Gobul de toute sa corpulence en direction de sa proie.
Tremblant de terreur, Tom se redressa sur ses genoux et rampa en direction des arbustes qui bordaient le lac. Glissant sur le sable, hoquetant de peur et déversant du sang de sa profonde blessure, il fuyait à présent le monstre qui le poursuivait dans toute son horreur : déversant des flots d'une bave épaisse et pestilentielle, il ondulait sur le sol comme une outre trop pleine. Malgré son allure pataude qui faisait penser à un âne sans pattes, la bête gagnait du terrain sur l'enfant mutilé. Le Gobul ouvrit grand sa gueule et fit claquer ses mâchoires à quelques centimètres du pied de Tom, qui hurla de panique. D'un bond, la bête fut alors sur lui, le plaquant au sol à plat ventre sous son énorme goitre. Sa victime sanglotait, et la bête allait enfin pouvoir festoyer après ce petit exercice. Savourant son repas d'un oeil goulu, le Gobul ne passait pas à l'attaque et savourait le spectacle de cette petite créature, souillée de sang et de morve, qui se débattait sous son emprise. Le monstre jubilait à l'idée d'engloutir vivant cet être frêle mais terriblement appétissant, qui se débattrait dans sa gueule puissante tandis qu'il le taillerait en pièces, l'écraserait, le broierait tout en sentant les fluides corporels du petit animal se déverser sur ses papilles gustatives et sa langue charnue.
La terreur s'empara de Tom : la situation était déspérée. Des larmes coulaient abondamment sur son visage, et des hoquets et autres reniflements l'empêchaient de correctement respirer. La douleur dans son bras était lancinante, et des fourmillements montaient jusqu'à son épaule, gagnant sa poitrine. Au bout d'un temps, il se senti terriblement faible, presque las, à la limite du soulagement que le monstre l'achève pour mettre enfin un terme à toutes ses souffrances. Bientôt il ferma les yeux, se relâcha totalement et posa sa tête contre le sable, se préparant à un sommeil éternel. Une horrible douleur abdominale le tira de sa torpeur, et un geyser de fèces s'échappa brutalement de son postérieur : souillé des dents aux orbites, le Gobul recula, grognant et éternuant. Il se secouait de gauche à droite, vomissant des litres de salive pour enrayer l'intoxication qui le guettait. Voyant la bête se débattre, au point de faire volte-face et de se diriger vers le lac, Tom entrevit une lueur d'espoir : il se dressa sur ses jambes tremblantes, puis remonta son pantalon à l'aide de sa main valide. Déchirant sa chemise de lin avec ses dents, il se fit un garrot pour stopper l'hémorragie et entreprit de grimper jusqu'au col. Trop faible pour remonter le torrent, il décida de traverser le plus rapidement possible la maigre végétation qui le séparait du Col de la Mauguière.
Claudiquant, pleurnichant, tremblant, Tom réunissait ses dernières forces pour atteindre le Col salutaire : sa seule issue était de prévenir le village en allumant un feu de détresse. Le sol était accidenté, et plusieurs fois le pêcheur trébucha sur des racines. Peinant à se relever, il avançait toujours, épuisé, mais déterminé à survivre. Un éboulement de pierres, zig-zagant entre les arbres, le coupa dans sa course en brisant son tibia gauche. La douleur fut si forte qu'il s'évanouit.
Tom ouvrit les yeux. Le ciel était rouge à l'ouest, et quelques étoiles parsemaient le ciel. Il ne pouvait dire combien de temps il avait été évanoui, mais sa perte de conscience n'avait pas affecté la course du soleil, et il se trouvait à présent à la merci des créatures de la nuit. Essuyant la crasse et la morve qui couvraient son visage, il souleva délicatement son pantalon de sa jambe brisée. Il découvrit avec effroi que sa fracture était ouverte : des éclats d'os sortaient d'une plaie gonflée et bleuâtre, tandis que des traces séchées le long de son mollet trahissaient l'écoulement d'un liquide séreux. Tom se redressa et repris son chemin à cloche-pied, s'appuyant de temps en temps sur les arbres, chutant lourdement au sol quand il se trouvait déséquilibré. Les fourrés commencèrent à bouger aux alentours, et des éclats lumineux trahirent bientôt la présence des prédateurs nocturnes. Arrivé jusqu'au torrent à la force de son bras et de sa jambe valide, Tom observa la lune, à peine levée, qui se reflétait dans l'eau claire et musicale du ruisseau. Son eau, fraîche et limpide, frayant dans son gosier tel une cascade sortie tout droit des glaciers de la haute montagne, raviva ses traits et illumina le visage du garçon d'un doux sourire.
Le premier monstre lui sauta dessus alors qu'il était encore penché sur l'eau. Les autres Jaggias suivirent, et mirent en pièce leur proie à coups de griffes et de crocs. La fureur de la meute affamée fut telle que l'assaut dura un instant, et bientôt les restes de Tom furent disputés par les charognards.
Au bord de l'eau, la canne de Tom était paisiblement posée sur son support. Les insectes voletaient autour de sa ligne, vierge de tout appât.
Numéro 4
- Spoiler:
- Bienvenue en enfer, camarade
Bienvenue dans le monde de Monster Hunter …
Cet univers, englobant montagnes glaciales et vastes plaines de lave, immenses forêts et tristes déserts de sable reste bien peu différent du notre.
Les êtres humains, ayants longuement côtoyés et dominés ce monde, vivent désormais en communauté, et à travers de nombreux villages et villes semblent prospérer à travers les temps.
Cependant, malgré le caractère très sociable d’une grande partie de ces humains, certains se détournent de cette voie et préfèrent mener leur aventure seul ou en compagnie … d’un compagnon.
« John !! Tu vas tomber » Me hurlait mon acolyte, Jack, alors que je m’imaginais contant l’histoire de ce merveilleux monde. Finalement, je descendis de mon rocher surplombant la majestueuse cascade où nous y avions postés notre campement.
« Arrête de rêvasser tête de Blango » me rétorqua-t-il, encore une fois.
« Tu t’es vu toi avec ta gueule de Kut-ku ? » lui rétorquais-je, une fois encore
Certes, mes cheveux étaient légèrement relevés, à la façon de cet ignoble macaque blanc des montagnes appelé Blango, parfois je l’avoue j’aimais sauter autour de mon camarade et pousser des cris bestiaux, mais de là à me comparer à un Blango … vivant qui plus est !!
« Pourquoi est-ce que tu ronchonnes encore ? » demanda-t-il, une larme se créant au niveau de son œil. Puis il éclata en sanglot « J’en peux plus moi … à chaque fois tu boudes et tu parles dans ton coin … et je sais pas ce que tu dis !! ». Le consoler était primordial avant de reprendre la route : « Je parlais pas de toi, je parlais … de ce bâtiment bizarre, là ». Surpris par moi-même, je pointais du doigt un étrange portail légèrement caché par la jungle que nous traversions.
Le soleil tapait fort sur les nombreux nuages recouvrant les lieux où nous nous trouvions. Dessous, la pluie se déversait en immenses torrents d’eau et de nombreux éclairs parsemaient le ciel assombri par la désolation. La faune habitant l’épaisse végétation et ses environs semblait toutefois bien adaptée aux intempéries. Les Plesioths continuaient inexorablement de remonter la haute cascade mousseuse, les Lao-Shan Lung poursuivaient leurs occupations en se promenant dans les doux sentiers de l’immense dôme vert, les Ceanataurs organisaient de petites blagues entre amis et faisaient mousser à volonté la cascade pour le malheur des Poissiformes, et les Mosswines fouillaient sans relâche les moindres recoins à la recherche de champignons. « Dégage de là toi !! » Hurlais-je au petit cochon venu me renifler mes bottes pleines de terre. Son regard croisa le mien, et tout de suite le coup de foudre arriva. Ravi par ce temps si bien inventé, je sortis alors ma broche BBQ et ramassa le pauvre petit porc maintenant cuit à point.
