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Concours de fictions numero 1 - Les nouvelles

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Message par Docteur Poisson Dim 3 Avr 2011 - 15:50

Fiction de Storm

[Musique: https://www.youtube.com/watch?v=SU7k7gjmD6s ]

La Déchéance du Chasseur ...

Je suis Storm ... L'un des plus grands chasseurs ayant foulait en ces terres ... Et aujourd'hui, ce temps est fini ... Les Wywerns ont étaient exterminés ... J'ai pris ma retraite, largement méritée ... Les quelques survivants monstrueux sont traqués nuit et jour ... J'ai élu domicile à Koko, une ville en bordure de la Jungle. Je me suis mariée avec l'une des indigènes, Mary. Une belle femme à la peau tannée, qui avait perdu ses parents dans un combat contre les Wywerns ... Toute cette histoire se passa en début d'après-midi ... Le soleil était haut dans le ciel, et il éclairé le monde de ses rayons incandescents. La chaleur aussi, était au rendez-vous. Mary vint me voir, pour me demandait d'aller cueillir des plantes pour soulager sa grossesse. Oui, elle était en ceinte, depuis près de 2 mois, mais son sourire angélique barrait toujours son visage, malgré la douleur omniprésente de ce stade. Je pris uniquement mon épée lourde en Deviljho, et partit sur le sentier menant à la forêt. Je croisa plusieurs personnes, qui me firent signe de la main, et je leur répondais. J'étais nostalgique, du temps où je chassais les Wywerns avec mes compagnons Malphas, Dechu et Nex ... Qu'était-il advenu d'eux ? Je n'en avais pas la moindre idée ... J'arriva dans une belle clairière. Le sol était tapissé d'herbe verdoyante. Je trouva finalement la fleur dénommée 'Arabiaca', dont ma chère Mary avait besoin. La prairie n'était pas si grande, en fin de compte, même très petite. Les arbres autour tamisaient tout de même un peu la lumière du soleil. Le sol marron était couvert de mauvaise herbe. Je souhaitais cultivé certains endroit de la forêt, cela faisait parti de mes projets. Soudain, un craquement retentit... Tout mes sens aux aguets, je tourna sur moi-même ... Ma main traînait sur la poignée de mon arme, réflexe de vétéran ... Aucun Wywern n'avait fait une incursion aussi profondément dans les terres depuis des années ... Alors quelle bête ...

[Musique: https://www.youtube.com/watch?v=46tS09yBc9I ]

Une masse noire bondit hors des fourres, et à la vitesse d'un tir de fusarbalète, arriva au même niveau que moi. Ses crocs claquèrent très près de ma gorge, et je le repoussa d'un violent coup de pied. Je bondis en arrière, me mettant en garde, mon arme toujours rengainée ... La Bête émit un sifflement aigu, voir strident ... Sa mâchoire claqua d'une façon menaçante ... Ses gencives étaient faite d'une matière osseuse ... Deux grandes oreilles pointues sortaient de chaque côté de son crâne ... Des poils noirs parcouraient son corps ... Ses deux pattes avant possédaient des ailes, dont les bordures étaient couvertes d'écailles tranchantes comme des rasoirs ... De longues griffes effilées et meurtrières terminaient ses quatre pattes couvertes de puissants muscles ... Et sa queue ... Longue ... Une cuirasse noire la recouvrait ... Et finalement ... Ses yeux ... Rouges comme le sang ... Le Nargacuga ! L'Assassin des Ombres ... Il fonça vers moi, et je dégaina ma lame d'une façon circulaire ... L'épée lui laboura le visage ... Il répondit par un coup de griffe qui déchira ma tunique et fit apparaître un torrent rouge. Je leva haut ma lame, quelques secondes, avant de frapper, puissamment. Le Wywern esquiva partiellement, mais je réussis tout de même à balafré son oeil gauche. Sa gueule fonça vers ma gorge ... Le temps ralentit, brèvement, mais me laissant la vision de cet horreur chargeait vers moi. J'interposa le plat de mon épée, m'épargnant une morsure mortelle. La rage du Nargacuga explosa. Il se libéra, bondit en arrière et poussa un hurlement sortit d'outre-tombe. Sa longue queue fine s'hérissa de pointes meurtrières, ses ailes se raidirent, ses muscles se contractèrent, et son unique oeil devint d'un rouge sang, présage de carnage !

[Musique: https://www.youtube.com/watch?v=U0qy-VMrZgM&feature=related ]

La Bête me chargea, de tout ses muscles ... Ses griffes s'entrechoquèrent avec ma garde solide. Il continua de se heurter à ma défense, frénétiquement ... Je reculai de plus en plus ... J'attendais le bon moment ... Il recula un instant, je me précipita dans l'ouverture qu'il m'offrait. Ma lame scintilla au soleil ... Mais la queue hérissée d'épines vint me cueillir. Me coupant le souffle, le Nargacuga me projeta violemment contre un mur. Mon torse était couvert de petites entailles. Le Wywern me cueillit pendant que je regardais mon poitrail. Il me lança en l'air d'un coup de patte, et je m'écrasa durement sur le sol recouvert de feuilles mortes. Le silence prit place. Je ne bougea pas ... Quand tout à coup, un grognement se fit entendre, et la Bête se plaça en surplomb au-dessus de moi. Je plaça ma lame en défense, de nouveau. Ses griffes frappèrent durement le cuir de Deviljho, mais il tint bon. Comprenant que sa technique ne rimait à rien, il s'appuya de tout son poids sur l'épée... Il voulait m'écraser ! Mes bras, solides, tenaient bon pour le moment, mais je sentais la fatigue montée ... Je devais réagir, sinon c'était la mort !! Je tenta une roulade sur le côté gauche mais la lourde queue du Nargacuga s'écrasa de ce côté-là, me barrant la retraite ... La seule opportunité était de rouler à droite, c'était un piège, comme toute à l'heure ... Mais c'était ça, soit être mort à cent pour cent ! Je roula alors, et la patte de la bête s'écrasa juste à côté de mon crâne, c'était ma chance !! D'un mouvement circulaire, ma lame déchira la palmure de l'aile gauche, et continua son chemin jusqu'à entailler le flanc de la bête noire. Je prit appuie sur mes mains, et me remit sur pied en bondissant. Déjà, la queue du Wywern allait m'écraser ... Mon premier réflexe fut de me jeter dessus et de la sectionnée, malgré les pointes qui pénétraient ma chair. Je redevenais peu à peu le traqueur ... Un chasseur n'est jamais vaincu ... Et il ne meurt pas ... Il est le traqueur, et la proie est déjà morte ! Empoignant fermement ma lame, et fonça vers la bête. Je l'abaissa puissamment, mais elle interposa la bordure de son aile, bloquant mon arme. Les griffes de son autre patte labourèrent ma cuisse ... Je tins mon épée d'une seule main ... Et j'asséna un violent coup de poing dans la mâchoire de la bête, projetant quelques crocs dans les airs par la même occasion ... Il me repoussa brusquement, me faisant perdre mon équilibre. Je trébucha contre le morceau de queue sectionné, et m'écrasa brutalement sur le sol. Ma lame s'était envolée et s'était enfoncée. Je rampa sur quelques mètres, posa la main sur la poignée de mon épée, et fut plaqué durement au sol. Face contre terre, je ne voyais pas la gueule de la bête se rapproché de ma gorge ... Je paniquais ... Utilisant tout les muscles de mon corps, je me releva, rejeta la patte monstrueuse derrière moi ... Saisit ma lame et dans un mouvement circulaire, laboura le dos de la bête qui tenté de m'écrasé contre l'arbre non loin. La bête poussa une plainte sourde, et je m'enfuis en courant dans la Jungle ... Après dix minutes de sprint, je grimpa à un arbre pour attendre ma proie ... Seulement ... Les arbres, c'est son domaine. La Bête me harponna, mais je me débattis ... Ma lame traça un arc-de-cercle droit vers son aile, mais s'y brisa ... Elle devint une sorte d'épée courte, mais large ... Tout était fini ... Storm le Hunter avait perdu ...

[Musique: https://www.youtube.com/watch?v=N67he93T4Pw&feature=related]

Par ma seule volonté, je me défis de l'étreinte mortelle de la bête ... Recommença à courir jusqu'au point de départ, la petite clairière ... Je m'appuya sur l'énorme rocher au milieu de la terre dégagée ... Ma lame brisée vers l'avant ... Toute ma volonté à l'intérieur ... C'était un beau jour pour mourir ... J'aurais aimé voir mon fils ... Vieillir avec ma femme ... Revoir Dechu, Nex et Malphas ... Ils me manqueront ... Je leur souhaite une longue vie ... La Bête bondit hors des fourrés ...

- Pour les miens !

Je bondis à sa rencontre ... Juste au niveau de son crâne ... Ma lame pénétra le crâne de la bête, atteignant son cerveau, en contrepartie de cet assaut, ses griffes déchirèrent mon torse ... Je sentis la douleur s’immisçait en moi ... Le Nargacuga s'écroula durement sur le sol ... Je l'avais vaincu ... Je m'appuya sur le roc, le recouvrant de mon sang ... Les yeux en larmes ... Je prononça une prière au ciel:

- Mon fils ! Il se nommera Aranok ! Bonne chance ... Mon Fils ...

Et le chasseur expira...


_________________________________________________________________________

- On l'enterra dans cette même clairière, qu'il voulait cultiver ... Étrangement, des fleurs de toutes les couleurs poussèrent sur cette tombe ... Lui rendant hommage ... Son fils naquit, apprit son histoire ... Et fut très fier de lui, terminais-je.

- Mais t'es qui, toi, demanda le petit garçon assit face à moi, pour connaître cette histoire ?

- Je suis ... Aranok, dis-je en lui faisant un clin d'oeil.

Les Chasseurs ne meurent jamais, ils disparaissent au combat ...


Ainsi se termine l'histoire du chasseur dénommée Storm ... Connu de tous ...



Fiction de Ragiaku



La grande confusion du monde Monster Hunter


Un jour, dans un village, un jeune chasseur devait aller chasser du popo dans les montagnes, pour obtenir de la fourrure pour l’hiver qui s’approche.