Abrités sous le portail de Pierre, ce-dernier vint nous signaler ce que nous devions savoir à son propos. « Attention mes amis, derrière ce portail se trouve un labyrinthe rempli d’infamies et gorgé de créatures plus folles et dangereuses les unes que les autres !! La dernière fois que j’y suis allé, je n’en suis ressorti qu’à moitié mort » dit-il avec un air angoissé et effrayant. Malgré cela, peu importe le danger encouru, nous le fixions avec des yeux de Khezu déprimé. Il changea alors son intonation de voix et répéta la même phrase, en rigolant à chaque fin de mot. Toujours rien. Puis il essaya à nouveau en rajoutant des insultes, des mouvements, des questions, de la musique, des rimes, des chants, du jonglage, des jeux … puis l’imagination lui fit défaut. Dépité, il nous passa finalement les clés du portail pour que nous puissions profiter nous-aussi de l’aimable hospitalité du labyrinthe. Mais derrière nos pas, quelqu’un d’autre s’était lui aussi introduit dans l’immense attrape-couillon.
Une musique inquiétante berçait notre avancée dans le grand corridor menaçant. Cette musique, semblable à celle que l’on écoute à la fête foraine, suffisait à nous déstabiliser.
« Là !! Un monstre !! » Hurla mon acolyte. « Ce n’est qu’un rocher » lui répondis-je, le visage plein de désespoir. « Là !! Un autre monstre !! » Cria-t-il à nouveau dans ma pauvre cavité auditive. « Mais c’est qu’un débile de rocher !! Merde !! Regarde !! » Je m’avançais sûr de moi vers le rocher bizarrement aligné avec deux autres petits rochers sur ses côtés opposés. Et violemment, brandissant mon gigantesque marteau, j’assainis un coup phénoménal sur le pauvre rocher du milieu. Dans un craquement d’œuf, il se fendit alors et se mit à trembler. Un monstre de la taille d’un gros monstre surgit alors de sous les rochers, ceux-ci étant en réalité son propre dos.
La créature regarda son triste dos endommagé par ma dangereuse arme et se mit à pleurer. Le consoler était primordial avant de reprendre la route.
Tandis que je prélevais ses larmes dans une petite fiole en peau de Chameleos, mon ami le réconfortait. « Je comprends monstrueuse créature … mais dis toi que je dois endurer sa pauvre intelligence chaque jour de la semaine depuis bientôt 4 mois » La créature calma son chagrin et nous accompagna alors vers le labyrinthe maudit.
D’originales peintures ornaient les plafonds et murs de l’entrée du labyrinthe. « Pff, encore ces sales jeunes qui viennent cracher sur les murs des grands avec leurs poudres colorées à haute technologie » crachais-je. « Y’en a que pour les nouvelles choses maintenant … ah bravo la jeunesse de nos jours » Rétorqua Jack. Le monstre s’était arrêté, et tremblant comme si le pire des maléfices hantait ces lieux maudits et l’empêchait d’avancer plus. Nous lui offrîmes alors nos manteaux et poursuivions notre chemin, le sourire d’une bonne action aux lèvres.
Soudain un vent glacial sortit d’une étroite crevasse cachée aux yeux de tous. « T’es dégoutant John » me fit remarquer mon camarade. Je fis la sourde oreille et continuai à avancer.
L’épaisse caverne s’assombrissait au fur et à mesure que nous avancions et bientôt de légers cris se faisaient entendre dans les sombres couloirs symétriques. Bizarrement nous ne pensions pas nous être perdus. Nous avancions inexorablement dans les sillons bâtis par les anciens, cachés pour l’actuel. Brusquement une créature horrifique apparut dans un fracas assourdissant de cris et d’hurlements face à nous, dans le couloir que nous avions emprunté précédemment.
Ses crocs ensanglantés et sa peau blanche rayée de gris nous faisaient face. Du sang coulait encore de son œil droit récemment crevé dû à un coup de griffe effrayant, dont la cicatrice parcourait tout le crâne de la bête. Son autre œil reptilien brillait d’un jaune repoussant. Un impressionnant gloussement de douleur sortit par la suite de sa gorge entaillée à moitié tranchée.
« Fini la rigolade John » lança sérieusement Jack, sortant son magnifique katana doré de son fourreau. Parallèlement je sortais mon marteau fait en os du plus puissant des dragons peuplant notre terre. Un long cri rauque parcourut soudainement tout le labyrinthe de pierre dans lequel nous nous trouvions. La plus terrible des créatures que nous avions rencontré auparavant en surface n’était peut être finalement que la plus douce de ces contrées enfouis sous le sol.
Bizarrement le cri n’avait pas affecté l’immonde bête toujours face à nous, toujours prête à donner l’assaut. Enfin elle se décida et se jeta sur mon acolyte. Ce-dernier fit tournoyer son arme avant de trancher nette la mâchoire inférieure de l’animal. Le sang gicla sur son torse et l’animal s’écrasa face à lui. Mais encore vivant, il se propulsa rapidement vers moi avant de me sauter à la gorge et tenter de me mordre. Mais sans mâchoire capable de broyer mes vaisseaux sanguins, il était inoffensif. Jack termina le travail en lui découpant sa colonne vertébrale avec une précision et une dextérité sans limite. « Tiens !! Bouffes ça plutôt !! » Hurlais-je sur la créature méconnaissable désormais avant de lui assainir un violent coup de marteau sur son crâne qui éclata dans une giclure d’os et de cervelle en décomposition. Enchainant les coups sur sa pauvre gueule, Jack me fit soudain signe d’arrêter mon massacre d’un mouvement de main. Il était concentré à regarder devant nous.
Je fis de même et découvris un animal finalement bien plus accueillant que celui déjà rencontré.
« Un mosswine, qu’est-ce qu’il fait là ? » me demanda Jack. « Il a dû nous suivre » lui répondis-je. « Tu m’étonnes … avec toute la merde que t’as sur les chaussures » me fit remarquer mon camarade tout souriant. Enervé, je n’arrivais cependant pas à trouver de réplique digne de moi. J’en fis part à Jack. « C’est pas bon de trainer ici, je pense qu’il vaudrait mieux rentrer » dis-je, la voix tremblante et le regard apeuré. La lumière diminuait lentement et seule une dernière torche était encore allumée dans le couloir. « Oui, rentrons » accepta mon acolyte.
Cela faisait maintenant deux longues heures que nous marchions à travers le labyrinthe de roche et mis à part quelques cris lointains, aucun monstre n’étant encore parvenu jusqu’à nous, à part le mosswine à qui j’avais déjà donné un nom : « Roger le Gros ». Mais l’heure n’était pas au rire et il fallait vite retrouver la sortie. Enfin de la lumière nous parvint au fond d’une allée et nous nous précipitâmes de la rejoindre. Mais ce que nous vîmes n’était en aucun cas ce que nous imaginions.
Une immense tour surplombait une arène de taille phénoménale remplie de ruines et de cadavres en tout genre. Le même genre de créature que nous avions rencontré errait de tous les côtés. Des meutes semblaient s’être créées et se livraient bataille jusqu’à la mort ou l’incapacité de combattre une fois de plus. Un immense trésor se trouvait au centre de l’arène, au pied de la tour, sous une créature plus terrifiante que ses congénères. Un serpent démesuré entourait la colonne principale de la tour et son grognement constant nous fit trembler, moi, mon camarade et la pauvre petite créature que nous avions envoyée à la boucherie. Soudain un animal surpris par notre venue sauta violemment et rapidement sur Jack qui n’eut pas le temps de le voir arriver.
Du sang arriva sur mon visage, le sang de mon partenaire, le sang de mon ami. Une folie encore jamais ressentie s’empara immédiatement de mon corps et j’attrapai la créature au cou à l’aide ma main gauche. Je la jetai contre un petit pilier de l’entrée où nous venions d’arriver. La créature fut légèrement perturbée par le choc qu’elle reçue et j’en profitai pour soulever mon marteau derrière moi, avant de lui enfoncer au niveau des côtes. Ses nombreux organes internes explosèrent à l’impact de la masse et je repris à nouveau mon arme pour lui écraser la cervelle. Le sol trembla sous l’effet du poids de la massue disproportionnée. Enfin, je déposai mon solide marteau et attrapai ce qu’il restait de la créature pour lui infliger de nombreux coups de poings protégés par mon armure. Le sang giclait et personne ne m’arrêtait, je continuai sans état d’âme. Soudain Jack m’interrompit.