Ce chasseur n’était ni vraiment un chasseur vétéran, ni un chasseur puissant, mais tout le soulait et sa réputation était de chasseur nerveux et fainéant. Il portait dans son dos une épée de feu faite à base de d’éléments de Rathalos, ainsi qu’une armure fait à partir de composant de la femelle de ce monstre. Il prit la quête de collecte car il n’avait pas le choix ; il fallait faire les quêtes qui étaient disponibles. Il signa son contrat et se mit en route. Cependant il s’arrêta à quelque mètre de guichet de quête, juste à la sortie du village et il attend, et attend encore, et encore. Il attend comme ça longtemps sur une longue duré de 15 secondes… et il se retourna tout d’un coup vers la femme qui donne la quête en s’écriant :

« -Bon oh! C’est pour quand à la fin! J’ai perdu déjà trop de temps comme ça ! Oh ! ».

La jeune femme qui fut surpris des cries chasseur, se pressa de lui répondre :

« -heu pardon, mais qu’est ce qui vous arrive monsieur ? Je peux vous aider ?
-bah vous attendez quoi pour m’envoyer en quête ?
- vous envoyer ? Heu pardonner moi mon incompréhension, mais je ne comprends pas ce que vous souhaiter…
- pour que j’aille en quête fait bien que j’aille à la montagne, non ? Comment voulez vous que j’y aille autrement ?
-heu… a pied tout simplement.
-quoi ? Vous vous foutez de moi ?
-monsieur, la montagne n’est seulement qu’à 200 mètres d’ici… vous vous attendiez à quoi de notre part ?
-bah je pensais qu’il qu’on me téléporte là-bas mais bon, c’est mal foutu a ceux que je vois. »

Et le chasseur partit à pied vers la montagne en étant désespéré. Quand à la femme de la guilde et se posa des tas de question dans sa tête suite à ça « quoi ? téléporter ? Qu’est ce qui est mal foutu ? Mais c’est quoi ce type ? »

Le chasseur étant arrivé au pied du massif enneigé, il se mit à souffler de fatigue et se força alors à d’escalader la falaise. Il arriva en haut, essoufflé plus que tout, il se dit que ça aurai été mieux qu’un chemin soit fait pour y monter, mais que ce n’était pas grave, car il fallait absolument escalader pour monter. Et la, juste par hasard Il tourna la tête à droite et vit un sentier qui descendit presque directement au village. A cette vue, il n’attendit pas pour commencer à se mordre la main de rage.
Quelques minutes plus tard, le chasseur atteignit une altitude où il neigeait déjà. Il avança tranquillement à la recherche de ses "fameux popo", que le chasseur appelait "chieurs de popo". En effet ce chasseur n’a pas compris pourquoi ils avaient un nom comme ça. Il s’est déjà demandé s’il ne fallait pas croire que l’homme qui leurs à donné ce nom n’était pas en train de faire ses besoin au même moment. Tout d’un coup il vit une silhouette derrière cette neige qui tombait du ciel. Elle avait la taille de celle d’un popo. Le chasseur se dit dans ses pensé : « enfin ». Il dégaina son arme et s’approche. Il fut à 20 mètres du monstre quand celui-ci se retourna. Il avait des longues défenses, cependant, ce n’était pas celle d’un popo. Le chasseur se rendit compte alors que c’était un Bulldrome. La bête se mit a frotter l’une de ses pattes au sol, pour signaler qu’il va charger, et le chasseur quand a lui rangea son arme et s’écria en direction du monstre :

« -Hé ! Tu ne m’intéresse pas sale vache! Dégage de là toi! Allez hop, plus vite que ça ! »
Le Bulldrome baissa la tête de désespoir suite à ces mot, se retourna et se retira. Le chasseur lui, continua sa route. Il a un air énervé car il pensait qu’il avait enfin trouvé un popo, mais non.
Un moment il aperçu un troupeau de monstre et cette fois c’était vraiment des popos. Il couru alors mais fut interrompu par la descente d’un Tigrex vers ces popo. Les popo se mirent a fuir a toute vitesse et le chasseur s’écria « oh non ! p*tain non ! ». Le wyvern à entendu le cri et se retourna vers le chasseur, et les popo qui faisait pas attention où ils allaient tombèrent tous dans de la falaise directement dans une abime. « noooon !!! » s’écria fortement le chasseur. Le monstre s’approcha du chasseur qui était à assis à terre les bras tenant les genoux et la tête collé aux genoux.
Le Tigrex se mit en position pour commencer son cri mais fut interrompu très vite par le chasseur qui a levé sa main ouverte vers le monstre en disant :
« -Ah non non non ! Déjà, ne commence pas à m’énerver. On va rester calme, par ce que ton sourire vicieux j’en ai déjà marre, ok ?… (Silence de 3 secondes) …NON MAIS t’a vu se que t’as fait !!! Espèce de conn*rd !!! Déjà que t’a fait fuir mes proie, tu les as fait tomber dans le vide ! Et maintenant je fais quoi ?! Foutu monstre de m*rde !... enfoiré ! »
A ces mot, le Tigrex se coucha a a terre avec des larmes au yeux et se mit a pleurer en faisant des petit bruit.
« -bon je me casse…. » Rajouta le chasseur. « Ça sert a rien de rester ici, y’a plus rien, je vais autre part. Tin… faut que je monte encore plus maintenant… »
Le chasseur donc parti et le Tigrex aussi dans l’autre sens en marchant tout bas.
Le chasseur se retrouva alors presque au sommet de la montagne sur une petite plaine assez étroite. Il remarqua qu’il n’y a plus aucun signe de vie de la part des popos dans tout la montagne, ce qui ne l’empêcha pas de se jeter a terre à plat ventre, le visage enfoncé dans la neige, tout en tapant de tous se membres au sol. Tout d’un coup il vie une ombre volante s’approcher de lui très vite dans les airs. Lorsque la silhouette fut assez proche du chasseur, ce dernier s’exclama : « Mais qu’est ce que tu fous la toi ! Dégage !! » L’ombre entendit ce que la chasseur a dit, et tomba violemment à plat à terre, et avec la vitesse et les chocs, se mit à faire des roulé-boulé en rentrant la tête la première dans un mur de pierre duquel elle rebondit et tomba sur le dos fortement par la suite. Le chasseur à regardé toute cette action avec des yeux d’étonnement et a la fois d’ennuis.
Le chasseur se dit tout bas en étant sur les nerfs « -mais, mais, il m’eneeerrve… ». La silhouette était en fait un Kushala Daora qui était maintenant à terre avec le tournis aux yeux. Le chasseur pris le crâne du dragon entre les mains et s’adressa directement lui: « - je t’ai déjà tué trois fois et tu reviens me faire chier a un moment pareil ? Un moment où je ne peux pas me faire chier plus que ça… mais non il faut absolument que tu amplifie les choses. »
Le Daora récupéra ses esprits et regarda bizarrement le chasseur.
-« bah quoi ? » répliqua le chasseur « tu sait très bien que tu ne m’intéresse guère. La je me retiens mais, la seul chose que j’ai envie de faire c’est de te faire dégager de là a coup de pied aux fesses... J’doit trouver des popo moi !!! Et si tu reste dans le coin, jamais j’en trouverai !!! »
Tout d’un coup, le Kushala Daora se mit à se transformer en popo, et le chasseur n’en revient pas jusqu'à un tel point qu’il a frôlé la crise cardiaque. Mais le chasseur évita de se poser des questions sur ça, cette mission était si énervante pour lui qu’il décida d’en finir une bonne fois pour toute. Il tua le popo et le dépeça.

Et là le chasseur sentant que c’est enfin fini, décida d’attendre une minute. 2 minutes plus tard il commença a se demander ce qui se passe, pourquoi il ne se téléporte pas vers le village. Il se souvint d’un coup de sa discussion avec la jeune femme de la guilde. Il pete un câble quelque seconde en sautant partout, puis repartit en direction du village, à pied.



Fiction de Ceanataur


Oublier sans réellement désirer savoir


Il était bientôt midi, un vent frais soufflait dans les fleurs multicolores qui m’entouraient, arrachant parfois quelques pétales qui venaient tourbillonner devant moi.
Je ne savais pas vraiment ce qui m’avait attiré en ces lieux. Peut être l’envie de chasser, ou seulement de marcher. En réalité je pensais trouver quelque chose qui pourrait me changer de l’ordinaire, quelque chose qui me permettrait d’oublier la monotone et longue vie que je menais. Certes j’avais beau être un chasseur, reconnu qui plus est, mais qu’est-ce donc que la reconnaissance s’il n’y a personne pour vous le faire remarquer ? C’était une des questions qui me laissait perplexe et trop plein de pensées, je devais marcher pour cela. Oui, je devais me trouver une occupation.
Sans vraiment le savoir, j’errais seul sur les bords d’un lac. L’eau brillant à la lueur du Soleil et traduisant la belle journée que j’allais passer, si seulement j‘y avais cru. Les remous lents et adoucit par l’immensité du point d’eau me laissaient sans voix, ou bien m’incitaient au contraire à parler, je ne savais plus. En réalité qu’est-ce que je savais ?
Je boitais de la jambe gauche, et maladroitement je zigzaguais plus sur l’étendue fraiche qui s’étendait à mes pieds que je ne marchais réellement. Enfin, avant d’aller me désaltérer dans l’eau claire qui m’attirait de plus en plus, j’essayai de me remémorer mes moments passés.

Cela devait être hier, ou ce matin, moi et mon groupe marchions à travers le vent glacial de la toundra, la neige pénétrant nos orteils et le froid prenant possession de nos jambes à chaque pas posé dans la claire composition gelée. Soudain nous rencontrâmes quelqu’un, un humain a première vue, fouillant dans de maigres herbes noircies par l’absence de lumière. Une bourrasque de vent arriva promptement et cela m’obligea à baisser la tête afin de me protéger les yeux, dernières perles précieuses que m’avait offert la vie. Quand je relevai la tête en direction du cueilleur bien imprudent, je m’aperçus qu’il n’était plus seul désormais. Une meute de raptors des neiges, des Giapreys, tournaient autour de lui, attendant le moment propice pour l’attaquer. Ce moment arriva trop rapidement pour que je puisse réagir et la masse de prédateurs blancs tomba sur le pauvre homme avant que le vent ne s’intensifie à nouveau.
Sous la force de la tempête, je n’y voyais pratiquement rien et ne distinguais plus que des formes étranges dansant derrière un mur de glace et de neige. D’autres ombres se rapprochaient de notre position et ayant perdu toute position géographique, je ne savais même plus si celles-là étaient celles de mes amis ou bien des renforts pour les rangs opposés. Peu importe de toute façon, les deux groupes s’étaient déjà rejoints.