Boitillant, il avait réussi à tenir debout, du sang coulait de son cou et il me regardait avec un air attristé. « Ramasse mon arme s’il-te-plait John » dit-il lentement avec une voix affaiblie. Je m’exécutai et lui donnai sa lame dorée tombée au sol. Puis je regardai l’arène. Le serpent géant nous fixait goulument et les créatures avaient déjà entamées leur chemin vers leurs nouvelles proies. Je regardai Jack, une larme en coin de l’œil, il répondit malheureusement ce que je ne voulais pas qu’il dise : « C’est mon sang qui les attire … fuis, je les occupe ». « Jamais !! » lui répondis-je. Puis il me menaça avec son épée et m’obligea à partir : « si tu ne pars pas, je te tuerais. La mort que je te réserverais serait de toute évidence moins terrifiante et douloureuse que celle qu’ils me réservent ».
Dépité, les larmes remplissant mes yeux et commençant à couler le long de mes joues n’étaient pas dignes de moi, ni la façon dont j’abandonnai mon camarade, frère d’arme et pratiquement de sang.
Lorsque je fus assez loin, des cris humains retentirent, puis bestiaux, des insultes, et finalement un cri de victoire et d’apaisement de l’âme. Fier de lui, sachant qu’il ne pouvait échouer, je commençai ma marche arrière, avant d’entendre le long cri rauque et menaçant caractéristique de l’immense serpent. Un cri de douleur étouffé s’en suivit et je tombai à genoux, bouche ouverte, mains posées devant moi, laissant mon marteau tomber sur mon côté. L’homme avec qui j’avais passé tant de bons moments s’était éteint. Je relevai la tête et vis la figure ridicule du mosswine qui m’avait suivi. « Gronk » me lança-t-il. Ses adorables yeux rondouillards, son petit corps trapu, et son groin en constant mouvement me charma incontestablement sur le moment et je lui répondis avant de reprendre mon arme : « Tu as raison, allons péter la gueule de ce ver de terre et venger notre Jack ».
Un sourire avait repris le dessus sur mon visage assombri par la douleur d’avoir perdu l’être le plus cher à mes yeux. Me levant rapidement, j’hurlais avant de me rendre à l’arène à nouveau : « Jack, pour toi ! ». Puis je me mis à courir en direction de ce monde enfouis dans les profondeurs, en direction de l’enfer, à la recherche de vengeance et de guérison temporaire de mon âme.
Dernière édition par cguignol le Mer 10 Aoû 2011 - 12:48, édité 2 fois
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Re: Concours de Fictions (N°2) : Les nouvelles
Catégorie A
Numéro 1
Numéro 2
Numéro 3
Numéro 4
Numéro 1
- Spoiler:
- Lueur vorace
Par une nuit sans lune, dans un marais où la pluie tombait drue, un homme seul essayait tant bien que mal d'allumer un feu. L'homme était vêtu d'une armure de chasseur, il semblait inquiet: il cessait pas de jeter des regards inquiets autour de lui. Au bout de quelques minutes il réussit à créer une flamme, à ce moment là à quelques mètres devant lui dans le fleuve près duquel il avait établi son campement; une sphère lumineuse sortie de l'eau. L'homme se releva d'un bond tout en tirant son épée et commença à reculer doucement en direction de la forêt. Malheureusement il n'atteignit jamais le couvert des arbres. La sphère de plus en plus éblouissante produisit un puissant flash qui brûla les yeux du pauvre homme. Ce dernier tout en tombant à genoux dans la boue comprit que sa mort était imminente. Soudain il ressentit un grand choc puis plus rien.
L'aube pointait dans le petit village de Stonkaï. C'était un village situé à l'orée de la forêt en aval du marais, ses habitants vivaient de la pêche et de la cueillette. Les maisons du petit village ce ressemblaient toutes, seules les gravures sur les portes pouvaient les différencier. Elles étaient toutes cylindrique avec un toit de roseaux tressés en forme de cône, elles étaient élevés sur pilotis pour éviter que les crue ne les dévastes.
Ce matin là semblait pourtant être un matin comme les autres pour Silver. Le jeune homme ramassa ses affaires de pêche et mis ses appâts dans sa bourse tout en mangeant son déjeuner. Silver était un jeune homme dans la vingtaine, il avait ses cheveux noirs au niveau des épaules, grand et bien bâti il portait des vêtements en peau de Kelbi ainsi qu'une veste imperméable taillée dans du cuir d'Epioth. Silver sortit de chez lui, quitta le village et se dirigea vers le fleuve. Le jeune pêcheur s'installa sur la berge et lança sa ligne. En humant l'air frais du matin un drôle de pressentiment s'empara de lui, dans la fraîcheur matinale une odeur se démarquait des autres: l'odeur du sang. Silver se redressa brusquement, l'eau du fleuve c'était teintée de rouge. Au milieu de cette flaque vermeille flottait le corps d'un homme en armure ou plutôt de ce qu'il en restait. Après un instant d'hésitation le jeune pêcheur poussa un juron, retira sa veste et plongea à la recherche du corps. Étant un puissant nageur il réussit à se rendre jusqu'à lui sans trop de mal mais quand il voulu se saisir de lui il aperçu à quelques mètres sur sa gauche un poisson-chat qui venait à la rencontre du corps mais pas pour les mêmes raisons. Le poisson se jeta sur cette proie facile. En le voyant s'attaquer au corps de cet homme, Silver sentit la rage monter en lui: il sortit son couteau et se jeta sur l'animal. D'un grand coup d'épaules il le projeta loin du cadavre. Le poisson-chat grogna puis fonça gueule grande ouverte sur celui qui osait le priver de son festin. Le jeune homme esquiva la morsure en poussant sur ses jambes: les mâchoires du prédateur claquèrent dans le vide. Silver profita de l'ouverture pour poignarder plusieurs fois le flanc du monstre. L'animal rendit l'âme en poussant une plainte sourde. Triomphant le jeune pêcheur attrapa le corps par la ceinture et le tira vers la berge où il le hissa hors de l'eau. Silver montait à son tour sur la berge lorsque il entendit l'homme gémir. L'homme portait une armure de chasseur, seul ses cheveux blancs attestaient de son âge avancé. Il lui manquer le bras droit: il semblait avoir été arraché. Le blessé finit par ouvrir les yeux:
«-Approche... je dois te prévenir, articula l'homme.
-Qui êtes vous et que vous est-il arrivé?? demanda Silver
-Ne pose pas de questions et écoute, il ne me reste plus beaucoup de temps: j'ai été attaquer par un monstre sournois il m'a pris par surprise hier pendant la nuit. Il m'a ébloui puis il s'est jeter sur moi, je n'est rien pu faire. Il réside dans les marais où des hommes vont pêcher, Raconta péniblement le mourant.
-Je suis de leur village, je les connais, ce sont mes amis, répondit le jeune homme
-Alors fonce les prévenir et soit...»
L'homme avait rendu la vie. Silver lui ne perdit pas de temps: il sortit son harpon de pêche de son sac et fonça à travers la forêt laissant là ses affaires et le corps du vieux chasseur. Il n'avait qu'une pensée: sauver ses amis et tuer ce monstre avant qu'il ne tue d'autres innocents.