Un cri retentit dans l’immensité blanche et des hurlements amenèrent l’assaut des adversaires. Le choc fut violent et malgré l’aveuglement dont j’étais victime, je parvenais tout de même à percevoir quelques tâches rouges vifs apparaitre puis disparaitre, emportées finalement par la force du vent. Des bruits de plus en plus horribles retentissaient alors dans ma tête, des os se brisant, de la chair se déchirant, des cris agonisants, je n’en pouvais plus, je devais intervenir. Saisissant alors mon courage fermement, je chargeai en direction du tas grouillant, lames acérées en avant, criant le nom de mes camarades pour les prévenir de mon arrivée. Mais ce que j’avais complètement oublié, et ce peut être à cause du froid qui me gelait le cerveau, c’était que mes concurrents pouvaient également m’entendre. Aussi je reçus un violent coup tranchant au niveau de ma jambe gauche, m’obligeant à repartir dans les tourbillons glacés à l’extérieur du champ de bataille. Je devais attendre la fin de cette tempête pour espérer survivre et sauver mes compagnons, si je le pouvais encore. L’expérience que j’avais acquise au fil des années me sauva une fois de plus.

Enfin, quand les rafales de vent se calmèrent, les flocons de neige retombant lentement au sol laissaient découvrir un bien plus triste destin pour mes confrères. Les corps de beaucoup de Giapreys gisaient sur la terre retournée par la bataille, de même que ceux des hommes s’étant sacrifiés pour essayer de sauver le malheureux cueilleur de végétaux. Le sang entourait chaque cadavre et sachant que je ne pouvais plus rien pour eux, je me décidai à repartir à travers la montagne pour espérer retrouver plus de gaieté en basse altitude, et revoir au moins une fois le Soleil, lumière qu’ils ne pouvaient désormais plus percevoir.

Me penchant au dessus de l’étendue aqueuse se trouvant sous mon corps, la surprise de la connaissance, de la vérité, pouvait se lire sur mon visage. Une gueule garnie de crocs me fixait avec des yeux étonnés, une majestueuse crête azuréenne ornait son crâne, des griffes bleutée rasaient la surface de l’eau, du sang coulait lentement de sa patte droite. Il n’en fallut pas plus pour que je replonge dans l’oubli de ma vie, l’oubli de mon existence.


Fiction de Tristwen

( Sans titre )

Soulyn sortit de sa maison respira un grand coup et sourit : l'air était doux , le soleil brillait avec intensité , bref cette journée s'annonçait belle. Elle descendit les quelques marches la séparant de la rue et marcha vers la place du village en sifflotant un air gaie et joyeux qu'elle avait entendu la veille a la taverne . Arrivée sur la place Soulyn hésita : plusieurs choix s'offrait à elle .Elle pouvait passer sa journée a siroter de la cervoise fraiche a la taverne ou bien partir en quête pour la guilde des chasseurs. Cependant son hésitation disparut lorsque la jeune fille se souvint qu'elle avait dépenser ses derniers deniers la veille au soir et qu'elle n'avait pas la moindre monnaie pour se payer autre chose qu'un verre d'eau .
Soulyn se dirigea donc vers le bâtiment de la guilde . Une femme travaillant pour la guilde était au comptoir et salua Soulyn d'un signe de tête lorsqu'elle s'approcha . C'était une belle fille qui adorée se faire courtiser par les chasseurs , tout le contraire de Soulyn qui , elle , détestait la plupart de ses collègue qui la traitait de « faible femme ».
Soulyn se planta devant le comptoir et s'adressa a la fille derrière le comptoir
-Salut Jocelyne , t'as pas quelque chose pour moi aujourd'hui ? Demanda t'elle en essayant d'être le plus aimable possible.
-Et bien ça faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu Soulyn , trop occupée a cuver ton vin je suppose ? Railla Jocelyne.
C'était de la simple provocation et Soulyn ne releva pas la pique.
-Tu n'a pas répondu a ma question Jocelyne , soupira t'elle.
-Boarf , rien de bien sensationnel aujourd'hui , aucune quête de chasse , seulement de la cueillette.
-Et bien il faudra bien que je m'en contente , philosopha Soulyn , qu'est ce que je doit ramasser ?
-Tu va devoir me rapporter quinze pierre de sang.
-Quoi ? Des pierres sangs ? Mais on n'en trouve que dans la Toundra et c'est a au moins trois jours d'ici ! S'exclama Soulyn.
-Je sait bien , mais c'est tout ce que j'ai ... et puis tu va pas me dire que tu était occupée pour les jours a venir ? Répondit Jocelyne en souriant .
-Grmbl , c'est bon je prend , grommela Soulyn .
La jeune femme rentra chez elles et enfila son armure en peau de Rathian , le plus grand monstre qu'elle avait jamais tuer , puis pris son marteau Silex . Celui-ci était lourd mais était surtout son plus fidèle alliée .
Soulyn ressortit de chez elle , alla acheter un lot de pioches et quelque breuvage chaud , puis se dirigea vers le port ou l'attendait son bateau .