Le jeune homme traversa la forêt en courant, il slaloma entre les arbres pour atteindre l'entrée du marais. Le marais était composé de nombreux lacs qui étaient tous plus ou moins reliés au fleuve. enConstamment inondé il restait un endroit ou les poissons était abondant tout en étant un lieux des plus dangereux. Lorsqu'il sortit de la forêt il eu droit à une vision d'horreur: dans la clairière se trouvé trois hommes ils regardaient autour d'eux comme s'ils cherchaient quelque chose, une chose insaisissable se trouvant dans l'eau qui leur arrivait au niveau des genoux. Soudain devant l'homme qui se trouvait le plus à gauche sortit une immense créature: elle était couverte d'un cuir violet et possédée une mâchoire si grande qu'elle aurait pu engloutir un homme de grande taille sans problème. Sur sa tête, au milieu de son front se trouvait une antenne au bout de laquelle pendait une lanterne: elle était ronde et dégager une douce lumière bleue, cette lumière semblait si rassurante, si bienveillante que l'on était tenté de s'approcher pour la toucher. La bête jouissait une queue couverte de piquants. Elle se jeta sur le pauvre homme en utilisant ses nageoires comme des pattes: l'homme n'eut que le temps de crier avant de ce faire engloutir vivant. Soudain l'un des hommes ayant aperçu Silver lui cria:
«-Vient nous aider il à déjà tué Moher et Polass à emmener Quilk plus loin pour le soigner.»
Pour toute réponse Silver fonça à la droite de la bête puis il fit de grands signes et ce mit à crier
«Vient par là sale bête que te fasse cracher tes boyaux»
Le monstre apercevant cette nouvelle proie gonfla brusquement le dos, des pointes acérées en sortir doublant presque sa taille. Poussant un grognement gutturale elle se jeta sur le jeune pêcheur. Silver esquiva agilement la charge et tenta de planter son harpon dans le dos du monstre mais son cuir épais le fit ricocher. Le monstre tenta un balayage avec sa queue, il réussit à toucher le jeune homme avec l'une de ses pointe: elle se planta dans la cuisse du jeune homme. Se sentant soudain très las Silver compris le danger: les pointes de l'animal contenaient des neurotoxines qui pouvaient paralyser un homme sans aucun problème. Traînant sa jambe paralysée le jeune homme essaya de mettre de la distance entre lui et la créature, mais celle-ci ne le laissa pas faire: elle se redressa sur ses pattes arrières dans le but de l'écraser sous son poids. Se croyant perdu Silver eut un dernier mouvement de survie, il planta son harpon dans la peau tendre du ventre mou de la créature la faisant reculer sous l'effet de la douleur. Profitant de son avantage momentané il retira et replanta son harpon dans ventre de la créature jusqu'à ce que blessée elle se laissa retomber sur ses quatre pattes. Tout en gémissant et boitant le léviathan recula jusqu'au fleuve ou il disparut laissant derrière lui une traînée rouge. Silver poussa un hurlement de frustration et clopina jusqu'au fleuve pour poursuivre le monstre. Son ami le rattrapa juste avant qu'il ne se jette à l'eau.
«-Tu es fou n'y va pas!!! protesta t'il ça ne servirait à rien tu l'as gravement blessée, sa ne te suffit pas???
-Non je n'aurais de cesse de le poursuivre qu'au moment où il rendra son dernier souffle!!!! hurla le jeune homme éploré
-Alors sache que la vengeance est un plat qui se mange froid mon ami. Tu iras le tuer dès que tu auras pris du repos et que nous aurons averti les villages environnant, répliqua le pêcheur. Imagine si il tuait d'autres personnes... tu as vu se qu'il a fait à Moher, il ne lui a laissé aucune chance. Si nous allons prévenir les pêcheur des autres villages ils pourront prendre des mesures de sécurité et un homme averti en vaut deux, non???
-Si je l'achève maintenant il ne pourra plus tuer personne!! s’entêta Silver
-Non tu as toi aussi besoin de repos, et ta jambe est toujours paralysée, tu ne pourrait pas nager, le raisonna son ami. Viens plutôt avec moi voir comment va Quilk, il a reçu un coup de queue en pleine poitrine je crains le pire.
-Mais...
-Ne t'inquiète pas nous le retrouverons et puis tu sait bien que je ne te laisserais pas tomber. Si jamais un beau jour je te laisse tomber c'est que je ne m'appelle plus Jasson, le rassura son ami tout en l’entraînant vers l'endroit où Polass avait emmené le blessé.»
Après avoir allumé un feu, les trois amis bavardèrent autour du feu, mais Silver lui restait sombre: il avait réussi à s’asseoir en tailleur sur une pierre plate, son regard se perdait dans les flammes. Son esprit lui créait des plans de vengeances de plus en plus sanglant, de plus en plus barbare, des plans tellement démoniaque qu'aucun homme ayant un tant soit peu de raison n'oserait concevoir.
Aux premiers rayon du soleil Silver, Jasson, Polass et Quilk prirent la direction du village le plus proche, le village de Dalvi. Ils le rejoignirent un peu avant que le soleil atteigne son zénith. Le chef du village les accueilli en personne, il les guida jusque dans sa cabane où il alluma sa pipe et leur demanda:
«Eh bien qu'est ce qui vous amène dans le coin jeunes gens??
-Nous sommes des pêcheurs du village de Stonkaï et nous apportons de très mauvaises nouvelles. Répondit Jasson
-Quel genre de mauvaises nouvelles?? les-questionna le vieil homme soudainement plus inquiet
Jasson pris une profonde inspiration avant de se lancer dans les explications concernant les nombreuses disparitions et la trouvaille d'une nouvelle menace.
-Je vois... notre village à aussi perdu quelques pêcheurs mais nous étions loin de soupçonner une telle péril! Avoua le chef du village
-Pas de panique nous connaissons un homme qui l'a affronter et qui à réussi non seulement à le repousser mais aussi à le tuer. Le rassura Polass.
-Qui est-il?? Je lui donnerais ce qu'il voudra s'il tue ce monstre!! s'exclama le vieillard
-C'est moi. Lui dit Silver avec un calme désarmant»
Un tel aveux ne put que consterner le vieux chef: ses pêcheurs les plus endurcis se faisait tuer par un monstre et voilà qu'il apprenait que la seule personne à pouvoir tenir tête à ce monstre était un simple gamin vêtu de loque!!! Reprenant sa contenance, il l'examina d'un œil critique et lui dit:
«-Tu es bien mal équipé pour un tel combat. Finit-il par avouer
-Je sais me battre, et puis je ne crains pas ce monstre. Répondit le jeune homme avec une lueur de défi dans ses yeux.
-Il faut bien que la jeunesse brille à son tour... répondit t'il énigmatique. Viens il faut que je te donne quelque chose qui pourrait te servir.»
Sur ses mots il s'enfonça dans la partie la plus sombre de la maison, disparu derrière un rideau de peau. Silver désemparé n'eut d'autre choix que de le suivre. Il traversa le rideau de peau et resta ébahi devant ce qu'il aperçu: dans cette pièce circulaire se trouvait, accroché sur le mur de nombreuses armes et armures. Elles ne semblaient pas toute jeune mais elles paraissaient toujours aussi solide.
«Tiens prend cette armure de chasseur elle est vielle mais toujours très à la mode. Non ne pose pas de question et choisi l'un de ces couteaux. Dit-il en pointant le mur opposé.»
Silver les observa tous un part un puis il finit par décrocher ceux qui lui plaisait le plus. Il les examina attentivement pour déterminer celui qui lui conviendrait le plus. Le chef du village ne le pressa en aucune façon, il l'observait avec satisfaction: ce jeune homme savait d'instinct ce qui serait le mieux adapté à son style de combat.
«-Celui-ci s'exclama le jeune homme tout en lui tendant un couteau a la lame plate et large dont la pointe était recourbée telle une griffe.
-Très bon choix mon garçon voici le croc de-toute-puissance, il est à toi. Maintenant va, va tuer ce monstre et que la chance soit avec toi. Lui lança le vieil homme avec un sourire triomphant sur les lèvres: il avait enfin trouvé quelqu'un qui avait le potentiel de prendre sa relève.»
Silver retourna armé de son nouveau couteau, de l'armure de chasseur et de quatre harpons dans la clairière ou avait eu lieux son précédent combat avec la créature. Tout y semblait calme: rien ni personne n'aurait pu imaginer que ce lieux avait été le théâtre d'une bataille quelconque, tout semblait calme et tranquille. Malgré le calme apparent de ce lieu, le monstre n'avait pas pu aller bien loin, le jeune homme passa au peigne fin tous les lacs et mares des environs sans rien trouver. Changeant de stratégie il attrapa une grenouille, l'attacha au bout d'une branche qu'il planta au bord de l'eau de manière à ce qu'elle trempe dans le petit lac et s'éloigna. Au bout de quelques heures, juste avant le coucher du soleil, la branche se rompit d'un seul coup: quelque chose avait mangé la grenouille, quelque chose de suffisamment gros pour pouvoir casser l'énorme branche que le jeune pêcheur avait planté. Un sourire joua sur les lèvres de Silver, ce coup ci, il ne lui échapperait pas. Suivant sa proie il se félicita d'avoir été si ingénieux. Le monstre disparut soudainement à la vu du jeune homme: il s'était enfoncer dans la vase, seul dépassaient ses longs barbillons qui ressemblaient à des algues tout à fait banales que l'on pouvait trouver dans tous les coins du marais. Un sourire sadique sur les lèvres, il se laissa couler jusqu'à toucher le fond. Il dégaina son couteau dans un mouvement circulaire qui trancha les moustaches de la bête. Elle poussa un hurlement déchirant tout en sortant de l'eau. On pouvait lire le désespoir dans ses yeux qui d'habitude luisait d'une grande cruauté. D'une puissante poussé sur le fond sablonneux Silver le poursuivi hors de l'eau, en l'apercevant la créature ouvrit grand la gueule et poussa un feulement menaçant dans l'espoir de faire fuir son opposant, mais le jeune homme nullement impressionné lui lança l'un de ses harpons qui se planta dans sa langue. L'animal comprenant que si il ne faisait rien, sa mort serait imminente augmenta la luminosité de sa lanterne dans l'espoir de créer un flash qui aveuglerait son opposant. Le jeune pêcheur anticipa l'attaque et mis ses mains devant ses yeux pour ne pas être éblouhi. Le flash éclaira tout le marais d'une lumière bleu turquoise effrayant les gens qui se trouvaient dans les villages environnants. Usant de ses dernières forces, la bête chargea Silver. Ce dernier esquiva d'un bond en arrière et fonça. Un hurlement retentit dans la forêt, un hurlement si déchirant que tout ceux qui l’entendirent ne purent que ce boucher les oreilles et en imaginer la provenance.
Dans le village de Dalvi alors que le crépuscule étendait son voile obscur un homme seul franchi les portes. Cet homme était vêtu d'une armure, il marchait sans se presser vers la place du village. Tous ceux qui le croisaient ne pouvaient s'empêcher de le suivre. Arrivé sur la place le jeune homme toqua à la porte d'une maison pourtant semblable aux autres. Un vieil homme en sortit, le jeune jeta quelque chose à ses pieds: une lanterne. Une larme perla au coin de son œil droit lorsqu'il annonça:
«-Te revoilà, tu as réussi à tuer ce....
-...Gobul. le coupa Silver
-Je t'avais promis ce que tu voudrais si tu tuais ce monstre. Que désire-tu??? demanda le chef du village, sa voix empli de fierté.
-Une licence de chasseur....
Numéro 2
- Spoiler:
- Hector l’AventureHector la Parlote
Hector est le chasseur parfait, libre et fier. Il a du charisme et sait communiquer comme personne. Il peut se montrer ingénieux, agressif quand il le faut... et parfois même il est gentil.
Maintenant mettons-nous à la place de ceux qu’Hector côtoie. Selon eux, il n’est pas très bien décrit, mais comme Hector n’en a que faire de l’avis des autres nous ne nous attarderons pas dessus.
Comme à son habitude, il arriva dans une taverne, dirigea ses pas vers le panneau des quêtes. Ne prêtant aucune attention aux gens qui le saluaient d’un petit « Hey », « Hi » ou « Lut ».
Après tout, qu’importaient ces formalités anodines pour un grand chasseur comme Hector.
Il passa donc à travers les autres chasseurs et leur choppe pleine de bière et dit une phrase sensée, puissante dont l’accent attirait l’attention :
-« Help pliz ! »
Tout est dit. Tout est là.
Hector avait choisi ce bar pour de bonnes raisons, les chasseurs n’avaient pas l’air très futés. Il savait cela, il savait beaucoup de chose. C’est grâce à leur rang, à leur armure qu’il pouvait en être aussi sûr. Comme le prestige et l’expérience ne se lisaient pas sur eux Hector pouvait s’en peine s’imposer comme « leader » de la taverne, comme il aimait bien l’entendre dire de lui-même.
A son grand étonnement, la quête qu’il avait choisie ne faisait pas l’unanimité, un chasseur ne voulait pas :
-« No. » avait-il dit.
Hector n’en pouvait plus ! Comment ce petit chasseur ridicule pouvait s’opposer à lui ?
Il devait reprendre les choses en main, sans plus tarder.
Après avoir insulté ce minable et l’avoir forcé à quitter la taverne, Hector commença à rassembler ses compagnons à coup de :
-« Go ! » répétés dès qu’il estimait que c’était trop long.
Enfin ses frères d’armes étaient prêts ! Qu’ils avaient été longs ! Hector avait dû se retenir pour ne pas proférer d’autres injures.
Il avait d’abord fallu qu’ils prennent leurs trousses de soins. Hector n’en avait pas besoin… il avait une technique bien à lui. Et puis de toute façon, son coffre où autrefois il avait rangé toutes ses affaires n’était plus qu’une boîte vide et malodorante. Ce n’est pas qu’Hector n’avait jamais réussi de quêtes, c’est que son coffre avait été cambriolé ! C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait viré à coup de pied son incapable de felyne. Quel bon à rien celui-là !Hector la bagarre
Il en avait dans le ventre, pas comme ses compagnons qui aiguisaient leurs armes comme s’ils doutaient d’eux… ah ! Des nuls, Hector le savait et heureusement pour eux qu’il était là pour les aider dans leur quête.
Ayant assez d’argent pour se payer les transports rapide, ils furent amenés dans une charrette tirée par de grands herbivores, qui passaient leur temps à manger, selon Hector.
« Un Gobeur …. Un Go… », Hector ne se rappelait pas du nom de la créature qu’ils allaient chasser. Un de ses coéquipiers lui donna le nom du monstre ainsi que ses caractéristiques :
-« C’est un Gobul, il est fourbe.. », son compagnon n’eut pas le temps de finir car Hector le coupa :
-« Ok, chut ! »
La charrette s’arrêta brusquement. Après qu’ils eurent pour la plupart remerciés les conducteurs felynes, ils continuèrent à pied vers la plage Moga.Sur le chemin Hector montra Sa technique à ses camarades.
Il massacra quelques felynes sur le passage.
Et récolta les ressources sur les pauvres matous morts.
Ils commencèrent à se déployer sur le sable, l’eau était claire. Selon « celui qui se la pétait trop », comme Hector aimait l’appeler, cette eau était un atout de taille pour eux car le Gobul ne pourrait pas s’y cacher.
« Blablabla » pensait Hector, mais pour une fois il n’osa pas déconcentrer ses « amis » afin qu’ils veillent sur la mer. Hector n’apprécierait pas de perdre ses deux jambes à cause d’une honteuse erreur de ses frères d’armes.
Hector ne dit donc rien et continua de fouiller les rochers. Il se tenait loin de l’eau et comptait sur les autres pour surveiller l’arrivée du monstre. Il donna un coup d’épée dans une plante rouge, par ennuie, mais il fut surpris par la voix de la plante :
« WROOOOAR ! »
Tout devient flou, surtout à cause du sable qu’il reçut dans les yeux, et Hector tomba sur la tête. A l’inverse de son compagnon qui lui reçut la terrible mâchoire du Gobul dans la tête. Le sable devient rouge, et déjà les cris des chasseurs surpris retentissaient.
Les compagnons d’Hector terrifiés brandirent leurs armes de leurs bras tremblants. « Celui qui se la pétait trop » cria :
-« Les coups de sa queue vous pétrifient ! » dit-il.