Soulyn marchait dans la neige en claquant des dents , trainant son lourd marteau derrière elle : la lanière de cuir servant de baudrier avait cassé . Et ,comble de la malchance , tout son stock était tombé a l'eau alors qu'elle et son frêle esquif essuyaient un grain . Cependant elle n'allait pas abandonner , ça non ! Plutôt mourir que d'affronter le sourire sardonique qu'aurait inévitablement Jocelyne si elle rentrait sans avoir accomplie sa quête .
Marcher dans la toundra se révéla plus éprouvant pour Soulyn que ce a quoi elle s'attendait . La neige était meuble et ses pieds s'enfonçaient désagréablement dans celle-ci . Au bout d'une heure de marche Soulyn aperçue enfin ce qu'elle attendait de voir depuis des heures : l'entrée d'une grotte. Il lui fallut peiner une demi-heure encore avant d'atteindre la caverne . Soulyn fouilla dans son sac et sortit une torche qu'elle alluma grâce a son silex . La torche s'enflamma et Soulyn pénétra dans la grotte . Celle-ci était très grande et Soulyn dut chercher pendant un bon quart d'heure avant de trouver ce qu'elle cherchait . En effet a quelque pas se dressait un filon de pierre a sang .
Soulyn empoigna son marteau , le souleva et l'abattit avec force sur la roche qui éclata en plusieurs morceau brillant d'un rouge sanguin a la lumière de la torche .Soulyn se baissa et ramassa ces pierres et s'entailla la main . Soudain Soulyn interrompue son geste . Elle sentait un souffle chaud dans son cou . Le souffle se déplaça jusqu'à sa main blessée et une langue visqueuse vint lécher le sang qui perlait de la plaie . Soulyn devait agir , et vite ! Elle empoigna la poignée de son couteau de dépeçage , attrapa la langue du monstre et trancha celle-ci d'un geste vif. Le monstre hurla de douleur et Soulyn en profita pour faire une roulade afin d'atteindre son marteau qui gisait a quelque pas d'elle . La jeune fille se releva , arme a la main , prête a affronter son ennemi . Elle se retourna et hoqueta : le monstre était un Baagi gigantesque , rendu furieux par l'attaque dont il venait d'être la victime .
Le monstre regarda Soulyn d'un air mauvais et chargea . Soulyn esquiva l'attaque d'une roulade sur le coté et frappa le Grand Baagi dans le flan d'un coup qui manquait de puissance . Le monstre encaissa l'attaque et frappa Soulyn au torse d'un coup de queue . La jeune fille broncha sous le choc mais ne tomba pas a terre . Elle éleva haut son marteau et le fit tomber lourdement sur le dos du Grand Baagi. Un bruit de cassure se fit entendre et le monstre tomba a terre en essayant désespérément de se remettre debout . Soulyn sourit , elle avait apparemment fracassé la colonne vertébrale de son ennemi . Elle s'approcha lentement du monstre et donna plusieurs coups à la tête , la lui fracassant . Le Grand Baagi eut un dernier sursaut et mourut en laissant échapper un gargouillement qui aurait surement été un cri si sa langue n'avait pas été coupée .
Soulyn s'effondra sur le sol , épuisée par ce bref mais intense combat . Tout au loin de sa tête un petite voix la prévenait qu'elle oubliait quelque chose , mais elle ne voyait vraiment pas ce que cela pouvait être. Ce ne fut que lorsqu'elle des rugissements a quelque pas qu'elle se souvint :les Grand Baagi et les Baagi vivait en meute et se déplaçait rarement seul.
Déjà une quinzaine de Baagi l'encerclait . Les Baagi se tenait prudemment a une vingtaine de pas d'elle en lui criant dessus . Soulyn se releva précipitamment et se tint prêt . De plus en plus de Baagi arrivait et bientôt ceux-ci furent plus d'une trentaine autours d'elle. Soulyn ne vit aucun espoir de fuite et se résigna a défendre sa vie férocement.
Un Baagi plus téméraire que les autres sauta en direction de Soulyn qui le frappa au vol avec son marteau.
-Homerun ! Cria t'elle pour se donner du courage.
Cependant sa joie fut de courte durée car les Baagi décidèrent a ce moment de tous attaquer en même temps . Soulyn donna des coups et des coups , jusqu'à en avoir mal aux bras . Les blessures qu'elle recevait , bien qu'étant superficielle , était nombreuse . Soulyn était littéralement submergé par le nombre quand soudain un puissant cri retentit , paralysant complètement les Baagi .
-Et merde , lâcha Soulyn dans un soupir juste avant de mettre sa main devant sa bouche.
Un nuage violet l'entoura elle et les Baagi qui tombèrent comme des mouches. Au bout d'un moment , le nuage se dissipa et un Giginox sortit de l'ombre et fonça droit vers Soulyn qui esquiva la charge du monstre de justesse .
Soulyn se remit debout et commença a courir vers la sortie , trainant toujours son marteau derrière elle .
-Putain de merde , ça devait être une mission tranquille ,jura Soulyn entre ses dents , en plus mon équipement n'est pas approprié pour combattre un Giginox !
La jeune fille risqua un coup d'œil en arrière pour voir si le monstre la suivait . Grâce a la lumière de la torche qu'elle avait laisser tomber a terre lors du combat contre les Baagi , Soulyn put voir que le giginox était en train de dévorer les cadavres multiples des Baagi qu'elle et le poison avait tuer . Soulyn continua a courir de toutes ses forces et arriva enfin a sortir de la caverne .Elle respira une grande goulée d'air frais ce qui lui fit le plus grand bien .
Une fois remise de ses émotions Soulyn remarqua qu'elle n'avait put ramener aucune pierre .
-Aucune chance pour que je retourne la dedans ,maugréa t'elle , je préfère encore affronter les sarcasmes de Jocelyne .
La jeune chasseuse reprit la route qui la menait vers l'embarcadère : sa mission était terminée et tant pis pour la prime !