Et c’est alors qu’un héros se leva, implacable ! C’était Hector. Peut-être pas un héros, mais il se relevait tout de même. La première chose qu’il vit fut une horrible créature deux à trois fois plus grosse que la charrette qui les avait emmenés. La deuxième fut un de ses compagnons qui dormaient sur le bord de la plage. Et la troisième chose était l’autre idiot qui criait des choses à propos de la queue du monstre… Fallait toujours qu’il se fasse remarquer celui-là.
Ni une ni deux, Hector s’élança vers la queue pointue du monstre… et glissa en s’étalant comme un poivrot.
L’intervention d’Hector permit à son compagnon de passer sur la droite du Gobul et de s’attaquer à sa queue. Hector vit la scène au ralenti comme si le temps freinait sa course :
Le chasseur courrait avec une longue épée à la main, il surgit derrière le monstre ; brandit la lame qui eut le même trajet qu’Hector… dans le sable. Le Gobul fou furieux et pas encore satisfait de la mort d’un des chasseurs secoua sa terrible queue hérissée de pointes. Une des pointes s’enfonça dans le corps du compagnon d’Hector. Dans son œil en fait.
D’après les déductions d’Hector, l’homme était mort avant d’être pétrifié…Hector le Hunter
Deux chasseurs étaient morts, et ce n’était pas fini ! Hector ne comprenait plus… Un Gobul ici ? Cela ne l’avait pas choqué avant. Ce qui le choquait maintenant c’était les melynxs qui arrivaient à la charge venger la mort de leurs compagnons ! Le combat allait être rude !
Les adversaires se faisaient face, « Celui qui se la pétait trop » contre le Gobul ! Hector face au melynxs armés de… bombes ?!
Oui Hector ne rêvait pas, des bombes bien plus grosses que les melynxs !
Round 1 à gauche :
« Celui qui… » appelons-le « Péteux » comme aurait fait Hector s’il avait été disponible :
Le Péteux attaqua le Gobul avec son épée courte semblable à celle d’Hector (qui ne commentera pas cette phrase de « La mienne est plus grosse »), il lui sembla avoir blessé la créature horrible à la lèvre. C’était difficile à dire étant donné que la bouche béante du monstre était recouverte par le sang de son ancien camarade. Le monstre rugit, il avait bien été touché (« bien vu »), il chargea le chasseur mais sa course fut ralentie par le sable, qui pour le Gobul était un fardeau puisqu’il était habitué à la terre boueuse de la forêt inondée.
Le Péteux n’eut pas à bouger mais leva tout de même son bouclier pour se protéger du sable projeté par la bête. Lorsqu’il descendit son bras tenant le bouclier il fut aveuglé par un flash terrible qui lui fit perdre la vue. C’en était fini de lui (« mieux valait le sable ahah ! »).
Round 1 à droite :
Hector quant à lui livrait un travail bien ardu face aux « terribles » melynxs ! Esquivant les explosions des bombes. Il arriva même a tué une de ces créatures agiles et méchantes ! Elles aussi étaient déstabilisées par le sable, et elles le furent encore plus lorsqu’un flash les éblouit.
-« Mwaaoo » firent les faibles créatures.
Hector n’était pas aveuglé car la Gobul se trouvait derrière lui à ce moment-là. Hector était fier de lui, ils les avaient mis en déroute. Il poussa un soupir de satisfaction.
Fin du round 1 « K.O ? » :
Le Péteux à terre… Hector triomphant ! Rien ne pouvait être plus satisfaisant pour Hector, une victoire. Ou presque, un Gobul le séparait encore de la victoire et de la récompense de quête… Mais pas que…
Un melynx qui n’avait pas été aveuglé par le flash, caché la tête sous le sable, surgit et agrippa les jambes d’Hector qui tomba sur une bombe…. Tous trois roulèrent dans le sable, Hector ne roula pas longtemps et s’étala dans le sable. Le matou et la bombe, qui au contact du sable s’était allumée, finirent leur course entre la gueule du Gobul et le Péteux.Le Péteux à terre
Le Gobul surplombant
Le melynx terrifié
Hector paumé
La bombe allumée !
Et c’est dans un terrible :
BOUM !!! …
Que se termine cette histoire.
Enfin l’histoire du Gobul, car une nouvelle histoire commence… Hector la dégoute ?
Car un terrible Lagiacrus surgit, attrapa les restes du Gobul grillé et parti dans la mer ne laissant qu’une touffe de poils carbonisés, un feu Péteux, deux cadavres mutilés et un lose… Hector qui lâcha un :
-« Merde… » bien représentatif.
Sans monstre pas de récompense, et à moins qu’Hector le grand chasseur n’arriva à tuer seul le Lagiacrus… Rien ne pourrait le soulageait, sauf bien sûr pisser sur le sable chaud et collant dû au sang de ses compagnons. Vomir aussi lui fut d’une grande utilité dans toute cette odeur de chaire grillée.
Il n’osa pas aller voir si un piquant du monstre n’était pas resté dans l’œil de son compagnon. Et même s’il n’avait jamais aimé le Péteux, il aurait bien apprécié avoir quelqu’un avec lui.
Numéro 3
- Spoiler:
- "De l'autre coté de miroir"
Vous vous réveillez dans cette pièce, sombre et humide. Comment êtes vous arrivé là? Vous vous souvenez d'être tombé dans un trou, puis rien. Ceux sont surement ces créatures qui vous pourchassé qui vous ont transporté jusqu'ici. Mais vous avez un pressentiment, vous sentez un odeur étrange, une odeur de mort! Vous affutez vos sens, soudain un grincement, ça y est, il arrive. Une issue s'ouvre devant vous, vous vous précipitez à l'extérieur, sous peine de vous faire rattraper. Vous êtes arrivé dans un couloir peu éclairé, vous vous dépêchez, ils sont derrière vous. Mais que faire dans ce dédale de couloir, heureusement votre vie dans la nature a fait de vous un chasseur émérite malgré votre jeune age, vous sentez un courant d'air mais vous devez retourner sur sur vos pas et combattre ses créatures or vous êtes épuisé. Vous décidez donc de les semer dans ce méandre. Vous décidez de vous cacher dans un coin très peu éclairé de la pièce, ces créatures sont stupides et ne vous trouverons pas. Vous profitez d'un moment d'inattention pour vous enfuir, ce courant d'air doit mené vers votre liberté ainsi dehors vous n'aurez aucun mal a débarrassé de ces poursuivants.
Enfin vous sentez l'air frais mais quelque chose vous tracasse. Quel est tous ce vacarme? Vous sortez et êtes étonné de vous retrouver dans un endroit inconnu. Tout est lumineux, bruyant, et ces créatures qui se compte par centaine. Vous êtes perdu dans cette immensité, vous décidé de rester dans l'ombre, il ne vaut mieux pas attirer l'attention, de peur que de nouveaux poursuivants ne se mettent à vos trousses. Vous avancez prudemment mais surement, dans l'ombre comme votre père vous l'a appris pour la chasse. Vous empruntez ces couloirs étroits où ces êtres ne semblent pas aller. Vous grimpez sur une sorte d'arbre, mais celui ci est en pierre a votre plus grande surprise. Vous apercevez finalement votre foyer au loin, mais il vous reste encore du chemin pour y arriver. Il doit rester deux ou trois kilomètres mais il vous sera difficile de ne pas vous faire prendre pour vous qui êtes affaibli, vous décidé de sortir du nid des créatures.
Votre instinct vous le dit, le chemin le plus direct est aussi le plus dangereux, c'est pourquoi, il vaut mieux sortir de cette enfer et de rallonger votre itinéraire de quelque lieux. Vers l'Est se trouve la foret inondé, peut être qu'en chassant une ou deux kelbis vous parviendrez a vous remettre d'aplomb.
Vous n'aimez pas trop cette foret, vous ne la connaissez pas, vos parents ne vous ont emmené que quelque fois dans ces lieux, de plus elle est beaucoup trop humide à votre goût. Vous devez faire attention a tous, le danger peut surgir de n'importe où, des airs, ou des eaux. Vous sentez un troupeau d'aptonoth, ils sont dans une clairière, Vous vous cachez dans l'ombre des feuillages, prêt à bondir sur votre proie. Vous cherchez l'individu le plus faible du groupe, le plus jeune ou le plus vieux. Votre choix se reporte sur un blessé, Vous attendez qu'il se rapproche. Il est à distance de vos coup, vous sortez de votre cachette, courez vers lui, et lui assenez un coup fatale. Le reste du troupeau effrayé s'éloigne, vous laissant seul avec votre repas.
Vous êtes enfin dans votre forêt, luxuriante et sombre à la fois, l'endroit idéal pour vivre. Soudain l'envie de boire se fait désirer, Vous allez au point d'eau, là quelque kelbis effrayés par votre présence s'enfuient, mais l'aptonoth que vous avez mangé vous a rassasié. Vous vous désaltérez le gosier, quand un bâton pointu s'enfonce à quelques centimètres de votre tête. Avec agilité et rapidité, vous vous retournez pour voir vos assaillants. Encore ces créatures qui vous pourchassent, vous poussez un rugissement pour déstabiliser ces bêtes à deux pattes, mais rien à faire, leur nombre est trop important et il sont résolus a vous avoir cette fois, vous devez rejoindre le nid. Sautant d'arbres en arbres vous arrivez enfin au pied de l'arbre qui vous a vu naître mais malheureusement vos parents ne sont pas là, avec eux vous auriez pu vaincre ces animaux, vous tentez désespérement de leur résister mais, il semblerai qu'ils vous ont empoisonné, votre vue devient trouble, le sommeil vous prend. Subitement, vous entendez deux cris. Vos parents vous ont entendu et sont revenus. Les bêtes effrayés et désemparés ne savent plus quoi faire, vos parents rugissent, puis bondissent vers eux. Découragés, ils prennent leurs pattes a leurs cou, et avant de vous endormir, vous décidez de vous venger que une vingtaine de saisons seront passées.
Numéro 4
- Spoiler:
- Le jeune pêcheur
Prologue
Je m’appelle Corey. J’ai 17 ans. Dans mon village, je suis considéré comme… Dois-je le dire ? D’accord. On me considère dans mon village comme un jeune ignorant. Tout cela parce que je suis le fils du pêcheur. Dans ma famille, mon père pêcheur a appris de son père, qui lui-même a appris de son père, et ainsi de suite jusqu’au premier ancêtre, Lord Trufish, comte de la Terre Marine. Cependant, une malédiction a été lancée sur cet homme qui a dérobé un talisman visant à enfermer le démon aquatique, Oktos, la pieuvre démoniaque. Ce talisman venait du Chaman ennemi de mon ancêtre depuis que ce dernier s’est marié avec la femme que le Chaman aimait. C’est à ce moment que le sorcier a lancé une malédiction sur ma famille sur 5 générations. Si je compte bien, mon père était le 5 ème descendant. Revenons donc à moi.
Apocalypse ?
Je rentre de la pêche, Makros couteaux et autres Gargoussons en besace, en passant par le Pont Antique, dernière frontière entre les monstres et notre monde. Cependant, à peine fus-je arrivé au milieu du pont qu’un homme en noir vient lacérer les cordes du pont ! Je tombe alors, encore et encore, et toujours… La chute me paraissait si longue ! A terme de mon voyage vers le centre du monde, je m’effondre. J’entre-ouvre les yeux, je m’évanouis.
Au bout de quelques minutes passées, je me réveille dans la cour d’un château. Un homme vêtu d’une tunique en velours se tenait près de la cheminée. Il redresse la tête. « Bienvenue Corey Trufish. » me dit-il. Surpris, ma seule réaction, un sursaut, fut ma seule réponse. « Je comprends, tu ne sais pas qui je suis, et tu penses que je devrais avoir la même pensée vis-à-vis de toi, n’est-il pas ? Regarde ton bras droit» Sitôt dit, sitôt fait. Effectivement, mon bras droit était marqué d’une tache de naissance, des Doubles Lames fines sur le fond du sceau de la Guilde. Je me demandais toujours d’où venait cette tache de naissance, que mon père n’avait pas. Il m’avait expliqué : « Oh ça ! Ecoutes-moi bien, fiston, J’crois bien qu’ça vient d’ton arrière-arrière-arrière-grand-père, si j’ai pas oublié un autre « arrière » Ha ha ha ha !!! J’crois que c’est les Doubles Lames de la Guilde, tu sais, le truc qui nous vole tous nos poissons jusqu’aux arêtes ! » Mon père se trompait sur toute la ligne. Aussi bien au sujet de la Guilde qu’au sujet des armes, forgées pour les soldats du château de Lord Trufish, qui se tenait devant moi ! Cela ne pouvait être que lui ! Qui d’autre possède cette tache de naissance ? J’étais dans le château qui dominait le mythique Terre Marine. M’approchant des fenêtres, je voyais cette Terre, mais pas du tout comme je me l’imaginais : une terre dévastée, déserte, quelques habitations éparpillées, des arbres effeuillés. « Les monstres ont causé petit à petit la perte de mon royaume. J’ai bien des armes là. Veux-tu les voir ? Elles te seront utiles dans ce monde, tu peux me croire. Prends-en une qui te plaît » Je choisis donc une épée longue en acier. Je la contemplais, quand tout à coup, un bruit violent se fit entendre.
Un « lézard » géant bipède avait défoncé la porte. Je dégainais mon arme. La créature tentait de me mordre, une esquive la stoppait dans son élan. Furieuse, elle grattait le sol, me laissant une excellente ouverture. Je lui tailladai donc le torse, laissant pendre quelques-unes de ses tripes. Suffoquant, elle pivota, me présentant son épaule. Ignorant ce qui allait se passer, je m’approchais. La créature prit un élan ahurissant, me frappant à une vitesse folle, et me fichant dans le mur. Je pris mon élan sur ce dernier, et je lui tranchais la tête. Le comte s’approcha de moi, l’air satisfait et tapa dans ses mains. Un forgeron aux oreilles pointues s’approcha des abats, hocha la tête, prit mon arme, et emporta le tout. Que s’était-il passé ?
Magie, es-tu là ?
Le comte et moi discutions dans la Grande Salle, en attendant mon arme. « Héphos est un forgeron de renommé internationale. Ton arme arrivera, plus puissante que jamais ! Ce monde peut-être sauvé, et toi, de retour aux côtés de ta famille. Au centre de ce château se trouve le passage inter dimensionnel. Toutefois, il est protégé par un monstre terrifiant : le Ceadeus, dieu des abysses. Pour l’affronter, une armure se trouve dans la cuisine. Pour l’équiper, et la compléter, il te faudra des composants de Plesioth. Tu en trouveras un à l’Est, à trois jours de marche. » Sur ces mots, le forgeron arriva en courant, défonçant la porte. Il se prit les pieds dans le tapis. Le comte et moi avions eu un petit sourire moqueur. « V’la votre arme, m’sieur ! Je remets tout en ordre, m’sieur l’comte ! » Ce qu’il fit. Le comte me fit signe de me lever et de le suivre. Je me lève donc, je prends l’arme au sol. L’arme était rangée dans un fourreau en peau de créature que je viens d’occire il y a peu. Nous nous dirigeons donc vers la chambre, où une armure était rangée. « Cette armure m’appartenait alors que j’étais garde au Château Majestueux, centre de tous les pouvoirs. Mais je te la lègue. » Je me vêtis donc de l’armure, légère et solide à la fois. Le sceau de la Guilde trônait sur la cotte. J’étais fin prêt pour le Plesioth oriental. Je quitte la chambre, je pars vers la porte, prenant quelques Potions au passage et j’entrepris ma route.
Deux jours passèrent sans encombre. Soudain, je vis qu’un marais imposant se tenait sur mon chemin. Des flammes violettes sortaient du sol par moment. Un grand Chaman se tenait devant moi, fixant mon bras droit. « Encore un, crois-moi, mon œil fou et moi allons te tuer ! » Effectivement, son œil de verre semblait être hanté par une flamme violette. Il pointa son bâton vers moi, baragouina quelques borborygmes, et une lame violette vola à une vitesse folle vers moi. Je la parais avec mon épée, alors que le chaman disparut, et réapparut derrière mon dos. Son bâton se colla sur ma pomme d’Adam. « Hin, hin. Pense que le bâton est en érable. C’est beau l’érable. Tu ne trouves pas ? J’ai faim… » De ma main droite, j’empoignai mon arme, lui tranchant le bras gauche. Il hurlait de douleur, mais ses cris ne m’arrêtaient pas. Je lui plantais mon arme dans le cœur alors qu’il se dissipait dans une fumée violette. Je repartis donc vers l’Est. La sortie du marais n’était pas loin. Le lac non plus, que je voyais d’ici.