Soulyn se sentait décidément très bien a la taverne . Son voyage de retour avait été calme , le beau temps l'attendait au village et alors qu'elle fouillait sa boite a objet , elle était tombée sur un tas de pierre de sang!
Ainsi elle avait put récupérer l'argent de la quête , éviter les critiques de Jocelyne et s'offrir quelque bonne cervoise bien fraîche a la taverne . Son aventure lui avait au moins apprit quelque chose : ne jamais accepter une mission de cueillette car ce sont souvent celles-ci les plus dangereuses !



Fiction de Waylander




Plume



Le vent balaie la terre stérile et gelée des montagnes. Quelques arbres nus, noirâtres et décharnés, émergent par endroit du manteau immaculé qui recouvre le sol. La lune éclaire le paysage désolé de ses rayons blafards; le ciel immense est piqueté d'astres scintillants. Des falaises monstrueuses déchirent parfois le brouillard qui stagne dans les hauteurs.
Deux hommes avancent dans le désert enneigé. Ils sont écrasés par leurs énormes fourrures, leurs armes, et le silence oppressant, que seul le sifflement des bourrasques rompt de temps à autre. Le premier, grand et chauve, a le menton dévoré par une barbe sombre. Le second, plus petit, arbore une chevelure blonde abondante, qui lui tombe devant les yeux et cascade dans son dos.
- On est bientôt arrivé à l'avant poste ? s'enquit le chevelu avec une moue indolente.
- Tu me les brises Oreste, tu penses qu'à roupiller.
- Absolument pas, mais… bah j'ai les glandes voilà, je l'ai dit !
- T'as peur ? De quoi ? Regardes ce ciel magnifique, respires l'air pur de la montagne, on est pas bien là ?
- Mouaim, il paraît que beaucoup de chasseurs ont disparu dans le mont enneigé ces derniers temps.
- Des petits cons inexpérimentés qui se sont trop éloignés des sentiers et qui sont morts de froid. Nous on est des vétérans mon pote, on a rien à craindre.
Le guerrier aux cheveux longs baisse la tête et lève un regard suspicieux vers son camarade.
- Il paraît tout de même que leurs corps ont été… lacérés, écorchés.
- Bordel mais tu vas m'emmerder longtemps ! Soit ils se sont cassés la gueule, soit les branleurs qui ont retrouvé les corps ont raconté ça pour s'faire mousser ! Ca fait des mois qu'on n'a pas aperçus de Tigrex, des années qu'on n'a pas vu de Kushala Daora, et des jours qu'on n'a pas repéré le moindre misérable petit Giaprey. Tu vois, y'a aucune raison de s'inquiéter.
- J'suis pas convaincu Mystos, murmure Oreste en jetant des regards nerveux à la ronde.
Son compagnon rejette la tête en arrière et lâche un rire tonitruant
- Espèce de pétochard va !
Soudain, un piaillement suraigu vrille les tympans des combattants. Ils se jettent à genoux, les mains sur les oreilles et la bouche ouverte sur un cri de douleur muet. Lorsque l'ultrason prend fin, ils se redressent avec lenteur, puis dégainent leurs armes. Le chevelu tire une épée courte dont la garde est ouvragée tandis que le grand chauve sort un énorme marteau hérissé de pointes en acier. Le silence est retombé, des lambeaux de brouillard tournoient au-dessus du tapis neigeux.
- Qu'est-ce que…
- La ferme ! siffle Mystos.
Un bruit puissant et régulier se fait entendre: un battement d'ailes. Une ombre imposante s'extirpe des griffes de la brume et se pose sur la neige avec un bruit feutré.
Le visage des chasseurs se décompose, leurs yeux s'écarquillent de stupéfaction. Un homme leur fait face, le corps drapé dans deux grandes ailes noires. Ses pieds griffus sont enfoncés dans la neige tandis que ses iris incarnats toisent les chasseurs.
- Quelle est cette… chose ?
- Un démon, souffle le combattant barbu.
Comme si l'énonciation de ce mot paraissait familière à la créature, elle déploie ses organes aériens dans un froissement sinistre.
- Qu'est-ce que c'est, au juste ? demande Oreste d'une voix tremblante.
- C'était un homme. Il a défié un Dragon sacré, un monstre d'une incroyable puissance. Malheureusement pour lui, ceux qui affrontent les Wyverns de l'ancien monde ne s'en sortent pas indemnes. Avant de mourir la créature lui a lancé une malédiction, et aujourd'hui, le maléfice continue de le ronger et de le transformer en… être innommable.
- Tu sembles t'y connaître en démons, murmure le chevelu avec une voix tremblante.
- Un ami à moi a été tué par un sortilège semblable il y a de cela quelques années. Il avait porté le coup de grâce à L'Alatreon et la bête l'avait maudit.
Oreste fait un pas en avant, son épée pointée droit devant lui.
- Non attends, ne t'approches surtout pas ! Le maléfice te frapperait à ton tour !
Le monstre ouvre sa bouche barbouillé de rouge et laisse couler un flot continu d'hémoglobine sur le sol. Le liquide forme bientôt une immense flaque, sous le regard horrifié des guerriers. Le sang brûlant fait fondre la neige et de la vapeur d'eau s'élève au-dessus des sécrétions.
- Aidez… moi, hoquète l'homme corbeau, les yeux révulsés.
Son torse troué de centaines de plumes fuligineuses a un spasme maladif tandis que le flot de dégueulis redouble d'intensité.
- Putain…
- Nous n'avons plus le choix Oreste, nous devons le tuer.
Les chasseurs courent vers le monstre dans un brouhaha de cliquetis d'armure. La bête redresse brusquement la tête, le menton dégoulinant de bile. Un rictus étire son visage ravagé.
Mystos fait un bond en avant et abat son marteau sur le crâne de la chose. Elle bat violemment des ailes et se propulse hors de portée, éjectant de la même le combattant à plusieurs mètres de distance. Le deuxième chevalier fonce sur le démon et lui enfonce son épée dans le torse. La lame s'emmêle dans les plumes crasseuses et n'atteint pas la chair du ventre. Oreste tente de retirer l'arme, et constate avec horreur qu'elle est coincée. Un rire caverneux secoue la poitrine de la créature. Une main terminée par de longues griffes incrustées de chair pourrie surgit et lui lacère le visage. Le chasseur pousse un cri déchirant tandis que les serres crèvent ses yeux et déchirent la peau de ses joues. L'hybride saisit ensuite l'homme sans visage par la gorge et le balance comme une vulgaire marionnette.
Mystos pousse un cri de rage et charge à nouveau. L'homme corbeau tente de lui faucher la tête avec sa main encore ruisselante de sang, mais le guerrier effectue une roulade. Il use ensuite de son élan afin de balancer puissamment son marteau dans les jambes du monstre. Les genoux éclatent et les tibias brisés crèvent la peau des mollets. La chose s'écroule et s'empêtre dans ses ailes. Le chasseur lève à nouveau sa monstrueuse masse d'arme et l'abat sur le crâne de son adversaire. Des bouts de cerveau et des fragments d'os giclent un peu partout et l'homme corbeau cesse de se débattre.
Le combattant laisse son ennemi vaincu mariner dans son propre sang et se rue sur son camarade inerte. Il se jette à ses côtés et le prend dans ses bras.
- Oreste, Oreste tu m'entends !? s'étrangle Mystos.
- My… stos, suffoque le chasseur atrocement défiguré.
- Oui mon ami, je suis là.
- Ça me gratte… le bras.
Le compagnon du mourant baisse les yeux avec lenteur. Au milieu du bras blanc, une grosse plume noir a poussé.







Voilà, vous pouvez désormais m'envoyer vos votes et vos commentaires par MP. Si vous ne savez pas comment fonctionne le système de classement, référez vous à l'annonce du concours. Vous avez jusqu'au Samedi 9 Avril.

Dans cette section vous pourrez également faire part de vos impressions sur les nouvelles, et même, discuter sur ce qui vous plait/ ou ne ne vous plaît pas.

Bonne chance à tous les participants !



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Message par Reborn D. Dim 3 Avr 2011 - 16:12

bon j'ai lu les 2 premières et je les trouve pas mal,je continuerai ce soir!(je pense que sa va être dur de juger=_=)

Ps : Désolé,j'ai pas eu le temps de faire une fic, trop de devoir--' Je participerai a la prochaine ou sinon,vous me mettrez un coup de pied au c*l
(mais au moins j'ai trouver un idées de fic que je n'écrirai jamais=_=)
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Message par Tristwen Dim 3 Avr 2011 - 16:54

Ha zut , j'ai oublier de donner un titre a mon histoire ... ba de toutes façon j'aurais pas trouvé de meilleur titre que celui là pirat .
En tout cas je lirait ça à tête reposée petit à petit , mais de ce que j'en ai vu , c'est du tout bon !
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Message par Docteur Poisson Dim 3 Avr 2011 - 17:00

Je n'ai pas tout lu non plus mais ça a l'air sympa.

J'ai réalisé la mienne en une demi-heure, c'est vraiment... du one again Laughing
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Message par Ragiaku-Wolf Dim 3 Avr 2011 - 18:29

j'en ai lu que deux pour l'instant, mais où faudra t-il voter par la suite?
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Message par Docteur Poisson Dim 3 Avr 2011 - 18:45

Envoie les votes par MP et pour le système de vote réfère toi à l'annonce du concours Laughing
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Message par Reborn D. Jeu 7 Avr 2011 - 8:52

je voterai samedi,plus que ta fic
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