Une fois arrivé, je m’accroupis sur le rivage, observant les rares poissons de l’étang « Hum, je vois qu’ici, seuls des Poissondor existent. Ce qui prouve que… » Un aileron vif coupa ma constatation, m’éclaboussant au passage. Le Plesioth était là ! Il sortit de l’eau, me laissant l’espace nécessaire pour l’entailler. Sa patte droite était à vif. Furieux, il cracha un jet d’eau dans ma direction. Mon pied gauche fut la cible de cette attaque, je ne pouvais plus le bouger… Nous étions ex aequo dans la blessure. Le Plesioth me présenta également son épaule, comme le grand lézard bipède l’avait fait récemment. Ce coup fut bien douloureux, tant pour lui que pour moi. C’est alors que je vis un pic acéré sur un monticule granitique. Je me mis bien en face de cet accroc, afin de piéger le Plesioth. Il fit ce que j’espérais : son épaule alla se planter directement dans cet accroc. Pris de douleur, il s’écroula, me laissant le temps de dépecer son corps encore vivant, en guise de vengeance pour le rayon d’eau. Je rentrai donc tranquillement jusqu’au château.
A bon chat…
A peine fus-je rentré : « Eh bien, mon garçon ! Tu apparais victorieux ! » Je ne le laissai pourtant pas paraître. « Oui, hum. Pour tout te dire, je peux voir le lac depuis la chambre d’amis. » Surpris, mais pas étonné, je lui montre les abats quand soudain, Héphos le forgeron rentre, toujours en fracassant la porte et en trébuchant dans le tapis « Et hop ! Un équipement ! Allez les gars ! On s’magne ! » Deux jeunes hommes aux oreilles pointues suivirent Héphos en levant les yeux au ciel. Tandis que les forgerons forgeaient, nous avons, une fois de plus, discuté, le comte et moi. Il me parlait d’une malédiction jetée par un chaman. D’après le comte, tuer le chaman romprait la méldiction. Aurais-je vaincu le sorcier en question ? Etait-ce lui, près du pont ? Toutefois, la principale tâche reste à effectuer : le Ceadeus. Dès lors que le gardien sera tué de tes mains, tu pourras utiliser les Doubles Lames fichées dans la pierre. Il s’agit des Sabres de la Guilde. Ta tache de naissance t’indiquera le chemin à suivre dans le labyrinthe aquatique. » Acquiesçant de la tête, je me dirigeais vers la porte de sortie de la Grande Salle. Je me retourne et lui demande « Monsieur le comte, pourquoi fixiez-vous le Ceadeus quand je suis arrivé ? » Il me répondit en désignant le hublot. Je m’approche, et ce pour voir un serpent de lave attaquer le Ceadeus. Le Ceadeus était très mal en point. Sa barbe et sa corne étaient brisées. Il alla dans les profondeurs. Je devais faire vite : si le serpent de lave tuait le Ceadeus, je ne pourrais plus rentrer au village. Je me précipitais donc vers la porte, le forgeron arriva, courant comme un dératé « V’la le sabre Abysso, il résiste aux pressions les plus fortes » me dit-il avant de retourner dans son atelier, essouflé. Une armure entourait la lame. Je m’équipais de mon dernier présent, et je pris la direction de la cave.
C’était une cave humide, des bouteilles de vin étaient éparpillées sur les murs. Devant moi, un petit point d’eau profond se tenait devant moi. Je pris mon inspiration et je plongeai. Un autre monde se tenait autour de moi. Cette armure me donnait autant d’aisance qu’un Plesioth.
Je continuai, quand soudain, un hurlement déchirant rompit le silence de l’eau. Le Ceadeus m’avait repéré. Dégainant mon arme, et faisant face au dieu des profondeurs, blessé par le dernier assaut, qui me défiait également, je chargeai vers lui, et lui vers moi. J’esquivai non sans peine. Tandis qu’il se retournait, je décidai de lui crever son unique œil. Ce que je fis le mit dans une rage folle. Son hurlement me transperça à nouveau les oreilles, il en profita pour cracher un rayon d’eau mille fois plus puissant que celui du Plesioth. Je filai telle une flèche dans l’eau, et la résistance de cette dernière me faisait atrocement mal au dos. Toutefois, je ne manquais pas de génie (modestement parlant, il va de soi). Une roche instable semblait soutenir une masse rocheuse énorme. J’attendis donc que le Ceadeus se trouva sous cette pierre, ce qu’il fit après avoir vainement tenté de me charger, et je poussai la pierre de sorte que le Ceadeus fut assommé et enseveli, ce qui ne tarda pas. La première pierre lui fit simplement remarquer que j’étais au dessus de lui. Le tas de pierres, quant à lui, fendit le crâne du Ceadeus qui, dans un ultime grommellement, sombra dans les abysses ténébreux, son domaine. Continuant ma route, je m’aperçus qu’un réseau de galeries se tenait au dessus de moi, réseau parcouru par le serpent de lave. Cela ne m’arrêta pas.
… Bon rat
Je sortis donc de l’eau après de longs instants de natation, domaine dans lequel je n’étais paradoxalement pas doué, une lueur jaune fit son apparition. Je me dirigeai donc vers ce halo signe de terre. Me hissant sur la petite corniche, je vis les Sabres de la Guilde fichés dans une pierre semi-hexagonale. Serait-ce le sceau ? Ni une, ni deux, je me saisis des sabres, mais le sceau ne s’ouvrait pas. Ne savant pas quoi faire, je décidai vainement de mettre mon épée longue dans le sceau « Hum… Je dois par conséquent vaincre le serpent de lave ? Mais où est-il ? » me dis-je. Le serpent de lave aurait pu être télépathe, car, dans la seconde qui suivait, il se tenait derrière moi, à moitié enfoui.
Je dégainai mes lames, prêt au combat. Le serpent de lave claqua son bec, et cracha un rayon de feu « Encore un rayon ! Vous pourriez pas changer d’attaques ? » me dis-je ironiquement. Il sortit du sol, et prépara un coup d’épaule. Changeant direction, je me plaçais désormais près de l’eau. Le monstre de feu vrilla la terre de son bec osseux, pour ressurgir non loin de moi, plus près de l’eau. Il claqua son bec et cracha son rayon tandis que je profitai de cette ouverture pour le frapper au torse. Le monstre sortit du sol en sursaut et alla plus près encore de l’eau. Mon plan était de plus en plus clair : noyer le monstre dans cette eau si pure. Je m’acharnai donc sur le torse, protégé par une fine couche de lave, quand celle-ci fut brisée. Le monstre, pris de douleur, recula et n’était plus qu’à deux mètres de l’eau. Il claqua son bec une nouvelle fois, et tenta de cracher son rayon qui le fit encore reculer. A cet instant, je sautai vers son bec pour le briser, ce qui eut pour effet de retourner le monstre qui tomba dans l’eau, souffrant atrocement. A ce moment, la voix du comte se fit entendre « Bravo, jeune homme ! Tu as réussi l’épreuve. Toi Corey Trufish, tu es désormais chevalier de la Guilde. Tu peux rentrer chez toi désormais. »
Le sceau trembla et se brisa : à cet instant, un tunnel sombre m’aspira. Un voyage mouvementé (trop à mon goût) me renvoya dans la forêt, près du pont brisé, du côté du village. Je me mis en route vers chez moi, embrassant mon père, richement vêtu, qui me dit « Que vous arrive-t-il, fils ? Seriez-vous exténué de votre pêche ? » Mon père est devenu intelligent !
FIN
cguignol- Membre de légende
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